C'était le qualificatif utilisé lors de la victoire de l'équipe de France de Foot en 1998. C'est la qualificatif qu'on aurait pu utiliser dans la salle des mariages aujourd'hui. Les mariages font aussi partie de la délégation des adjoints au Maire. Quand on a dans sa délégation le service population, encore plus difficile d'y échapper !
Il faut au moins assurer un samedi des mois de mai-juin très propices aux unions : 13 aujourd'hui ! Et aujourd'hui c'est mon tour...
Des embouteillages monstres sur la place de la Mairie, les mariages qui se mélangent et Marie, notre hôtesse d'accueil, a la recherche des bons mariés dans la foule... le retard va atteindre une heure en fin d'après-midi.
Mais défilé d'une France blanc, black, beur mélangés où chacun, y compris l'adjoint, arrive sur son 31. Bafouillements, larmes d'émotion, des ouis francs et massifs, d'autres chuchotés... et plein, plein de bisous.
L'adjoint s'acharne donc treize fois de suite sur cet article 371-1 du code civil sur l'autorité pârentale même si les mariés ont un âge certain et que leurs enfants sont souvent les témoins !
"L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité."
Je suis quasi-certain que la plupart ne m'écoute déjà plus. Ils doivent penser déjà, comme disait Brassens, "au papier bleu d'azur qui revêtira les murs de leur chambre à coucher".
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