mercredi 27 avril 2011

Visites de quartier : c'est reparti !



Hier mardi était le jour de reprise des visites de quartier. Quelques trente personnes étaient présentes, donc un peu moins que l'habitude. Effet « vacances scolaires » ?
Départ de « la Casquette » pour traverser le bas de Bellevue avec une rencontre bien sympa avec une famille yougoslave pour emprunter ensuite une partie de la nouvelle « coulée verte » qui mène du parc Banjan à la Sarthe.
Nous passons à l'angle de la rue Paul Louis Jacques et de la rue de Banjan où un rond-point serait à l'étude ainsi que la maison de quartier tant attendue par le conseil de quartier Nord-Est.


Je suis obligé d'écourter un peu la balade prévue car le soleil nous a fait musarder. Nous entreprenons la dure remontée vers les hauts de Bellevue. Le maire me faisait remarquer la quiétude du quartier et la douceur d'y vivre avant que nous soyons vivement interpellés par un habitant réclamant l'abattage de 4 pins qui ont l'outrecuidance de faire tomber leurs aiguilles dans son jardin...


Retour à « la Casquette » pour évoquer les problèmes non rencontrés pendant notre visite. le problème majeur reste celui de la fermeture du parc Banjan le soir. Tous les habitants reconnaissent la beauté du parc et son embellissement par les services de la ville, mais certains regrettent les « bandes de jeunes »  qui le fréquentent le soir.



Débat passionné entre les partisans de la fermeture et ceux qui acceptent ces jeunes un peu bruyants en avouant avoir commis les mêmes bêtises quand ils étaient un peu plus jeunes.

lundi 25 avril 2011

Voiture... quand tu nous tiens !



Dans l'édition du Maine-Libre du samedi 23 avril, dans la rubrique « Le Mans que j'aime » Bruno Vandestick, animateur à France Bleu Maine, se plaint du fait que la ville du Mans serait la cible d'un soi-disant lobbying « sans voiture ».
Et il n'y va pas par quatre chemins. Morceaux choisis :
• « On ne peut pas condamner une ville à être sans voitures. Il y a des gens qui ont besoin de leur voiture pour travailler, même pour se déplacer naturellement. Autrement c'est condamner la vie dans le centre ».
• « Il faut quand même considérer que la contribution financière des automobilistes est trop importante pour ne pas les respecter ».
• «La TVA roule en voiture ».
• « La croissance dépend quand même pour partie de l'automobile. Sur ce sujet, il faut arrêter d'être hypocrite. On ne prend pas sa voiture pour rejeter du CO2 ».
• « Par des plaques de bronze, on s'approprie la gloire des pilotes qui ont couru les 24 heures du Mans et qui ont fait la gloire...du Mans. Et on refuse les voitures en ville ! »
Si on ne savait pas que Bruno Vandestick travaillait au service de communication de l'Automobile Club de l'Ouest (A.C.O.) et qu'il était le speaker officiel des 24 heures du Mans, nous aurions de quoi être surpris ! S'il subodore l'existence d'un lobby anti-voiture, lui ne peut se cacher d'appartenir à celui du tout-voiture !
Alors quelques réponses : 
• Bruno Vandestick se plaint du manque de places de stationnement : il existe pourtant  près de 3000 places dans les parkings souterrains de la ville et de plus, la ville du Mans est encore une des rares à proposer du stationnement gratuit en centre ville !
• Il affirme que l'on refuse les voitures en ville... j'espère que c'est un lapsus ! Avenue du Panorama, c'est encore en ville et je pense que les 25 000 spectateurs présents à la journée de test des 24 heures hier dimanche, ne sont pas tous venus en tramway ou en transports en commun. S'il parle du centre-ville, la voiture est loin d'y être interdite et je l'invite quand il le désire pour une balade rue de Bolton ou rue de l'Étoile où il pourra constater comment les automobiles envahissent les rues pourtant piétonnes et où certains commerçants stationnent en toute impunité et gratuitement toute la journée.
• Puisqu'il aime le vélo, je l'invite également à un petit tour dans notre ville pour voir  comment les bandes cyclables sont devenues trop souvent des places de stationnement pour automobiles...
• Prendre sa voiture pour « se déplacer naturellement ». C'est quoi le naturel ? Il me semblait que le plus naturel, c'était la marche... si les déplacements sont un peu plus longs, le vélo ou les transports en commun... l'automobile ne vient bien qu'après ! Certes, on ne prend pas sa voiture pour rejeter du CO2, mais en la prenant, désolé, on en rejette... et des particules fines avec...
• Oser affirmer que « le sans-voiture est une mode lobbying » alors que nos visites de quartiers et les commissions transports des Conseils de Quartiers ne cessent de traiter des questions liées à des problèmes automobiles (vitesse, nuisances sonores, stationnements anarchiques, etc.) ; c'est pour le moins tendancieux !
Le Mans a vécu 100 ans de culture « automobile » (Bollée, Renault, 24 heures, etc.) où tout lui était dû. Aujourd'hui, le prix du pétrole et la préservation de l'environnement, entre autres choses, ont amené chacun à prendre conscience de l'urgente nécessité de changer cette culture pour aller vers celle des transports en commun et des transports doux. De plus, il n'a jamais été question de ville sans voitures que je sache ;  l'automobile a sa place, mais pas plus que sa place.
Pour conclure, lorsque Bruno Vandestick affirme : « Au Mans, d'un point à un autre, le trajet peut ne pas être le même à l'aller et au retour. Ce qui doit apparaître comme étonnant à un étranger du Mans et peut-être pire à un étranger d'ailleurs », je lui répondrai que c'est normal car les sens uniques existent depuis longtemps au Mans comme ailleurs .... pour fluidifier la circulation automobile !

samedi 23 avril 2011

Anniversaire et inauguration



Vingt ans déjà ! Le Lycée Marguerite Yourcenar a vingt ans ! Il a fêté son anniversaire en deux épisodes. Ce matin, cérémonie officielle et hier soir, repas anniversaire en présence de toutes celles et toutes ceux qui ont participé à sa jeune histoire.


Je me souviens encore de son inauguration en 1990 en présence du Président de Région qui s'appelait Olivier Guichard. Je venais d'être nommé à ce lycée comme professeur de mathématiques et le proviseur d'alors, madame Delbègue, m'avait chargé de mettre en place l'équipement informatique. Donc content de retrouver les « Yourcenar canal historique » comme un jeune collègue appelle celles et ceux qui ont fait l'ouverture...
Difficile aussi d'oublier qu'il fut construit sur l'emplacement des anciennes usines Carel et Fouché. Les ouvriers y construisaient alors des wagons. Et « les Carel » n'avaient pas la réputation d'être des tendres dans les luttes syndicales.
Aujourd'hui samedi  c'était l'inauguration du nouveau parc « Parc à Fourrages » à Pontlieue. Il était très attendu. Son élaboration a été faite dans les délais, même si son inauguration a été un peu reculée afin que  la végétation soit présente.



Beaucoup de monde et ambiance sympa. Tous les Conseils de Quartiers étaient présents et la fanfare de Pontlieue animait la fête :


Le succès des jets d'eau du parc Monod a fait école et il a été reproduit dans ce nouveau parc mais un petit couac quand il a fallu les mettre en route : les pompes ont fait grève au grand désespoir des enfants qui se trouvaient là et qui se réjouissaient déjà de la douche salvatrice avec la chaleur régnant sur notre ville... Ce n'est que partie remise !


Mais cela n'a pas empêché le maire et les élus de chanter avec la fanfare. J'espère que les orages annoncés ce soir ne sont pas liés à l'événement...


jeudi 21 avril 2011

La totale inconséquence...



Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, a annoncé hier la mise en place de « patrouilleurs »  :
 « À la rentrée de septembreles Français verront plus de policiers sur la voie publique et pourront s'adresser à eux ». Défense de prononcer le mot « police de proximité », terme inventé par le gouvernement Jospin. Défense de rire aussi... souvenez-vous : le 3 février 2003 à Toulouse, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, mettait à mort la police de proximité :



Serait-ce le début de la reconnaissance d'un échec total en matière de sécurité ? Celui qui préconisait la vidéo-surveillance à tout crin prône aujourd'hui la présence humaine !
Étonnant, non ? Mais nous sommes tellement habitués à une politique basée essentiellement sur des effets d'annonces que cela ne nous étonne plus !
Dans notre ville, la suppression de la police de proximité (personne n'a oublié, entre autres, la suppression du poste de police de l'Épine) et la réduction de fonctionnaires de police ont amené une recrudescence d'incivilités dues, pour une grande partie, à de très jeunes mineurs.
Il est donc essentiel de recréer du lien social dans les quartiers et une réelle police de proximité peut y contribuer en développant une réelle politique de prévention.
Mais il faudrait pour cela dépasser le stade de l'annonce à la Claude Guéant. Et ce n'est pas en en supprimant 3500 postes dans les trois ans à venir, comme l'a annoncé son prédécesseur Brice Hortefeux, que l'on y arrivera.. Pour avoir une image de la situation « sarthoise », je fais une division par 100... soit 35 postes en moins dans les trois ans qui viennent.
Une réelle police de proximité, au contraire, ne peut vivre qu'en mettant des hommes sur le terrain et pour cela on a besoin de fonctionnaires... 
Je suis certain que l'annonce de Claude Guéant ne sera, une fois de plus, que feu de paille...

lundi 18 avril 2011

Non, la voiture électrique n’est pas la solution…




Voici la tribune que nous, Catherine Gouhier et moi-même, avons envoyée à la presse ce matin :

Non, la voiture électrique n’est pas la solution…

Jeudi dernier, notre maire, Jean-Claude Boulard, essayait une voiture électrique Renault avant d’en faire l’apologie : « C’est l’avenir, incontestablement. La santé des villes et de leurs habitants passe par la voiture électrique ».
Cette présentation s’est faite sans nous, adjoints au maire Verts du Mans car, à aucun moment, nous n’avons été ni invités ni même conviés à la présentation. Ce qui est un peu dommage car nous aurions aimé nous faire entendre.
 Non, la voiture électrique n’est pas la solution pour au moins quatre raisons :

• 75 % de l’énergie nécessaire à son fonctionnement sera produite par l’énergie nucléaire. Une généralisation de l’électrification du parc automobile amènerait donc la construction de nouvelles centrales nucléaires.

• Les batteries équipant ces véhicules sont à base de lithium. Ce métal, provient le plus souvent d’Amérique du Sud, il coûte cher du fait de son extraction et de sa production par électrolyse. Il faut, en effet, 14 kg de carbonate de lithium pour une batterie de voiture électrique. Entre 2004 et 2008, le prix du lithium a été multiplié par 4.

• Un embouteillage de voitures électriques restera toujours un embouteillage. Notre ville doit continuer à investir dans le développement de transports en commun et de transports doux. La deuxième ligne de tram vers Bellevue et le Bus à haute qualité de services entre Allonnes et la Gare du Mans sont d’excellents exemples, mais il faut aussi que notre collectivité soit beaucoup plus novatrice dans le domaine des déplacements vélo.

• Les bornes électriques de recharge rapide sont très coûteuses : 10 000 € l’unité. Et les constructeurs souhaiteraient que leur installation soit prise en charge par notre collectivité, soutenus en cela par l’UMP locale qui réclame déjà que la collectivité participe « au déploiement d'infrastructures de recharges électriques ». Il est trop facile pour les constructeurs de se décharger sur les collectivités locales du problème de la distribution de l’énergie nécessaire au fonctionnement des véhicules électriques.

Nous sommes conscients qu’il sera bientôt difficile de résister au déferlement des véhicules électriques et les projets de leur développement sur Le Mans Métropole sont effectivement intéressants en terme d’économie et d’emploi.
Cependant, ils ne peuvent qu'être accompagnés d’une réelle politique nationale de sortie du nucléaire et de valorisation du potentiel énergétique de notre territoire en terme de solaire, éolien, géothermie  et autres énergies renouvelables pour les alimenter. Car n’oublions jamais qu’au bout de la prise, il y a une centrale. Et même si nous ne « salissons plus nos murs et nous ne goudronnons plus nos poumons », nous augmentons le risque d’être irradiés.

Catherine Gouhier
Yves Ollivier
Adjoints au Maire du Mans Europe-Écologie Les Verts

samedi 16 avril 2011

Bellevue... voit rouge !



De jour en jour, nous voyons les conséquences du sabotage, car il n'y a pas d'autre mot, du service public dans notre ville. Dans la santé  d'abord : la récente grève très suivie aux urgences pédiatriques de l'Hôpital dénonçait le manque criant de personnel et l'épuisement des salariés face à cette carence. Police et justice ensuite où le manque de fonctionnaires sur le terrain se fait cruellement sentir, causant une montée des incivilités.
Enfin, l'Éducation Nationale où toutes les écoles, tous les collèges et lycées sont frappés. Après les 11 postes d'enseignants du lycée sud, les 42 classes primaires supprimées dans le département,  les moyens en baisse dans les collèges (Champagné, Ronceray, etc.), voici 3 postes de Conseillers Principaux d'Éducation (CPE) qui disparaissent : Lycée Sud, Lycée Montesquieu et Lycée Bellevue.



Et au Lycée Bellevue, cette mesure ne passe pas. Après une occupation de l'internat jeudi matin, les enseignants et les parents d'élèves ont convié les membres du Conseil d'Administration dont je fais partie à boycotter la séance de vendredi soir et nous ont invités à leur assemblée générale.
La mesure de suppression d'un poste de CPE au lycée Bellevue est d'autant plus aberrante qu'elle a été prise visiblement sans connaître les spécificités de l'établissement (2 sites) et pire, en le confondant avec l'établissement voisin, le lycée Montesquieu. Les élèves ne sont pas restés inactifs non plus, puisqu'ils ont organisé un freeze silencieux lors de la venue d'un inspecteur dans l'établissement.
Lors de cette assemblée générale, il a été acté de poursuivre le mouvement avec entre autres un rassemblement spectaculaire mercredi prochain à 17 heures place de la République.
Pour suivre le mouvement en direct, les enseignants et parents d'élèves ont ouvert un blog. C'est ICI.

vendredi 15 avril 2011

C'est la semaine du propre...



La semaine « Faites du propre » vient de commencer : l'entrée en matière a eu lieu mercredi au parc Monod avec sa présentation par Rolande Lancien, véritable cheville ouvrière de l'opération. Les conseils de quartier, avec leur action de popularisation, sont très impliqués et hier, jeudi, j'ai assisté à la visite de la déchetterie de Sargé avec le Conseil de Quartier Nord-Est.
Il est 10 heures et nous sommes tous surpris par le nombre d'utilisateurs. Preuve s'il en était que cette déchetterie correspondait bien à un besoin, preuve aussi qu'elle commence a être connue.


En fait, c'est un point d'apport volontaire où les agents organisent le tri sélectif. Ensuite, les déchets organisés par catégories sont dispatchés chez les « recycleurs ». Et là, je pense qu'il y a peut-être (je ne connais pas tous les aboutissants) des améliorations à apporter. J'apprends, en effet, que tous les déchets dits dangereux (aérosols, peintures, déchets pharmaceutiques, etc.) sont transférés à Mortagne (100 km) pour un nouveau tri... et un nouveau dispatching ! Pourquoi un nouvel intermédiaire ?
Autre point : je me suis rendu à la déchetterie à vélo (4,5 km de la Croix-de-Pierre) par l'ancien petit chemin qui prolongeait le chemin du Villaret pour aller à Sargé et qui a été coupé par la rocade. Le chemin existe toujours mais il faut l'emprunter après le pont sur la rocade au niveau du passage pour piétons :





Balade très sympa sur ce chemin champêtre qui vous conduit route du Chêne sur la commune de Sargé. Cette route, avec très peu de passages automobiles, vous conduit d'une part à la zone artisanale de la Pointe (Déchetterie, Fenouil, Botanic, etc.) et ensuite au bourg de Sargé.
Ne serait-ce pas une solution pour la liaison cycliste Le Mans-Sargé plutôt que d'aménager la « dangereuse » route de Bonnétable ?
La liaison partirait de la Croix-de-Pierre, rue des Victimes du Nazisme (bande cyclable à aménager), rue d'Isaac (où la bande existe sur 90 % de la rue), passerait par le chemin évoqué ci-dessus, puis rue du Chêne qui pourrait passer en zone 30, qui permettrait une cohabitation entre automobiles et vélos jusqu'à Sargé.

mardi 12 avril 2011

Le Mans... ville du Monde.



Voilà donc le printemps et avec, la multiplication des échanges entre nos collèges et lycées avec leurs homologues européens. Il ne se passe plus maintenant une semaine sans que je reçoive une ou deux délégations européennes et leurs correspondants.
Aujourd'hui, c'étaient des jeunes espagnols de Baena, ville d'Andalousie accueillis par les élèves du collège Villaret. Je les surprends un peu en leur parlant de la « Nunez del Prado », célèbre huile d'olive bio de leur ville, peut-être la plus connue au monde !



La semaine dernière, c'étaient des lycéens danois de Copenhague reçus par les élèves du Lycée Touchard, des lycéens norvégiens reçus par ceux du Lycée H. Boucher.
Mais il n'y pas que l'Europe : après-demain, ce seront des lycéens américains de Greenville et la semaine prochaine des lycéens australiens de Canberra. Tous ces jeunes découvrent notre vieille ville et finissent, en général, leur visite par un petit tour à la mairie. Je les accueille au nom de notre collectivité, prouvant l'attachement du Mans à son côté international et j'avoue que je ne déteste pas vanter les mérites de notre ville.
Hier, je recevais également des journalistes de Rostov venus faire un reportage sur notre ville dans le cadre du 30ème   anniversaire du jumelage. Le fait que je me déplace en bicyclette les a beaucoup surpris... 
J'ai retrouvé également mon maire qui m'a raconté comment notre ville contribuait également au développement au Burundi à travers une collaboration avec l'école des géomètres-topographes pour y établir un cadastre et avec le milieu hospitalier en recevant quatre médecins burundais. Peu de temps après, je rencontrais Willy Colin, journaliste au Mans et membre de « Radios sans frontières » qui me parlait d'un projet de radio également au Burundi.
Cet après-midi, je travaillerai sur une prochaine délibération du Conseil Municipal permettant de recevoir, comme chaque année, une vingtaine d'enfants des camps sahraouis.
Oui, Le Mans est bien une ville du monde !

samedi 9 avril 2011

Le devenir du stade Léon Bollée



Assurer l'intérim du maire pendant une semaine m'a éloigné de mon blog cette semaine. Entre les concertations pour la deuxième ligne de tramway et la grève à Le Mans Habitat, les réunions se sont multipliées et ne m'ont laissé guère de temps.
Ce matin, je retrouve donc des activités plus propres à ma délégation en recevant le bureau du Conseil de Quartier Nord-Ouest. Celui-ci a voulu que je l'accompagne à l'ancien stade Léon Bollée pour expliquer son devenir.
J'avais invité François Edom, adjoint au maire délégué aux sports. Pendant plus d'une heure, il nous a fallu rétablir quelques vérités et mettre fin à certaines « rumeurs ». En effet, un universitaire manceau a souhaité donner comme projet à ses 11 étudiants en urbanisme durable l'aménagement du site de l'ancien stade (c'est ICI). Cette étude, trop largement relayée par la presse à mon goût, a semé le trouble chez beaucoup de riverains du stade... et ce qui n'était qu'une étude universitaire est devenu, d'un seul coup, un « projet d'urbanisme » de notre collectivité. Dur...
Le maire et l'adjoint que je suis, avons mis fin assez rapidement à cette rumeur mais, à écouter encore nos interlocuteurs ce matin, nous nous sommes aperçus qu'il fallait encore démentir et ré-expliquer les projets réels de la municipalité au cours de la visite des installations.
   • la partie du stade entre la rue Claircigny et la tribune SEM Chancel sera l'objet d'un projet d'urbanisme.
   • Une partie de la tribune Chancel sera conservée car elle abrite vestiaires et sièges de clubs.
  • La partie du stade avec ses tennis, le terrain des filles du MansFC, les terrains annexes garderont leur vocation sportive.
   • Aucun projet n'est en cours sur les parkings Claircigny et Chancel
Nous finissons la visite avec une discussion sur le projet d'une baignade écologique proposée par un habitant,  à l'emplacement du parking Chancel. Il n'y a pas que les étudiants qui ont des projets pour ce quartier.... les habitants aussi !
À la demande du Conseil de Quartier, j'ai promis que nous irions voir celle de Chambord qui est décrite ci-dessous :

mercredi 6 avril 2011

Tramway : la concertation se poursuit


Grosse affluence hier soir dans la grande salle de l'Oiselière, trop petite pour l'évènement : entre 300 et 400 personnes sont venues écouter Jean-Louis Prigent, vice-président Le Mans Métropole délégué aux Transports, Jean-François Soulard, président de la SETRAM, Bruno Melocco, directeur du Développement Urbain et Patrick Waltzer, chef de projet. En l'absence du maire, retenu pour une mission au Burundi, je suis chargé d'animer la soirée.
La présentation s'est bien passée, aidée en cela par les diapositives remarquablement pédagogiques des services de la ville. La ligne y est décrite, rue par rue et nouvelle station par nouvelle station.
Cette présentation sera suivie d'un échange avec les participants : les 40 questions pertinentes auxquelles nous seront amenés à répondre montrent que les habitants de ces quartiers sont déjà bien au courant du projet.
C'est vrai que les travaux, les changements d'habitude tant au niveau de la circulation et du stationnement inquiètent. Mais mon sentiment, à en juger les applaudissements qui ont  salué la fin de la présentation, c'est que le projet répond bien aux souhaits des habitants du secteur.
Bref : deux heures et demie de démocratie directe... qui a largement dépassé le temps prévu ! Ce qui me vaudra de présenter mes excuses au club de gym volontaire qui devait occuper la salle 1 heure plus tôt.
C'est vrai qu'avec la richesse des activités associatives le soir dans les salles municipales de quartiers, il devient de plus en plus difficile de trouver des endroits pour faire vivre la démocratie participative. Mais, après tout, n'est-ce pas la preuve de la richesse de notre cité dans le domaine ?

samedi 2 avril 2011

Ah ..la photo !



Moment bien sympathique hier après-midi avec l'inauguration du petit jardin qui entoure l'église Saint-Pavin. Au départ, une légitime revendication des habitants du quartier et du Conseil de Quartier Sud-Ouest. Il est vrai qu'il avait été laissé à l'abandon et était devenu le « crottoir » des chiens du quartier.
Le chantier de rénovation des grilles a été pris en charge par un chantier d'insertion (c'est ICI) et les jeunes, hier, n'étaient pas peu fiers de nous faire découvrir leur réalisation.
Coût de la restauration du parc : 55 000 € avec, entre autres,  la restauration des grilles qui datent de 1856 (antérieures à celles du jardin des plantes) et un cèdre planté en 1904 qui a pris une belle ampleur, ce qui n'est pas sans poser problème au niveau de la sécurité (la solidité de l'arbre est vérifiée chaque année).



D'autres bancs, voire des jeux d'enfants seront ultérieurement installés après concertation avec les utilisateurs. Moment sympathique donc, hormis, comme d'habitude, la « bataille » des conseillères d'opposition et certaines élues socialistes afin d'être sur les photos. Comique...
Les vrais héros de la fête étaient ces jeunes qui avaient bossé pour démonter, poncer, remettre en état et repeindre ces grilles centenaires :


Hier soir, un petit tour à la MMArena pour le match Le Mans-Angers. Belle affluence : 16 200 spectateurs pour le match des occasions manquées. Le Mans est toujours 3ème et donc susceptible de remonter en première ligue. Mais ce sera dur... comme le font remarquer les supporters avec beaucoup d'humour !