samedi 19 juillet 2014

samedi 12 juillet 2014

Cela fait cher du poulet...


En général, les médias locaux  sont très attentifs aux faits et gestes de François Fillon qui, même s'il a rejoint les cieux parisiens, a gardé des attaches sarthoises grâce à son beau château de Beaucé dans la commune de Solesmes.
Donc grande a été ma surprise de voir à peine repris par ces mêmes médias locaux les documents mis à jour dans le grand déballage des comptes de l'UMP ! Car « notre » ancien Premier Ministre n'a pas été épargné.
Le 31 mai 2007, alors Premier Ministre, François Fillon, locataire de Matignon, débarque en Sarthe pour vanter l'excellence du poulet de Loué (c'est ICI).
Et tout le monde de se féliciter que « François le fidèle » n'hésite pas à venir de Paris pour assister à l'assemblée générale des producteurs des poulets de Loué. Sauf que...
En parcourant les documents mis à jour dans l'échange de boules puantes entre les tenors de l'UMP, apparait cette facture. Elle a été établie par une compagnie d'hélicoptères à destination de l'UMP pour avoir transporté le 31 mai 2007 « notre cher François » sur les terres sarthoises. (Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir):
Oui, vous avez bien lu : 6593,75 € pour la petite escapade... et tout ça facturé à l'UMP, parti financé en partie par des fonds publics. Chapeau l'artiste...
Il affirmait pourtant à l'époque, avant de préconiser un plan de rigueur, que la France était en faillite. Peut-être aurait-il dû se l'appliquer à lui-même... Et si vous voulez aller plus loin, vous trouverez ICI quelques traces des chers déplacements héliportés de François Fillon. À ne pas manquer.

mercredi 9 juillet 2014

Bio-diversité scolaire...


Les classes prépas des lycées du Mans recrutent leurs élèves non seulement sur la ville du Mans mais également sur le département de la Sarthe voire plus largement sur l'Académie de Nantes.
Du fait que ces élèves sont bacheliers, ils relèvent de l'Enseignement Supérieur, même s'ils poursuivent leurs études en lycée. Et c'est là que le bât blesse... aucun internat n'est susceptible de les recevoir. Et donc ces étudiants se voient obligés de rechercher des chambres en ville, ce qui n'est jamais évident , et à des prix bien supérieurs à ceux des internats de l'Éducation Nationale.
Le problème est récurrent : chaque année le Conseil Régional des Pays de la Loire, dont dépendent les lycées, est interpellé mais il se range derrière l'argument : « les classes prépas dépendent de l'Enseignement Supérieur et c'est donc à l'État de prendre cette question à sa charge ». Mais, rien ne bouge si bien que des enseignants ont pris le taureau par les cornes en proposant une association facilitant la recherche de chambres en ville (c'est ICI). Mais cela ne résoud pas le problème du coût des études et d'un accès facilité aux études supérieures.
Comment ne pas mettre en parallèle l'intransigeance du Conseil régional des Pays de la Loire sur cette question et sa grande mansuétude vis à vis de l'Internat Sportif de la ville du Mans ! Parlons-en...
Cet internat sportif de 89 places (tout près du Lycée Sud) a coûté quand même la bagatelle 3,2 millions d'euros à la Région (sans compter le million investi par la ville du Mans et celui investi par le Conseil Général de la Sarthe, c'est ) ! Il était censé recevoir de jeunes sportifs stagiaires professionnels du club de foot du Mans FC, du club de basket du MSB ou encore de jeunes de Samouraï 2000. Avec, en plus, 180 000 euros annuels pour l'encadrement toujours financés par le Conseil Régional !
Et, comme cela ne suffisait pas, Région, Département, Ville vont être mis encore à contribution pour régler l'ardoise de 60 000 euros laissés par la faillite du club de foot du Mans FC.
Alors, j'ai du mal à comprendre une telle différence de traitement de la part du Conseil Régional. Et la « bio-diversité scolaire »? Oubliée ? Surprenant de la part du Conseil Régional des Pays de la Loire et de son vice-président chargé de l'éducation, par ailleurs si sensibles aux questions de bio-diversité.

vendredi 4 juillet 2014

Lettre à ma puce...

Ma petite puce,

Grâce à Isabelle, ton institutrice qui se dévoue tous les jours, tu sais presque lire. Mais pas suffisamment encore pour lire la presse ou les informations relayées par Internet.
Donc, tu ne sais pas encore que des enfants trisomiques comme toi, ont été accueillis « à part » comme des « bêtes curieuses » au parc Disneyland de Paris.
Ben oui, ma puce, pour être accueillie dans ce parc, il faut montrer patte blanche et si tu essayes de rentrer comme tous les enfants, les agents de ce parc remarqueront vite que sur ta jolie frimousse, tu as quelques caractères « gogol ».
Alors tu seras aiguillée vers une file « déficients mentaux » pour mieux te faire sentir que tu n’es pas comme les autres.
Mais ça, tu ne le sais pas… tu vis dans ton monde encore protégé.
Tu es encore dans l’enfance, tu rejoins tous les matins tes potes de la CLIS de l’école Clairefontaine où chacun fait tout pour t’intégrer.
Tout comme encore les éducateurs du SESSAD « La Courte Échelle »  qui t’apportent tout le soutien moral pour franchir toutes les étapes sociologiques et physiques de ta vie.
Tout comme encore Pascal, Clément, Quentin , Oscar et tes potes de la Bertoche qui t’apprennent le théâtre, l’expression corporelle pour que tu sois une « grande » dans ta vie.
Sans compter tes mamies, tes papis, Céline et Guillaume, tes parents et Mathieu, ton petit frère qui, quotidiennement, t’apportent l’amour que tu recherches tant.
Alors oublie-les vite les cerbères de Disneyland et tu sais, si tu veux rire, chanter, faire les fous et même des bêtises, tu peux compter sur ton grand-père.
Si tu veux que je te fasse Mickey, Donald, Pluto, etc…. pas de problème, ma puce, ça marche…
Oui, vraiment tout pour t’éviter cette discrimination inacceptable réservée aux « déficients mentaux », comme ils disent à Disneyland.

« T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
Oublie-les, les grands cons
Qui ont fait ça.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
J't'en supplie, mon p'tit loup,
Ne pleure pas. »

Ton papy Yves


jeudi 3 juillet 2014

Le fait du prince...


Non rien ne change à la mairie du Mans : malgré une réelection difficile due à une volonté des Mancelles et des Manceaux de voir un peu plus de démocratie dans les prises de décisions, malgré la poussée du Front National aux élections municipales et européennes, la vie continue à la mairie du Mans comme par le passé. Un seul être décide, et de tout... Deux faits récents sont encore là pour le prouver.
Tout d'abord, l'annulation autoritaire de la fête « Le Mans fait son cirque ». On peut comprendre que Jean-Claude Boulard soit très attentif à l'utilisation des fonds publics et ne souhaite pas financer des spectacles qui risquent d'être annulés. Pourtant, dans un courrier daté du 17 juin, les compagnies avaient affirmé leur volonté de jouer. Elles s’engageaient à ne pas facturer les représentations en cas d’annulation. Respectant le droit de grève, elles ne pouvaient pas, par contre, s'engager sur la tenue de ces spectacles. Aucune discussion : le maire a annulé tous les spectacles, n'autorisant que la parade du samedi soir où il semblait bien seul lors du défilé... et bien loin du char des intermittents.
Avons-nous entendu l'adjointe à la culture sur le sujet ? Avons-nous entendu les groupes politiques de la majorité ? Les élus Verts s'y sont essayés, mais dans une succession de communiqués se contredisant plus ou moins : difficile de soutenir en même temps le mouvement des intermittents et Jean-Claude Boulard !
Le maire a donc décidé cette annulation, refusant de prendre parti sur le problème des intermittents, se contentant d'une pirouette rapportée par une journaliste du Monde : « Le 18 juin 1940, jour de l'appel du général de Gaulle, on n'a pas demandé à Maurice Chevalier ce qu'il pensait !  ». A-t-il oublié que Maurice Chevalier avait été accusé de collaboration à la libération ? Ou alors, fan inconditionnel de la pou-ou-ou-le du Mans, voulait-il affirmer un goût partagé pour les gallinacés (c'est ICI) ?
Lors de la parade, les intermittents n'ont d'ailleurs pas mâché pas leurs mots envers l'équipe municipale :
Le deuxième fait n'est pas bien grave, mais traduit néanmoins un certain état d'esprit. Beaucoup de grandes villes ont mis à disposition du public des écrans géants permettant de suivre les matchs de la coupe du monde brésilienne. Certaines télés ont d'ailleurs relayé les moments de liesse autour de ces écrans géants lors du match France-Nigéria. 
Au Mans... le public manceau aura ses écrans géants... si la France va en finale. Voilà, Mancelles et manceaux, si vous êtes sages, vous l'aurez votre écran géant... mais c'est moi qui décide !
Faut-il rappeler à notre maire qu'il existe deux écrans géants à la MMArena particulièrement sous-utilisés ? Ou alors faut-il conseiller aux amateurs de covoiturer à Mamers où sera installé un écran géant pour le match France-Allemagne?