lundi 28 février 2011

Vive le commerce de proximité...





Cérémonie bien sympathique samedi 26 février rue des Cerisiers dans le quartier des Maillets où Suzanne et Pierre Monceaux célébraient leur départ à la retraite.
Client de longue date, j'ai pu apprécier tout le savoir-faire de Pierre Monceaux, artisan boucher. Sans l'appellation bio certes, mais quand on sait l'exigence qu'il portait dans le choix de ses bêtes, on pouvait s'en passer. De plus, amoureux de la race Aubrac, il allait jusqu'à les élever dans sa ferme de Savigné-l'Évêque. Et quiconque n'aura pas goûté sa pièce de « bœuf couronné » (dont il garde bien jalousement le secret) ou apprécié sa préparation du poulet en « crapaudine » ne pourra pas comprendre l'attachement de la clientèle à la famille Monceaux. Il sera aussi difficile d'oublier le sourire de Suzanne Monceaux toujours à l'écoute de sa clientèle et toujours prête à rendre service.
Les personnes présentes samedi rendaient hommage à deux artisans qui avaient su développer un commerce de proximité créant du lien social dans le quartier.
Difficile donc de ne pas faire un parallèle avec l'extension de « Family Village » dans la commune voisine de Ruaudin. J'ai été particulièrement surpris que notre collectivité cautionne l'extension en Commission départementale d'Aménagement Commercial alors qu'en 2006, elle s'était opposée à l'ouverture de la première tranche de « Family Village ».
Cette nouvelle zone comprendra 21 800 m² avec un Auchan de 5 000 m², une galerie marchande de 40 boutiques et 8 500 m² de moyennes surfaces. Excusez du peu...
Cela veut dire que l'on est en train de reproduire les erreurs commises dans cette immense zone commerciale Nord. Cette zone déshumanisée, avec ces milliers places de parking, est une verrue à l'entrée de notre ville et source de bouchons automobiles incessants sans compter la disparition sous le bitume des zones humides qui régulaient les crues de la Sarthe.
Mais la leçon n'a pas servi : nous sommes en train de refaire au Sud les erreurs commises au Nord. Alors que nous sommes en train d'essayer de régler les problèmes de circulation du pôle d'excellence sportive (Antarès, MMArena, vélodrome, hippodrome), il va encore falloir maintenant gérer l'afflux de véhicules supplémentaires sur l'avenue Gorges Durand et la ligne droite des Hunaudières.
Ce n'est pas cette conception de l'aménagement du territoire que je défends avec les élus Europe Écologie les Verts de notre ville.

samedi 26 février 2011

Où sont les femmes ?



La liste des candidates et des candidats pour les cantonales de 2011 est donc parue pour notre département (c'est ICI quand le site de la Préfecture est dans de bonnes dispositions). Elles et ils seront donc 92 à concourir.
La loi du 26 février 2008 a institué un suppléant ou une suppléante de sexe opposé aux candidats aux élections cantonales. Cette mesure, soit disant, censée améliorer la parité est, en fait, un leurre. Ainsi on constate que, sur les 92 candidates et candidats sarthois, 64 (70%) sont des hommes et 28 (30%) des femmes ! Drôle de parité, en effet ! Ce n'est pas ainsi qu'on améliorera la parité au Conseil Général de la Sarthe avec ses 32 hommes (80%) et 8 femmes (20%).
Mais l'analyse plus approfondie de cette répartition est encore plus intéressante quand on l'examine par partis !


La disproportion hommes-femmes ne surprend pas au niveau des candidates et des candidats présentés par l'UMP tellement nous en avons l'habitude, mais elle est beaucoup plus surprenante dans les listes du Parti Socialiste et Front de Gauche. Le discours tant entendu sur la parité chez ces deux partis ne serait que poudre aux yeux ?
La parité est une valeur fondamentale d'Europe Écologie les Verts et ces élections sont encore une preuve pour le démontrer. Il ne suffit pas de beaux discours pour affirmer son attachement à l'égalité homme-femme ; la première chose est de le démontrer dans ses actes et, aujourd'hui, Parti Socialiste et Front de Gauche ne sont pas dans les clous.
Mais quoi d'étonnant quand on sait que des frais de garde d'enfants de candidates et candidats à ces élections ne sont pas pris en compte dans les frais de campagne remboursés par l'État ? Par contre les 27 000 euros de frais de transport en FalconX de François Fillon pour soutenir le candidat UMP du canton d'Allonnes sont pris en charge par la République !
Les femmes doivent avoir toute leur place dans le combat politique, mais surtout pas à la manière des deux députées UMP du département. Entre Fabienne Labrette-Ménager, conseillère municipale, conseillère générale, vice-présidente du conseil général et députée et Béatrice Pavy, maire, vice-présidente d'une communauté de communes, conseillère générale, vice-présidente du Conseil général et députée, ces femmes n'ont pas d'exemple à donner... au moins dans le domaine du cumul !
Donc à la veille du 8 mars, prenez l'engagement de voter pour les candidates Europe Écologie les Verts !



vendredi 25 février 2011

Très « cher » François...



L'image du premier ministre François Fillon s'est encore dégradée hier avec les révélations de France Soir sur ses petites « virées » hebdomadaires à Solesmes dans son château de Beaucé.
En 1989,  François Fillon, député-maire à l'époque de Sablé-sur-Sarthe, a tout fait pour que  le TGV s'arrête dans sa ville alors qu'un TGV s'arrêtant dans une ville de 12 000 habitants est pour le moins étonnant. Mais rentrer le soir à Sablé en TGV, cela devait faire trop « peuple » !
Lui, d'habitude, si amoureux de la voiture puisqu'il nous gratifie régulièrement de tours de circuit des Vingt-Quatre Heures, a renoncé également à ce type de locomotion pour regagner Solesmes sous le prétexte qu'un premier ministre ne peut être coincé dans un embouteillage pour des raisons de sécurité. Défense de rire...
Non, François préfère le doux confort du Falcon 7X mis à disposition par l'armée de terre pour, d'après le quotidien France Soir, la modique somme de 27 000 euros, soit l'équivalent de 25 SMIC mensuels. Et, de plus, on nous parle de déplacements quasi-hebdomadaires... La République ne recule devant aucun sacrifice pour le châtelain de Solesmes.
Il m'étonnerait aussi beaucoup que le véhicule qui va effectuer les 45 km qui séparent l'aéroport d'Angers-Marcé à Solesmes ne soit pas un véhicule de la République !
Cet article de France Soir me conduit à deux remarques :
• alors que le 4 février 2011, François Fillon signait un décret affirmant que « les déplacements des membres du gouvernement pris en charge par l'État sont, à l'exception de tout autre, ceux réalisés au titre de leurs fonctions ministérielles », dans les mêmes temps il devait se rendre à Villacoublay prendre le Falcon 7X. Ce n'est pas lui qui parle de République vertueuse ?
• France Soir a effectué son enquête lors du week-end dernier des 19 et 20 février. Or, le 19 février, François Fillon était en campagne électorale à Pruillé-le-Chétif où il posait la première pierre de la maison de la petite enfance. N'y a-t-il pas conflit d'intérêt dans ce mélange des genres : utiliser un avion de la République soit disant pour une cérémonie officielle et, en fait,  venir soutenir le candidat UMP du canton d'Allonnes ?
Difficile de ne pas penser à Michel Meunier, candidat Europe Écologie les Verts sur ce canton, apiculteur à Pruillé-le-Chétif et qui se déplace à vélo ! Son site est ICI.
Et pour terminer, une petite note d'humour : un dessin de Steve Belliard, suppléant de Marie-laure Motreuil sur le canton de Le Mans-Est-Campagne (le site est )


mercredi 23 février 2011

Sinistrée... oui, sinistrée



C'est le terme que j'avais utilisé lors du dernier conseil municipal en parlant de l'Éducation nationale quand nous avions évoqué la suppression de 12 classes sur notre ville. Je ne pensais pas si bien dire quand je vois les conséquences dramatiques pour notre ville et pour notre département de la politique de François Fillon en matière d'éducation.
François Fillon supprime 16 000 postes d'enseignants dans l'enseignement public. Il sait donc que cela ne va passer tout seul. Il accorde donc de gracieuses primes aux recteurs et inspecteurs d'Académie, et aujourd'hui aux proviseurs et principaux. « Aidez-moi à calmer le jeu et je vous en serai reconnaissant avec quelques billets ! »



Quelques chefs d'établissement ne l'acceptent plus et ont réagi, hier, à Nantes : « Ce que l'on fait, c'est gérer la pénurie ! ».. Dans notre ville, également, la révolte gronde :
• Ce sont les conseils d'école, soutenus par les élus du Mans, qui refusent les regroupements. Il n'est pas difficile, en effet, de se rendre compte que cela n'a pour but que de masquer les suppressions de postes et augmentations d'effectifs en créant, par exemple, des classes grandes sections CP.
Dommage que Christophe Rouillon, maire PS de Coulaines, se sente obligé de soutenir la politique du gouvernement sur le sujet. Il faudra qu'il vienne expliquer sa position aux écoles mancelles de son canton !
• Ce sont les parents d'élèves des écoles Vivaldi-Bastié-Gounod-Moquet et des collèges Ronceray-Franck qui organisent une grève de l'école pour dénoncer les fermetures, les non-remplacements, etc.
• Ce sont les options facultatives qui disparaissent dans les collèges et lycées. Ce matin, on apprenait que 16 lycées de la région fermaient leur section latin.
• Ce sont les profs remplaçants recrutés par petite annonce sur le site du « Bon Coin »
• Ce sont les enseignants du lycée Sud qui n'acceptent pas la suppression de 10 postes dans leur établissement. Oui, vous avez bien lu : 10 postes ! Le site des ensignants, c'est ICI. Pour signer leur pétition, c'est
Partout, parents d'élèves, enseignants, chefs d'établissements constatent les ravages de la politique de François Fillon dans le monde de l'éducation. Nos enfants et petits-enfants ont droits à une éducation qui ne soit pas au rabais. Tout le monde n'a pas les moyens d'envoyer son fils dans un lycée français à l'étranger ou faire ses études à Saint-Michel-des-Perrais ou Sainte-Croix, là où il y a peu de risques de voir des suppressions de postes !
Et n'oublions pas surtout pas que ce sont les F. Labrette-Ménager, P. Touchard, D. Le Mener, B. Pavy, députés UMP, soutenus par les J.M. Geveaux, A. Pigeau, A. Beauchef, I. Pivron et V. Rivron qui sont les vrais responsables de cette politique de destruction de l'Éducation Nationale.

dimanche 20 février 2011

Les roses du Kenya...



Les roses, en cette période de fête si commerciale de la Saint-Valentin de lundi dernier, ont envahi fleuristes ou étals du marché. Ce qui surprend d'abord, c'est le prix de ces roses et de plus, en plein mois de février, mois peu propice à l'éclosion des fleurs.
Sauf, on le sait, que ces fleurs ont été produites au Kenya. Cette production s'ajoute à toutes celles qui ont été « expatriées » en Afrique comme les melons du Sénégal, les haricots verts épluchés du Kenya, etc. 
Le bilan carbone, n'en parlons pas, puisqu'il faut financer leur voyage en avion : une fleur coupée n'attend pas trop ! Autre chose à savoir :  les roses du Kenya vont transiter par le marché aux fleurs de Aalsmer aux Pays-Bas avant de revenir chez nos fleuristes manceaux.
Mais il y a encore plus grave : les cultures de roses au Kenya sont concentrées au bord du lac Navaisha. Et les cultures pompent sans aucune restriction l'eau du lac. Le lac s'assèche à une telle vitesse que l'on parle de sa disparition dans les 20 ans qui viennent.
Tout jardinier sait aussi qu'il n'est pas très facile d'avoir de beaux rosiers si sujets à l'oïdium, la chlorose ou la rouille.  Là-bas, au Kenya, l'utilisation d'engrais et de pesticides se fait en masse, accentuant la mort du lac.
Parmi les producteurs, une société allonnaise bien connue fait fortune en employant mille salariés et produisant 80 millions de roses. Ce producteur a par ailleurs obtenu le label « Fairtrade » de Max Havelaar ! Le fait de créer 1000 emplois rémunérés aux environs de 70 € dans une région  où l'emploi est rare y a fait beaucoup, mais cela nous permet aussi de nous interroger sur la certification Commerce Équitable.
L'élément produit (fleur au détriment de cultures vivrières), son transport, ses conséquences humaines (exposition aux pesticides) et environnementales (assèchement du lac) doivent nous interroger.
Faut-il exploiter une main d'œuvre (moins de 3 € par jour pour 46 heures de travail), assécher un lac et empoisonner une région par les intrants pour sauvegarder son entreprise, comme l'affirme le dirigeant de cette entreprise sarthoise ?
Claironner que les écologistes tuent l'emploi en Afrique en appelant au boycott de ces roses est le discours bien connu des grands producteurs horticoles du Kenya. Ils oublient de vous dire qu'ils ont délocalisé leur entreprise, non pas pour sauvegarder l'emploi, mais tout simplement pour augmenter leur bénéfice. Et le développement durable  de l'Afrique est bien le cadet de leur souci.

Annexes :
• l'état du lac Naivasha, c'est ICI
• le site du producteur sarthois, c'est
• le site de discussions sur le boycott des roses kenyanes, c'est ICI
• une video expliquant le problème : c'est .

jeudi 17 février 2011

Le programme Europe Écologie les Verts pour les cantonales




Le programme des candidats d'Europe Écologie Les Verts du département de la Sarthe est paru ce soir. Dans tous les domaines où le Conseil Général intervient, les écologistes ont des propositions à vous faire. Solidarité, transports, éducation, logement, activité économique, etc. venez découvrir leurs propositions en cliquant ICI
Je suis le suppléant d'Elen Debost sur le canton Le Mans-Nord-Campagne (Croix de Pierre, Maillets, Banjan, Bellevue - Coulaines - Saint Pavace - Neuville).
Notre site de campagne, c'est .

mercredi 16 février 2011

Cochons...



France Nature Environnement a lancé une campagne d'affichage avec des slogans si forts que les lobbys (RATP ou syndicat agricole FNSEA) ont essayé de l'enrayer par tous les moyens. Raison de plus d'en faire état et parmi les 6 affiches chocs, j'ai choisi celle-là :


Les raisons de ce choix sont simples : cette prise de vue me rappelle ma Bretagne natale et je ne serai pas étonné que cette photo ait été prise du côté d'une plage de Plestin-les-Grèves ou de Saint-Michel-en Grève envahies régulièrement par les algues vertes. Chaque année, je vois également petit à petit ces mêmes algues commencer à envahir les plages de ma commune natale Plougasnou et ses voisines Saint-Jean-du-Doigt, Guimaëc ou Locquirec. Le Trégor est en train de payer cash l'extension des porcheries. Plus personne ne se risque à boire de l'eau du robinet, empoisonnée par les nitrates dus aux épandages.
Personne n'a oublié la tentative de Marc le Fur, député UMP des Côtes d'Armor qui voulait faire voter un amendement à la loi de modernisation agricole permettant aux porcheries de passer de 450 à 2000 têtes sans étude d'impact ni enquête publique !
Ces dérives de l'agriculture productiviste ne touchent pas que la Bretagne. À Joué-en-Charnie, à l'ouest de notre département, l'association « Charnie Environnement » s'oppose à l'extension d'une porcherie (passage de 170 à 230 reproducteurs et engraissement de 2150 porcs charcutiers). Le plan d'épandage des lisiers est en zone très sensible (Zone Natura 2000 ). L'association a lancé une pétition. c'est ICI.


mardi 15 février 2011

De l'utilité du casque...



On le sait pourtant... ça arrive quand on ne s'y attend pas. La pratique quotidienne du vélo nous apprend à anticiper, mais un jour....
Et ce jour c'était hier : en revenant de la plénière du Conseil de Quartier Est sur la jeunesse, sur la piste cyclable près de Saint-Martin, une bande blanche pour prévenir les mal-voyants du trajet du tram, un peu de pluie qui la rend glissante, le pneu dérape et c'est la gamelle ! Lourde chute car non anticipée..
Pompiers, Police, Urgences pour constater que rien n'est cassé, mais le genou n'a pas apprécié et aujourd'hui il ressemble plus à un potimarron qu'un producteur bio ne renierait pas !
Mon passage de deux heures aux urgences m'a permis de retrouver l'atmosphère tant décrite par l'urgentiste Patrick Peilloux : cris, douleurs, attente, insultes... et l'infinie patience du monde hospitalier. J'ai pu ainsi discuter avec infirmières et infirmiers, inquiets de la politique des mesures d'austérité qui sont prises au niveau de l'hôpital. Et, puisque l'un deux est lecteur de mon blog et que je lui ai promis, je tiens donc à évoquer la menace de la suppression de 100 postes sur l'hôpital du Mans, des conséquences pour les différents services et en particulier, de celui des urgences.
Pour conclure, je sais qu'il y a un débat fort sur le port ou non du casque dans les associations de cyclistes. Hier, ma tête a heurté violemment le bitume et je pense que je ne serais pas là aujourd'hui à vous raconter mes mésaventures si je n'avais pas porté de casque.

dimanche 13 février 2011

MMArena en vélo...



C'était décidé depuis longtemps. C'est en vélo que je me suis rendu hier à la MMArena pour le deuxième match. Place des Maillets - MMArena : 8 km et 25 minutes. Aucun problème à l'aller (il était 13 heures), sauf, bien sûr, la disparition impromptue  de la piste cyclable avenue Georges Durand au feu du boulevard des Glonnières parce que l'on a maintenu 5 ou 6 places de stationnement pour voitures. Il faudra un jour faire disparaître ce coupe-gorge pour cyclistes. Imaginez une file réservée aux voitures interrompue d'une seul coup par des arceaux de stationnement de vélos !
À l'arrivée au raccordement du Chemin aux Bœufs, deux agents du service de gardiennage sont là pour m'aiguiller : aucun problème. Je constate que les arceaux de stationnement vélos absents lors de l'inauguration ont été posés. 


Un petit regret : ils sont assez loin des entrées. Aussi je décide de squatter une place à l'emplacement des deux roues motorisés plus proches.


Match un peu soporifique dans une MMArena à moitié pleine.


J'en profite pour photographier les places pour personnes à mobilité réduite. La volonté d'intégration dans le public avec son accompagnateur plutôt que de les rassembler dans un  même lieu comme à Antarès  est une réussite totale.


Le retour à la maison se révèle beaucoup plus rock-and-roll : rejoindre l'avenue Georges Durand relève de l'exploit, même à vélo. Je pensais être tranquille après avoir rejoint la bande cyclable. Que nenni ! 
La bande cyclable est, bien sûr, utilisée par les motos et les scooters qui doublent à droite et le comble : je me fais klaxonner et insulter par un motard parce que je ne vais pas assez vite à son gré. Je n'en reviens pas !
Et pourtant.... la Maserati immatriculée 75 (ça se remarque !) que j'avais repérée à la sortie du stade ne me redoublera que sur la place des Jacobins ! Quand je vous dis que le vélo est le meilleur moyen d'aller au stade ! Plus rapide qu'une Maserati dans la cité des 24 heures !

vendredi 11 février 2011

Et toujours le même refrain...



11h15 ce matin rue des Maillets près de l'arrêt de bus Abraham :


Le trottoir n'est plus accessible : aucun arrêté affiché, aucune déviation pour les piétons. Pourquoi se gêner ? Une maman et une poussette hésitent une bonne minute avant de s'engager et se retrouvent face à une automobile qui remonte la rue des Maillets. Une personne âgée n'est guère plus rassurée...
Scène de la vie quotidienne au Mans, ville où le véhicule moteur est roi...

jeudi 10 février 2011

François l'Égyptien...



Comment passer à côté de « l'information » qui fait la une des quotidiens hier et aujourd'hui ?
Beaucoup d'entre nous ne comprenaient pas l'empressement qu'avait François Fillon à défendre le quasi-indéfendable : l'excursion tunisienne de sa ministre des Affaires étrangères,  Mme Alliot-Marie. Maintenant on sait.
Le Sarthois François Fillon, celui qui donne l'image du politique rigoureux et vertueux, celui qui rappelait récemment à l'ordre sa secrétaire d'État Jeannette Bougrad pour sa déclaration sur Moubarak, a été pris les doigts dans le pot de confiture !
Son image de ministre désintéressé et intègre est bien écornée depuis que l'on a appris les détails de son escapade égyptienne. Le Falcon pour le trajet Assouan-Paris (9 400 € l'heure de vol) est resté stationné 10 jours sur le tarmac d'Assouan et la suite (pilotes et gardes du corps) hébergée dans un hôtel 5 étoiles. Ça faire cher de l'escapade ! Et que l'on ne vienne pas me dire que notre « cher » François a réglé l'intégralité des frais...
Le reste du séjour, lui, n'a rien coûté à la République française.. ouf ! Transport dans l'avion de Moubarak à Abou Simbel, descente du Nil, hébergement sur l'île Éléphantine... tout ça payé par Moubarak.
Ce qui me gêne dans cette histoire, c'est que les médias préfèrent focaliser sur les rapports compliqués entre la France et la dictature Moubarak.
Ce que j'aurais aimé trouver dans la presse, c'est une analyse politique d'une situation où François Fillon, Premier Ministre français,  n'éprouve aucune gêne à être reçu avec toute sa famille comme un pacha dans un pays ou un habitant sur deux vit sous le seuil de pauvreté ! Encore un bel exemple donné par « le pays des Droits de l'Homme » !
Une fois n'est pas coutume, je vais emprunter à Jean-Luc Mélenchon le titre de son dernier bouquin : « Qu'ils s'en aillent, tous ! ». Et vite...

mardi 8 février 2011

Vidéo-surveillance : encore et encore...



On ne peut nier l'évidence : les feux de poubelles et voitures ont eu tendance à se multiplier ce week-end et en tant qu'élu présent dans les quartiers, je constate des réactions inquiètes de la part de mes concitoyens.
L'opposition municipale UMP par I. Pivron, sur son blog, et V. Rivron, par l'intermédiaire de la presse, se déchaînent et rendent bien évidemment notre majorité municipale responsable de la situation.
J'ai voté en conseil  municipal toutes les mesures proposées par Christophe Counil, adjoint chargé de la tranquillité et donc, je suis totalement solidaire avec lui dans la politique menée.
La façon dont il est mis en cause est symptomatique de la stratégie électorale de l'UMP : Nicolas Sarkozy livre à la vindicte publique le monde judiciaire. De la même façon,Véronique Rivron essaye de faire la même chose avec la politique municipale en matière de tranquillité.
Ce qu'elle omet de dire, c'est qu'elle porte avec l'UMP la responsabilité de la suppression de milliers de postes de fonctionnaires aussi bien dans le monde de la Justice que de celui de la Police.
Ce qu'elle propose à la place : des caméras de vidéo-surveillance... sur « les points sensibles ». C'est quoi un point sensible ? Une poubelle...  ? Ou encore sur les « zones animées ». C'est quoi une zone animée ? Un endroit fréquenté par la jeunesse. Il va en falloir quelques unes caméras.... mais, j'oubliais, notre nouveau préfet est prêt à les financer...
Véronique Rivron n'ira pas jusqu'à expliquer à son électorat du Mans Centre que l'augmentation des incivilités dans le centre est la conséquence de la diminution des effectifs de la police nationale. pas plus elle ne rappellera que celui qui dirige la politique de la sécurité de notre pays depuis presque 10 ans s'appelle Nicolas Sarkozy. Elle préfère se transformer en agent commercial sarkozyste pour placer ses caméras de vidéo-surveillance !
La position de la candidate UMP n'étonne pas, mais ce qui me navre plus c'est de voir Françoise Dubois, la candidate du parti Socialiste sur le même canton,  lui emboîter le pas !
Préconiser une « vidéo-protection nocturne, dissuasive pour empêcher les actes de malveillance comme les vitrines brisées en centre-ville » relève d'un clientélisme auquel j'ai vraiment dû mal à m'habituer.
Et puisqu'on parle de la vidéo-surveillance, un clin d'œil à la CNL des Sablons qui est venue me remercier de ma prise de position récente contre la mise en place de la vidéo-surveillance dans ce quartier. Ça fait chaud au cœur...

vendredi 4 février 2011

Le Pré : on va où, là ?



De passage hier place du Pré, j'ai pu constater la disparition de l'aménagement dont j'avais vanté l'efficacité : des potelets placés devant l'église libérant l'entrée de l'église (voir photo ci-dessous). J'avais été alerté, en effet, par une famille qui me signalait qu'un corbillard avait eu toutes les difficultés du monde pour accéder à l'entrée de l'église du fait de stationnements abusifs de voitures.


Le service voirie avait ré-aménagé la circulation  sur la place, trop souvent traversée à pleine vitesse par des voitures en mal de raccourcis. Hier plus rien ! Je m'en suis donc ouvert au vice-président Transports Le Mans Métropole Jean-Louis Prigent, lequel m'a appris que le Maire-Président les avait fait enlever suite à des protestations de riverains (?) qui se plaignaient de la disparition de 12 places de parking. Je ne vais surtout pas dire que ces riverains ont pu être encouragés par un élu du quartier peu favorable à cette mesure ! Solidarité  politique oblige !
Il en résulte qu'une fois de plus la voiture-reine a encore gagné...  et cette place devant un monument historique classé va retrouver sa vocation : parking !


Je suis en colère par ce qui vient de se passer : 12 places de supprimées et c'est la révolution. Ok ! Aura-ton le même courage politique pour rétablir les rues piétonnes rue de Bolton, carrefour de la Sirène, rue des  Jacobins, rue des Minimes ou encore du Docteur Leroy et boulevard Levasseur car j'affirme aujourd'hui qu'elles n'existent plus tant elles sont squattées par les véhicules à moteur ?
Jean-Louis Prigent, lui aussi un peu amer vient de m'envoyer un mail qui traduit ses états d'âme. Je lui laisse bien volontiers la parole :
« Automobilistes manceaux, dormez tranquilles, amateurs du patrimoine, passez votre chemin.

Il y a 15 ans la devise de notre ville était "Le Mans, la ville de l'automobile". Aujourd'hui j'espérais que cette époque était révolue et que l'on avait compris que la voiture, moyen de transport parfaitement adapté à certaines occasions, prenait vraiment trop de place en ville et devait s'effacer un peu (je dis bien "un peu") pour améliorer le cadre de vie des citadins. Qui peut nier les problèmes de bruit, de pollution, de sécurité, de surconsommation énergétique, d'encombrement des voies, des places et des trottoirs que nous subissons par notre soumission à la "bagnole reine" ?

 Récemment, un petit pas a été fait sur la place du Pré pour rendre un peu d'espace public à autre chose que des autos. À la demande de la paroisse, les services de la communauté urbaine, avec mon accord, ont dégagé un parvis devant l'église, empêchant tout véhicule d'y pénétrer en dehors des cérémonies. Je suis parfaitement athée, mais j'ai quand même vite admis qu'un corbillard qui ne peut même pas accéder à la porte d'une église, ce n'est pas bien.
Mais, je dois bien l'avouer, mon enthousiasme volontaire a été motivé bien plus par la volonté de civiliser une circulation et un stationnement anarchiques et surtout, surtout, le fait que nous offrions jusqu'alors l'image déplorable d'un monument historique classé englué dans des bagnoles !
Hélas, supprimer un douzaine de places de stationnement est encore aujourd'hui au Mans un crime de lèse-majesté-automobile. Devant les protestation de riverains criant au scandale, monsieur le maire a ordonné le démontage de l'aménagement et, croyez-moi, j'en suis sincèrement navré.
Comment  vouloir jouer dans la cour des grands en faisant la promotion du Mans, ville d'Art et d'Histoire, une cité au patrimoine exceptionnel revendiquant une inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, et laisser nos perles patrimoniales gâchées par des centaines d'automobiles ? C'est un casse-tête, pour des touristes et amoureux de belles architectures, de prendre des photos sans être en permanence gênés par des autos et cela, un peu partout : l'église du Pré, l'hôtel de ville, l'hôtel-dieu Coeffort, le Pilier rouge, la cathédrale vue des Jacobins, la statue de Chanzy, la façade du Carré Plantagenêt, l'église de la Couture, et j'en passe !
Alors stop, soyons volontaires et faisons la chasse à ces stationnements indignes de notre belle ville ! Redonnons nos places, placettes et squares aux promeneurs, aux chalands, aux jeux d'enfants, aux touristes et aux joueurs de pétanque ... !
Il y a des solutions pour permettre aux mancelles et au manceaux de ne plus avoir 2 ou 3 voitures par foyer, puis de garer leur automobile pas trop loin de chez eux sans que nous soyons submergés. Q'on ne me fasse pas dire que je suis "anti-bagnole", j'en ai une et je m'en sers régulièrement dès lors que je n'ai pas de solution alternative, mais croyez-moi, on peut se désintoxiquer et vite prendre plaisir à faire tous les trajets de moins de 2 ou 3 km à pied et au delà en tramway, en bus, à vélo ou à roller ; la voiture est une facilité et une vraie liberté (qui empiète cependant sur celle des autres) mais c'est bien souvent aussi une contrainte (ne serait-ce que pour la garer !). Savoir l'utiliser uniquement quand c'est nécessaire devient une véritable source d'apaisement. Cet apaisement de chacun peut mener à la sérénité retrouvée de toute notre ville désormais "Une sacré Nature ! ".

mercredi 2 février 2011

Rois mages.... et cantonales


La vie des piétons était devenue très difficile place des Jacobins depuis l'ouverture du chantier du futur espace culturel des Jacobins. Lors de ma lettre au Père Noël du 24 décembre (c'est ICI ), je réclamais un passage piéton le long de celui-ci.
Je pensais que le Père Noël m'avait oublié et  quand je rencontrais les membres de la commission Transports du Conseil de Quartier Centre ou le représentant de « Nous les piétons », je faisais de grands détours...
J'ai espéré un peu durant les étrennes... rien non plus...  Restaient les rois mages et l'Épiphanie... Eh bien, Gaspard, Melchior et Balthazar ont entendu mon appel et depuis deux ou trois jours, nous l'avons notre cheminement piéton. Je vais pouvoir rouler à nouveau des mécaniques....



Conférence de presse importante ce matin au local d'Europe Écologie les Verts : Florence Pain, secrétaire départementale et Samuel Gonthier, directeur de campagne présentaient nos candidats aux prochaines élections cantonales. Six candidates et sept candidats porteront les couleurs d'Europe Écologie Les Verts dans le département. 


Regrets bien sûr que toutes les forces de gauche n'aient pas été rassemblées du fait de l'intransigeance du Parti Socialiste pour faire basculer le département à gauche. Samuel rappelle toutefois l'accord réalisé avec le Front de Gauche : soutien de celui-ci à nos deux candidats Jean-Christophe Gavallet sur Montfort-le-Gesnois et Jean Pierre Villette sur Saint-Paterne contre un soutien de notre part de Luc-Marie Faburel à Mamers et M. Bruno Brochard sur Marolles-les-Braults.
Florence rappelle aussi qu'Europe Écologie a souhaité un accord global avec le Parti Socialiste qui portait sur le premier tour, le second tour et le programme. Accord qui avait été refusé et que le Parti Socialiste ne pouvait se prévaloir d'un « désistement républicain » entre nos deux formations au second tour.
Nos candidats : Allonnes : Michel Meunier et Annette Métivier, Conlie : Catherine Gouhier et Samuel Guy, Le Grand Lucé : Sophie Dugué et Thierry Pradier, Le Lude : Hervé Bois et Laurence Lecourt, Le Mans-Centre : Isabelle Sévère et Bertrand Coudreau, Le Mans Est-Campagne : Marie-Laure Motreuil et Stève Belliard, Le Mans Nord-Campagne : Elen Debost et Yves Ollivier, Le Mans Nord-Ouest : Bernard Vétillard et Anne-Marie Choisne, Le Mans Sud-Est : Florence Pain et Rémy Batiot, Malicorne : Gaël Lagneau et Colette Mazuc, Montfort-le-Gesnois : Jean-Christophe Gavallet et Delphine Sinou, Sablé-sur-Sarthe : Alexis Braud et Anne Marguet, Saint-Paterne : Jean-Pierre Villette et Sophie Bringuy.