dimanche 6 décembre 2009

Le bio, c'est pas gagné...

Aujourd'hui Dimanche-Ouest-France nous révèle une étude qu'il a menée sur les gestes d'éco-citoyenneté. Les résultats sont intéressants et prouvent que certaines de nos idées avancent. Gérer ses déchets, combattre les fuites d'eau, respecter les espèces protégées,  par exemple, sont entrés dans les mœurs.
Mais il en est une qui ne progresse pas c'est la place du bio puisque, seulement, 12 % des français privilégient les aliments issus de l'agriculture biologique.
Il est vrai qu'en cette période de crise et après une étude récente reprise par les médias où il était affirmé que le bio coutait 72% plus cher, ce résultat ne m'étonne pas. Mais ces résultats ont été largement remis en cause depuis.
En effet, seul l'aspect consommation avait été mesuré, mais pas le prix des emballages, les conséquences sur l'environnement et la santé, etc. Ce qui changeait pas mal la donne !
Il est évident que le bio coute plus cher si on consomme de la même manière. Mais si on consomme moins de viande et on axe son alimentation sur des légumes de saison, des céréales, on s'apercevra qu'il est possible de manger bio pour le même coût.
Et le problème pour les cantines scolaires de la ville est exactement le même. Si nous proposons la même alimentation aux enfants en nourriture bio, c'est sûr que cela coutera plus cher.  Mais l'introduction du bio dans les cantines doit être accompagnée d'une réflexion  d'abord avec diététiciens, cuisiniers et médecins scolaires et ensuite une modification de l'alimentation des enfants avec l'introduction des produits bio. Et ce n'est pas gagné...
En tant qu'élu Vert, je continue à me battre pour que les enfants aient le droit à des produits sains issus de l'agriculture biologique. Il faut vraiment avancer sur le sujet.
D'autant plus que dans les écoles et dans les conseils d'écoles que je fréquente, les associations de parents d'élèves posent le problème.

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