dimanche 30 décembre 2012

2013 : on sera là !



La lutte contre le projet de Notre-Dame-des-Landes a été un des moments phares de cette fin d'année avec, en point d'orgue, la manifestation du 17 novembre qui avait réuni plus de 15 000 participants.
La création de la commission de conciliation ne doit pas faire tomber la mobilisation. C'est ce que nous avons souhaité rappeler ce dimanche matin en haut du tunnel au Mans. À l'initiative de cette action, le comité de défense sarthois tenait, à la veille de l'année 2013, à montrer sa présence et sa détermination.


vendredi 28 décembre 2012

Une première éolienne en Sarthe


Lors d'une récente étude, le département de la Sarthe était l'un des derniers départements français à n'avoir aucune éolienne sur son territoire.
On en connait une des raisons principales : c'est l'hostilité de M. du Luart, ancien président du Conseil Général et de ses amis. Le marquis de l'Est sarthois n'a cessé de combattre tous les projets qui auraient pu voir le jour dans notre département.  Au Sénat, il a toujours été en première ligne pour poser des amendements afin de contrarier les projets éoliens.
Toutefois ce matin, bonnne nouvelle : la première éolienne est apparue dans notre département ! Mais pas celle que vous croyez.... c'est le nom choisi, en effet, par le conseil municipal d'Arnage pour dénommer la nouvelle salle de spectacles de la commune !
Comme disait un copain ornitho : « Faute de grives, on mange des merles ! »

jeudi 27 décembre 2012

Le Mans FC : cartes sur table...


Rencontre avec le président du Mans FC Henri Legarda au siège du club à la Pincenardière. Je faisais partie des élus qui avaient demandé à le rencontrer.

Les discusssions ont été, à mon avis, franches et les chiffres enfin mis sur la table. Nous nous sommes engagés, à la demande du Président, de ne pas les dévoiler. Dont acte.
Je ne comprendrai jamais pourquoi le club ne joue pas la transparence plutôt que de laisser courir les bruits les plus fantaisistes sur la santé financière du club.
Il est certain que le club n'est pas dans une santé resplendissante depuis sa descente en ligue 2 et son entrée dans la MMArena. Le club s'est donc engagé dans une réduction dragstique de son budget. Il pense l'équilibrer et réduire son déficit antérieur à travers trois actions : la vente de la Pincenardière, la vente de joueurs et la recapitalisation.
Le club veut aussi s'appuyer sur les jeunes joueurs issus de son centre de formation, ce qui est une bonne chose et vendre certains joueurs un peu plus expérimentés.
Mais n'est-ce pas une spirale infernale où l'on risque de contrebalancer les chances de maintien (à l'issue de la moitié du championnat, l'avance du club sur le premier rélégable n'est que de 4 points : c'est ICI) et la recherche de l'équilibre financier ?
L'âge où le club s'appuyait sur des joueurs d'origine mancelle est bien terminé et je reconnais que j'aurai toujours du mal à considérer un joueur seulement comme une valeur financière qu'on achète ou qu'on vend pour équilibrer les finances d'un club. Mais je crains malheureusement que ce soit  l'essence même du sport professionnel.

lundi 24 décembre 2012

Noël...


Demain, ce sera Noël et avec, la période des cadeaux. S'il en est un qui fait plaisir, c'est le chèque de la société Truffaut de 3000 € à la résidence sociale Mandela.
Le directeur Jean-Jacques avait fait une demande à la société afin de financer une serre pour le jardin que la résidence sociale Mandela partage avec trois écoles publiques du quartier. Joli projet dont j'avais parlé ICI.
Le jardin va bientôt devenir un endroit incontournable du quartier. Restent encore à aménager quelques tables de jardin pour favoriser les rencontres et quelques tables de travail pour les enfants. On m'en a fait la promesse... Et si elles arrivaient comme beau cadeau de Noël des services de la ville ?

vendredi 21 décembre 2012

3 ans déjà....


Le 21 décembre 2009, Dominique Niederkorn nous quittait, vaincue par le cancer. Ce soir, je pense à elle et je me suis replongé dans l'album photos de nos souvenirs communs. J'ai retrouvé celle-là. C'était une manifestation pour l'anniversaire de Tchernobyl. Dominique, sortant de chimio et affaiblie, était passée nous voir. J'avais bon espoir et nous avions fait les fous.
Aujourd'hui, ses convictions et  sa force de persuasion me manquent.  Salut Dominique !

mardi 18 décembre 2012

Algues vertes : causons-en...


Beaucoup de Bretons, dont je suis, ont vu leurs plages envahies par les algues vertes. Ces algues, au départ, étaient des légères traces vertes auxquelles nous prêtions peu d'attention. Mais, au cours des années, engraissées par le rejet des nitrates de l'élevage intensif, elles sont devenues un vrai danger. Un cheval, des sangliers en sont morts. Un homme en est vraisemblablement décédé, intoxiqué par les émanations d'hydrogène sufurée issues de la décomposition de ces algues. 
Chaque année, les algues reviennent en baies de Lannion, Saint-Brieuc ou Douanenez. Les récents plans Algues Vertes nous coûteront 136 millions d'euros jusqu'en 2015, sans qu'à cette date les mesures prises et financées aient permis d'envisager la fin de cette pollution toxique.
André Ollivro, président de Sauvegarde du Penthièvre (région de Lamballe)
 et Yves-Marie, Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor
 seront présents avec nous
vendredi 21 décembre à 17 heures
salle Barbara au Mans.

Venez nombreux !

samedi 15 décembre 2012

Cumul... encore !


Je lis ce samedi dans Ouest-France la réponse de Guy-Michel Chauveau, député maire socialiste (?) de La Flèche à la question d'un journaliste :
« - Êtes-vous favorable à une loi sur le non cumul des mandats ?
- Je pense qu'un élu peut assurer plusieurs mandats en même temps, c'est une question d'organisation. Je ne suis pas contre le vote d'une loi mais je pense qu'un parlementaire doit avoir une assise locale pour être au courant de toutes les problématiques du quotidien. »
Est-il besoin de le rappeler ? Guy-Michel Chauveau s'est présenté aux législatives contre le candidat d'Europe-Écologie Les Verts malgré l'accord national PS-EÉLV. Il était déjà maire de la Flèche, président de la commune du Pays Fléchois et conseiller général.
Question : faut-il être maire et président de communauté d'agglos pour être au courant des problématiques du quotidien ? Me fera-ton croire qu'il est possible de répondre à toutes les obligations sans pratiquer l'absentéisme ?
Lors du dernier conseil municipal du Mans, une de nos députées était présente et l'autre non. Soit l'une était absente à l'Assemblée Nationale, soit l'autre était absente au conseil municipal ? Ou alors était-ce parce que le sujet à l'ordre du jour était trop brûlant ? La vidéo-surveillance, bien sûr...
Autre sujet : le cumul dans le temps. Tous les politiques de gauche s'accordent à reconnaître qu'il faut impliquer de plus en plus de jeunes pour assurer le renouvellement du monde politique. Encore faut-il leur faire de la place à tous les échelons ?
En 2013, nous fêterons le trentième anniversaire de....

lundi 10 décembre 2012

Père Noël avant l'heure...


Un petit tour samedi au marché de Noël à la maison pour tous Jean Moulin organisé par le Jardin du Soleil. J'accompagne Thierry Touche, président de Culture et Liberté dans la visite des stands présents et dans une une ambiance vraiment sympa.

Je m'arrête plus particulièrement au stand de la Machinerie, chantier d'insertion du Centre Social des Quartiers Sud dans le cadre de ses actions en faveur de l'insertion professionnelle de demandeurs d'emploi.
L'atelier s'est lancé dans la création d'objets et de mobiliers à partir de bois recyclé et, en particulier, des palettes. La réussite est totale : jardinières, tables de rempotage, jeux et jouets en bois, bureaux, coffres à jouet et mobiliers pour enfants.
J'en profite pour faire mes achats de Noël pour Marie et Mathieu, mes petits enfants : tour infernale et  jeu de quilles finlandaises. C'est en bois, c'est beau et c'est sympa de les encourager.
Alors si vous n'avez pas encore gâté enfants ou petits enfants : aucune hésitation. L'atelier est au 248, rue de Ruaudin. Tél : 02 43 41 33 27.

samedi 8 décembre 2012

La vidéo-surveillance, c'est maintenant !


Ainsi donc notre ville sera donc équipée de caméras de vidéo-surveillance... 
Le débat jeudi, c'est vrai, fut long, intéressant plus apaisé que les précédents. Je souhaite toutefois revenir sur certains points car, vendredi matin, j'avais un peu la gueule de bois...
Gueule de bois en constatant qu'une municipalité de gauche va faire installer des caméras de vidéo-surveillance dans ma ville, celle où je vis depuis 60 ans. Comment, pour les gens de ma génération, ne pas penser au roman de notre jeunesse de G. Orwell, « 1984 » qui décrit un monde totalitaire et hyper-surveillé ? Je croyais depuis toujours que la gauche serait porteuse de valeurs plus humaines et donc, constituerait un rempart contre le type de société à la « Big-Brother ». Force est de constater que ce n'est plus le cas : une majorité s'est dégagée sur un vote commun PS-UMP.
Dur d'entendre une porte-parole de l'UMP affirmer qu'elle aurait pu tenir le discours introductif du maire justifiant l'installation de 14 caméras.
Dur aussi de voir les tweets qui circulaient pendant les débats accusant les opposants de tous les maux, voire de tenir des « propos idéologiques ».
Cette installation de 14 caméras, d'après les artisans du projet, serait une expérimentation. Comment croire qu'on investisse 160 000 € dans ce qui ne serait qu'une expérimentation ?
J'ai essayé de démontrer que, avant d'investir 160 000 €, on pouvait s'intéresser à ce qui se passait dans d'autres villes de la taille de celle du Mans. Et entre autres à Amiens...
La municipalité de gauche a hérité de 48 caméras de l'ancien maire et ministre Gilles de Robien. Plutôt que de continuer l'installation prévue (100 caméras), elle a préféré engager un moratoire sur le sujet et demander un audit à la société Althing, c'est à dire la société qui a préconisé l'installation de caméras au Mans.
L'audit est sans appel (c'est ICI) et j'ai rappelé un élément de sa conclusion : « [...] le dispositif de vidéo-protection ne répond pas pleinement aux attentes : le très faible nombre de réquisitions émises par la police traduit le faible impact de celui-ci ».
J'ai également rappelé les écrits de Gilles Demailly, maire socialiste d'Amiens : « La vidéo-surveillance s'est peu à peu déployée sur le territoire. Si cela permet de résoudre certains délits et de dissuader cerains comportements délinquants, le rapport entre le coût du dispositif et des avantages qu'en retirent police nationale et police municipale est limité. »
Je ne peux me satisfaire des réponses qui m'ont été apportées : « la politique municipale du Mans se fait au Mans » ou encore « Pourquoi l'adjointe à la tranquillité Verte d'Amiens n'a pris pas la décision de supprimer les caméras ? »
Fallait-il mettre au rebut 800 000 € d'investissements, prix des 48 caméras ? L'équipe municipale d'Amiens a préféré son redéploiement. Mais il ne s'agit, en aucun cas, de la validation de l'efficacité de la vidéo-surveillance comme on a tenté de nous le faire croire jeudi soir. De plus, l'adjointe n'est plus chez Europe Écologie les Verts (c'est ).
On nous a vanté également le côté « light » de la solution choisie pour Le Mans (enregistrement des images entre 21 h et 7h30 et visualisation a posteriori). Deux choses :
• Comment croire à l'efficacité de cette solution alors que dans sa première étude d'opportunité, la société Althing, déclarait : « [...] les dispositifs qui ne fonctionnent pas avec une exploitation en temps réel mais avec un simple enregistrement des images perdent de leur impact et de leur efficacité ».
• Comment croire également que l'on en reste là ?  Dans le cahier des charges, dans la fiche Centralisation et Traitement, on lit : « Les images issues des points de saisie des données devront être visualisables depuis le bureau du Directeur de la Tranquillité Publique » et encore mieux, « depuis le Commissariat de Police ». Effectivement, tout est prévu... pour aller plus loin.
Les élections municipales approchent, le ministre de l'intérieur Manuel Valls et sa politique sécuritaire surfent sur une vague de sondages très favorables, alors il ne faut pas laisser le volet de la sécurité à la droite. La vidéo-surveillance ne serait-elle donc que poudre de perlimpinpin en vue des élections municipales de 2014 ?
Non, je n'ai pas une vision angélique des problèmes d'insécurité, mais... Oui, j'ai vraiment mal du côté gauche !

mercredi 5 décembre 2012

Ça va s'arrêter où ?


En 2007, quasiment jour pour jour, EDF réalisait sa première coulée dans la construction de la centrale nucléaire EPR de Flamanville. On nous promettait sa mise en service pour décembre 2012 et pour un coût de 3,3 milliards d'euros.
Décembre 2012, nous y sommes et pas la moindre « particule » d'électricité n'est sortie du réacteur de la Manche. On parle d'aujourd'hui d'une ouverture en 2016... quatre ans de retard ! Rien de plus « normal » puisque l'EPR finlandais, qui devait fonctionner en 2009, est annoncé pour 2014.
Passe le retard, mais que dire du coût ?
Au départ 3,3 milliards, aujourd'hui, on en est à 6,6 milliards et EDF a annoncé, hier, qu'il faudrait encore compter 2 milliards de plus ! Soit une facture de 8,5 milliards !
Et il reste encore des politiques de droite et de gauche pour affirmer que le nucléaire est l'avenir et que l'énergie nucléaire est la moins coûteuse...
Le courage politique aujourd'hui c'est de dire que la plaisanterie a assez duré et qu'il est fou d'engager encore des milliards dans ce tonneau des Danaïdes car je pense que, d'ici là, la facture aura encore augmenté.
EDF affirme que le surcoût est dû aux nouvelles normes de sécurité imposées par l'Agence de Sécurité Nucléaire après la catastrophe de Fukushima... il ne serait pas étonnant de voir aussi EDF affirmer que ce surcoût est le résultat des protestations des écologistes contre le manque de sécurité des centrales nucléaires !