Ainsi les deux humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte ont été virés de France Inter. Cette éviction traduit bien, même s'il s'en défend, une fois de plus la tentative du pouvoir sarkozyste à tuer toute vélléité d'opposition sur les ondes du service public.
« Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage », dit le proverbe. Jean-Luc Hees, patron de Radio-France et Philippe Val, patron de France Inter s'en inspirent : « Vous comprenez, encourager à e........r le Président de la République, ce n'est pas supportable sur une radio publique ! », « Je ne vois pas ce que vient faire l'humour dans une tranche matinale d'informations... », etc.
Ces petits valets aux ordres ont ainsi pris la décision de les virer. Le grand chef sera content... Nul doute que maintenant il va pouvoir s'attaquer à Canal Plus : il semblerait que « Les Guignols » et le « petit journal de Yann Barthès » ne plaisent pas au Chef de l'État.
Toute cette histoire me rappelle un souvenir... Nous avions décidé de faire venir pour un gala de soutien (pour qui, je ne m'en souviens plus...) les humoristes Patrick Font et Philippe Val qui, à l'époque, ne mâchaient pas leurs mots contre le pouvoir en place et entre autre François Léotard, ministre de la Culture. Je me souviens encore d'avoir collé l'affiche ci-dessous (dessin de Cabu) sur les murs de notre ville.
C'était l'époque où les références au teme « e...........r » ne gênaient pas le directeur de France-Inter ! On se demande où s'arrêtera la dérive politique de Monsieur Val. Encore un effort, il lui reste le Figaro et Minute.
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