Difficile aujourd'hui de ne pas emprunter l'excellent titre de Libération à propos de la visite de Cécile Duflot et de Martine Aubry hier mercredi au Mans. Grand, grand cirque médiatique avec une bousculade inimaginable à travers le quartier des Glonnières. Mais il fallait marquer le coup d'une gauche unie face à la montée du Front National.
Notre ville était donc prédestinée : un combat PS-Front National, un département susceptible de changer de majorité et le département du Premier Ministre, François Fillon. En plus à une heure de Paris...
Alors, oui, la gauche est apparue unie mais, pour nous, la blessure reste ouverte car il n'y aura pas d'écologistes au Conseil Général. Martine Aubry, informée de la situation, l'a regretté aussi et le Parti Socialiste, par le voix de Christophe Counil, l'a déploré et a formulé des propositions concrètes de travail en commun.
Nous avons entendu Christophe. Les électeurs écologistes savent bien que l'écologie politique n'a rien à attendre de la politique libérale de l'UMP. Nous l'avons vu avec la remise en cause constante des quelques acquis du « grenelle » de l'environnement.
Certains diront que nous ne sommes encore une fois de plus couchés. Je ne le crois pas. Partout où nous sommes passés, Beaumont avant hier, salle Jean Moulin au Mans hier, nous avons fait entendre notre voix différente. Oui, le Parti Socialiste s'est trompé et, unis dès le premier tour, cela aurait été plus beaucoup plus facile.
Espérant aujourd'hui avoir été entendus, préparons maintenant l'avenir.
Le grenelle de l'environnement était un piége politique pour draguer l'éléctora de sensibilité écolo et l'amener à voter UMP en toute bonne conscience .
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