jeudi 28 mars 2013

Tram : on soude les rails


Beaucoup de badauds lors du soudage des premiers rails de la seconde ligne de tram en bas de la cathédrale. Et c'est vrai que c'était un vrai spectacle !
Le problème : les rails font 18 mètres de long et quand ils sont alignés, il reste un espace qu'il faut combler :
Donc on soude ! Et pas n'importe comment... on chauffe les deux extrémités des rails à environ 1600°C et on injecte du métal en fusion à 2400°C dans l'interstice ! Et tout cela afin d'éviter les secousses qui seraient générées lors du passage des rames du tram. Que ne ferait-on pas pour le confort des Mancelles et des Manceaux !

À noter la maîtrise totale de nos soudeurs un peu surpris d'être les héros de la matinée. C'est vrai qu'ils vont répéter 800 fois la même opération !
L'évènement est bien sûr fêté sur le site web de la ville du Mans, mais il est certain que j'aurais aimé aussi trouver un bulletin d'information qui prévienne les Mancelles et les Manceaux de la pollution aux poussières fines qui frappe notre ville depuis quatre jours. Dans la journée d'hier, le niveau est rarement descendu en dessous des 50µg/m3, seuil d'alerte des populations.

mercredi 27 mars 2013

Pollution de l'air : avançons...


Il y a un an exactement, j'alertais déjà sur une pollution aux poussières fines qui touchait notre ville (c'est ICI).
Aujourd'hui, c'est le troisième jour que le seuil de poussières fines dépasse le seuil de 50 µg/m d'air comme le montre le graphique ci-dessous récupéré sur le site d'Air Pays-de-la-Loire. 
Les particules fines PM10, inférieures à 10 microns, sont des micro-poussières en suspension dans l'air, dues à la combustion industrielle et aux moteurs automobiles diesel, ainsi qu'au chauffage urbain. Elles peuvent pénétrer profondément à l'intérieur des poumons.
Nous en sommes donc au seuil d'alerte, c'est à dire que toutes les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, personnes asthmatiques, etc.) doivent être prévenues.
Il me semble donc essentiel que l'information soit relayée sur les sites Web de la ville du Mans, du Conseil Général et celui de la Préfecture. Je pensais que cela était chose faite pour celui de la ville du Mans. Ce n'est pas le cas et je le regrette.

samedi 23 mars 2013

Visite de quartier : ça repart...


C'était vraiment le bon jour... soleil printanier pour la visite du quartier Monthéard.
Les élus avaient répondu présents, ce qui n'était pas trop le cas des habitants. C'est vrai que la balade couvrait la zone franche dite des Sablons et que le samedi matin n'était pas forcément propice à une fréquentation plus soutenue.
Les échanges ont porté essentiellement sur les problèmes de circulation de la rue des Marais et la fréquentation du terrain d'aventures de la même rue.  Et une fois de plus un problème de cohabitation entre des personnes qui réclament la tranquillité et les mômes qui profitent bruyamment de l'espace. Fermer le parc à partir de 20 heures l'été et priver les gamins du quartier de cet espace de jeu ? Je n'y suis pas très favorable et je pense que la concertation devrait déboucher sur une solution. J'ai promis de repasser aux beaux jours.
Mercredi soir, c'était un autre quartier qui avait la primeur. Nous étions quelques militants à re-baptiser la rue Notre Dame en impasse Notre-Dame-des-Landes. Notre opposition n'a pas varié... Nous n'avons pas évidemment pas les moyens du Conseil Régional pour engager 300 000 € dans une campagne de communication sur le sujet. Alors, reste l'imagination....

jeudi 21 mars 2013

mardi 19 mars 2013

Histoire d'eau...


La « vie commune » sur un mandat de 6 ans entre majorité et opposition municipales  induit forcément entre ses acteurs des relations sociales. Le combat politique ne doit pas, en effet, être dispensé  d'écoute, comme de respect mutuels.
Je lis donc les blogs des opposantes municipales UMP comme je sais qu'elles lisent régulièrement le mien. Et j'ai découvert les propositions d'Anne Beauchef sur l'aménagement de la rivière Sarthe. Propositions qui sont parfaitement recevables quand elle y parle de « qualité des espaces publics, du mobilier urbain, installation de bancs, accessibilité, plantations, question du stationnement, attente des riverains, place du piéton, du vélo, liaison avec l’île aux Planches… ». 
Sauf que... Pourquoi  attaquer de façon aussi systématique notre politique en ce domaine ? 
Tout d'abord, Mme Beauchef, ce n'est pas une rivière mais deux rivières qui traversent notre ville car l'Huisne a aussi toute sa place ! Des aménagements ont été apportés autour de nos deux rivières, vous les citez  vous-même : guinguette, location de bateaux électriques, de pénichettes, péniche-atelier de Nelly Bichet, pêche en ville (street fishing) sont là pour le prouver.
Toutefois, vous oubliez (sciemment ?) les aménagements faits pour combattre les inondations de la Sarthe ainsi que le bel aménagement du chemin de halage près de l'écluse n° 1 et les travaux qui vont débuter le long de l'Huisne dans le secteur Crétois. Ces aménagements, vous pouvez me croire, intéressent bigrement Mancelles et Manceaux.
Pensez-vous que réaliser ces travaux c'est « bouder » nos rivières, comme vous l'écrivez ?
Je sais que les élections municipales 2014 approchent (dans un an nous y sommes !) et que tous les coups sont permis...  mais votre angle d'attaque me laisse rêveur...

samedi 16 mars 2013

Contradictions...


Le Lion's Club, organisme philantropique, organise chaque année une vente de tulipes au profit de la lutte contre le cancer. Il y a quelques années, ces tulipes étaient cultivées sur un terrain près de l'Université et je me souviens m'y être arrêté plusieurs années pour en cueillir et apporter ainsi ma petite obole à cette campagne.
Tout se perd, puisqu'aujourd'hui le Lion's Club se contente de revendre des tulipes cultivées par d'autres. Et pas n'importe quel autre !
Ce matin, dans une grande surface mancelle, je suis surpris de voir que ces tulipes proviennent d'un horticulteur sarthois bien connu qui revendique les origines sarthoises de ses tulipes et, qui, en profite aussi pour faire sa publicité pour ses roses du Kenya.

Sauf que ces roses sont produites dans des conditions écologiques et sociales désastreuses que j'avais déjà dénoncées dans une précédente chronique (c'est ICI). Dans cette grande production de roses africaines, les pesticides  sont, bien sûr, utilisés à grande échelle et  les effets cancérogènes  de ces mêmes pesticides sont maintenant connus et dénoncés.
Voilà donc comment on peut être à la fois des deux côtés de la barrière... donner l'impression que l'on encourage la lutte contre le cancer et indirectement contribuer à la progression de celui-ci.

mardi 12 mars 2013

Rythmes scolaires


Mercredi ou samedi : la date de la décision approche (fin mars) et je suis assez souvent interrogé pour savoir quelle sera l'attitude de notre collectivité sur cette demi-journée supplémentaire.
Tout le monde y va de son discours : enseignants, parents d'élèves, personnel communal et tout le monde nous met bien en garde, nous élus, sur l'importance de la journée choisie.
Mais a-t-on oublié que la restauration de cette demi-journée fait partie d'un projet plus ambitieux pour notre système scolaire ? N'est-il pas réducteur de réduire cette réforme à ce seul choix d'une demi-journée supplémentaire dans la semaine ?
Le gouvernement Sarkozy a laissé l'école républicaine exsangue : effectifs surchargés, postes d'enseignants supprimés, Rased supprimés, consumérisme scolaire dû à la suppression de la carte scolaire, suppression de la fomation professionnelle des enseignants, etc.
La volonté annoncée du nouveau ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, de reconstruire l'école publique et laïque doit être donc soutenue. Et déjà, l'augmentation du nombre d'enseignants à la rentrée prochaine est un bon signe avant-coureur.
D'autre part, en mettant en place une continuité éducative entre le travail de l'enseignant et les autres activités périscolaires de l’enfant, les projets éducatifs de territoire (PEDT), pivots de la réforme, visent une approche plus globale de l’éducation et nécessitent donc une collaboration entre l’ensemble des acteurs de l'école. Enseignants, monde associatif, structures de l’éducation populaire, parents d’élèves pour en citer quelques uns…
C'est donc dans cette mise en place que je me sens interpellé et que je considère donc qu'il faut du temps pour faire se rencontrer tous les acteurs et engager la concertation.
Mettre en place cette réforme dès la rentrée 2013 est donc, pour moi, inimaginable et je souhaite profondément que son application soit reportée à la rentrée de 2014.
Je ne suis pas dupe non plus que ce report sera considéré par certains comme purement tactique dans la mesure où il permettrait de ne pas trancher avant les élections municipales. Pas dupe non plus qu'avec les fortes oppositions que cette réforme a suscitées, certains espèrent qu'elle finira au panier avec le temps.
Aujourd'hui, nous avons la chance de transformer l'école ensemble, donnons-nous en le temps. Après, il sera bien temps de trancher entre le mercredi ou le samedi...

dimanche 10 mars 2013

Retour à la réalité...


Retour au Mans après une semaine de repos dans la maison familiale de Plougasnou. Séjour bien agréable en assistant à l'arrivée du printemps dans ce coin de Bretagne : jonquilles, camélias, mimosas en fleurs avec une douceur assez exceptionnelle pour cette période.
Lecture dans la voiture du Journal du Dimanche et je suis abasourdi par l'étude faite par le très officiel Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire (IRSN) sur les conséquences d'un accident nucléaire dans une de « nos » 19 centrales. Le centrale sur laquelle a été faite cette étude est celle de Dampierre (près d'Orléans et à 200 km du Mans et c'est ICI).Un accident dit « mineur » style Fukushima coûterait 400 milliards d'euros et un type de majeur style Tchernobyl coûterait, lui, 5800 milliards !
Dans ce cas extrême, cinq millions de personnes seraient évacuées et une région grande comme la France et l'Allemagne réunies serait contaminée au césium 137 (c'est ).
Tout est résumé sur l'infographie ci-dessous (vous pouvez cliquer pour l'agrandir).

En ce deuxième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le réseau Sortir du Nucléaire a  voulu rappeler cette triste réalité à nos gouvernants en organisant une chaîne humaine qui entourait les principaux lieux de décision au niveau de l'énergie nucléaire. Il est plus que temps quîl soit entendu.

vendredi 1 mars 2013

Le Mans FC : suite....


L'entrevue avec la DNCG, gendarme financier de la ligue de football, a eu lieu : le club du Mans FC va pouvoir continuer le championnat de Ligue 2 jusqu'à la fin de la saison. C'est plutôt une bonne nouvelle. Reste toutefois au club à se redresser financièrement et à se maintenir en ligue 2 sportivement. Ce qui est une autre histoire.
J'ai accepté de faire partie du comité de suivi de l'achat de la Pincenardière. Rappelons que cet achat est conditionné au rétablissement financier du club. J'ai donc pris, à ce titre, connaissance des deux propositions  de sauvetage du club. Rien de bien neuf par rapport aux informations relayées par la presse. L'une dénommée Moulin-Fabre d'un apport de 5,5 M € (2,5 M€ en apport de capital + 3 M € en apport en compte courant) qui ne veut plus du président Legarda, l'autre dénommée Ducros d'un apport de 1,5 M€ et d'autres apports non chiffrés qui, elle, garderait le président. Et le problème est bien là, le président H. Legarda n'a pas envie de partir  et privilégie donc la solution Ducros.
Comme la DNCG a accordé un sursis jusqu'au mois de juin, je crains que la situation actuelle ne dure encore quelque temps... en espérant éviter un clash définitif lors de cette nouvelle entrevue avec la DNCG.
Toujours est-il que, dans les conditions actuelles, l'achat de la Pincenardière n'est pas possible  ! On ne peut pas prendre le risque d'acheter les locaux, de les louer au club sans l'assurance que celui-ci honore son loyer. À ce titre, la demande d'audit est totalement justifiée.
L'opposition UMP, emportée par ses considérations électoralistes, se prend les pieds dans le tapis. Elle nous a d'abord reproché de ne pas avoir demandé cet audit plus tôt, puis elle affirme aujourd'hui que cet demande d'audit est «un mauvais coup porté au club » sous prétexte que cela fragilise les arguments du club lors de son entrevue avec la DNCG... Belle cohérence !
Et, même mieux, cette déclaration est publiée le jour même où la DNCG permet au club de poursuivre son parcours en ligue 2 !
J'ai reçu également un abondant dossier de l'organisation ATTAC sur le financement du stade ainsi que  des interrogations justifiées sur le partenariat Public-Privé. Il serait un peu long de répondre ici à tous les arguments développés mais je sais qu'une réponse leur sera apportée  sur les questions de financement par des élus qui leur sont proches.
Toutefois, il est des accusations difficiles à accepter, comme celles qui nous reprochent de ne pas avoir lu les clauses du contrat signé avec Le Mans Stadium, ou encore la folie des grandeurs en construisant un stade trop grand pour notre ville (on oublie trop vite les contraintes de la Ligue de Football) ou que de jouer en ligue 1 était trop« optimiste » pour une si petite ville... Rappelons que Lorient, Valenciennes, Ajaccio, Brest, Sochaux, Bastia, Evian, Troyes et Nancy,villes plus petites que Le Mans, ont des clubs qui évoluent en ligue 1.
Trop facile de taper ainsi sur les élus coupables, à leurs yeux, de tous les maux.
Je n'ai pas voté le choix du stade car, à l'époque, je n'étais pas élu. En début de mandat, j'ai voté, en toute connaissance de cause, le type de financement de ce stade. Je continue à penser que  ce partenariat était une bonne solution car la ville ne finançait que le tiers du prix total.  J'assume ce choix et j'essaye aujourd'hui, quand tout va mal, de trouver, avec l'équipe municipale, les solutions les moins mauvaises possibles.
Et toujours la même problématique : faut-il, oui ou non, mettre les mains dans le cambouis?