samedi 19 juin 2010

Si on m'avait dit...



Si on m'avait dit que le vendredi 18 juin (en plus), j'allais intervenir dans un colloque « Cimetières et Patrimoine funéraire », je me serais posé pas mal de questions sur l'état psychiatrique de mon interlocuteur. Et pourtant...


Je me suis retrouvé hier dans ce magnifique endroit qu'est le Prieuré de Vivoin pour intervenir sur la gestion des cimetières et des monuments funéraires. Effectivement, dans ma délégation au service Population, j'ai « récupéré » la gestion des cimetières. Et ce n'est pas rien !
La ville possède 6 cimetières, 4 issus de l'histoire de la ville qui récupère les cimetières des anciennes communes qu'elle a absorbées : Sainte-Croix, Saint-Pavin, Pontlieue, Saint-Georges, le sien (Cimetière de l'Ouest) et le plus récent : le cimetière Sud créé en 1970. Soit 25 hectares et près de 35 000 concessions ! Et les cimetières sont occupés à 92 % !
Difficile de ne pas penser aux vers de Georges Brassens :
« [...] et je ne peux
Dire a ces braves gens, poussez vous donc un peu
Place aux jeunes en quelque sorte ».
La ville s'est donc engagée dans un processus long et complexe de reprise de 600 tombes perpétuelles abandonnées sur les 5000 existantes encore. Et c'est dans ce cadre que j'ai rencontré Serge Bertin, ethnologue mais aussi œil attentif à tous les monuments funéraires (C'est ICI). Il m'avait donc invité à ce colloque.... La politique mène à tout !
Dans les quelques échanges que j'ai pu avoir avec les élus de Beaumont-sur-Dême, Asnières-sur-Vègre ou encore Saint-Michel-de-Chavaignes, c'est que nous ne vivons pas dans le même monde dans la gestion de nos cimetières. Le Mans frappe les interlocuteurs par son «gigantisme », même si un processus de reprise est aussi lourd pour les autres communes que pour Le Mans.
Dans mon intervention, je m'engage à consulter l'avis de ces amoureux du patrimoine sur ces 600 concessions dont certaines contiennent des monuments vraiment dignes d'intérêt.


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