Cérémonie très émouvante ce matin au cimetière Sud. Nous enterrons Célestine.
Célestine est une femme d'origine camerounaise de 44 ans, morte sous les coups de son "amant", comme le dit le journal. Elle a agonisé avant d'être découverte morte trois à quatre jours plus tard après avoir appelé au secours par l'intermédiaire de son portable. Mais les portables étaient fermés.
Obsèques émouvantes au milieu de la communauté africaine, tulle rouge au bras pour marquer la mort violente. Difficile de retenir ses larmes devant ces chants africains s'élévant dans le bleu du cimetière Sud. Dur de partir à 44 ans par ce beau soleil.
J'ai été alerté par Chantal, membre du collectif SOS Femmes Accueil 72 et nous portons l'écharpe blanche, symbole de la violence faite aux femmes.
Comment ne pas penser que tous les deux jours en France une femme meurt sous les coups d'un homme ? On a souvent tendance à penser que c'est à Vilnius ou ailleurs, mais aujourd'hui c'est chez nous, au Mans.
Chantal et différents collectifs se battent afin de mettre sur pied une résidence capable d'accueillir les femmes victimes de violence. Je sais, parce que j'y participe indirectement, que le projet est en bonne voie. Mais ce matin, je me jure de tout faire pour l'accélérer.
Célestine est une femme d'origine camerounaise de 44 ans, morte sous les coups de son "amant", comme le dit le journal. Elle a agonisé avant d'être découverte morte trois à quatre jours plus tard après avoir appelé au secours par l'intermédiaire de son portable. Mais les portables étaient fermés.
Obsèques émouvantes au milieu de la communauté africaine, tulle rouge au bras pour marquer la mort violente. Difficile de retenir ses larmes devant ces chants africains s'élévant dans le bleu du cimetière Sud. Dur de partir à 44 ans par ce beau soleil.
J'ai été alerté par Chantal, membre du collectif SOS Femmes Accueil 72 et nous portons l'écharpe blanche, symbole de la violence faite aux femmes.
Comment ne pas penser que tous les deux jours en France une femme meurt sous les coups d'un homme ? On a souvent tendance à penser que c'est à Vilnius ou ailleurs, mais aujourd'hui c'est chez nous, au Mans.
Chantal et différents collectifs se battent afin de mettre sur pied une résidence capable d'accueillir les femmes victimes de violence. Je sais, parce que j'y participe indirectement, que le projet est en bonne voie. Mais ce matin, je me jure de tout faire pour l'accélérer.
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