mardi 15 mars 2011

Vivons ensemble, bon sang !



J'ai assisté, hier après-midi à ma deuxième Commission Intercommunale d'Accessibilité aux Personnes en situation de Handicap qui regroupe élus de la ville et de la métropole, les services et toutes les associations de personnes handicapées de notre collectivité.
Les échanges sont riches et très souvent, des solutions sont trouvées aux légitimes revendications des différentes associations. Mais il en est une qui n'évolue pas et qui revient systématiquement de façon redondante, c'est celle des chevalets qui entravent la circulation des personnes à mobilité réduite. L'association « Nous les piétons » revient à la charge chaque année, mais hier, c'est un coup de gueule qui a été poussé par les associations de handicapés..
Ce midi, je suis allé me rendre compte. Rue du Docteur Leroy pour commencer : la circulation piétons-vélo est tellement entravée par terrasses et chevalets qu'il devient difficile de s'y croiser.


Pire : un peu plus en avant, après la rue d'Alger, un restaurant barre le trottoir avec ses chevalets et force les piétons à passer dans la rue afin de les éviter !


Rue des Minimes, ils constituent même un barrage, forçant les piétons à admirer la belle vitrine de celle ou celui qui les a disposés !


L'ajout d'un chevalet sur la voie publique est soumis à une demande d'autorisation. Or 75 % de ces chevalets n'en ont pas ! Laisser l'espace aux piétons, permettre aux personnes à mobilité réduite de circuler sans difficulté n'est en rien une entrave à la liberté commerciale, c'est tout simplement le respect de l'autre, celui qui rend la vie urbaine possible.
Autre chose...
Ce midi, place de la République, nous étions quelques unes et quelques uns à se retrouver, comme ça sans concertation, pour manifester notre émotion sur ce qui se passe au Japon, bien loin des considérations politiciennes que certains de droite ou de gauche voudraient nous faire porter.


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