D'abord un retour sur ma chronique de lundi où j'ai commis une erreur.
Merci beaucoup à « Air pays de la Loire » de me l'avoir signalée. En effet, « les seuils réglementaires pour les particules fines PM10, de 50 µg/m3 et 80 µg/m3 depuis le 1er janvier 2012, concernent des moyennes 24-horaires ». Effectivement à 2h45, le taux était de 85 µg/m3. Mais, pour que l'alerte soit donnée, il aurait fallu que la moyenne des taux mesurés sur les 24 heures précédentes soient supérieures à cette limite de 80 µg. Or la moyenne à cette heure là, me signale « Air Pays de la Loire », était de 60 µg, ne nécessitant qu'une procédure d'information, ce qui avait été fait.
Dont acte et avec mille excuses.
Pourtant, aujourd'hui, la pollution a continué :
Vous pouvez cliquer sur le graphique pour l'agrandir.
Voici le graphique que j'ai pu établir avec les données recueillies toujours sur le site d'« Air Pays de la Loire ». On peut constater que toute la partie jaune correspond à une période de temps où le taux de particules fines dans l'atmosphère a dépassé 50 µg par m3. Donc entre 5h15 ce matin et 16h, soit une grande partie de la journée, nous avons vécu dans une atmosphère polluée.
Avec cette nouvelle règle de moyenne, (je n'ai pas fait le calcul), il se peut que la moyenne sur une période de 24 heures n'ait pas dépassé 50 µg par m3 et donc, il n'y a eu aucun message d'alerte comme le prouve le site d' Air Pays de la Loire » :
Avec cette nouvelle règle de moyenne, (je n'ai pas fait le calcul), il se peut que la moyenne sur une période de 24 heures n'ait pas dépassé 50 µg par m3 et donc, il n'y a eu aucun message d'alerte comme le prouve le site d' Air Pays de la Loire » :
Ce qui est vraiment absurde lorsque l'on sait que nous avons passé une grosse partie de la journée à respirer ces particules.
Car, au delà des règles mathématiques de calcul des seuils de recommandation ou d'alerte, le problème reste patent : depuis 4 jours, le taux de particules dans l'air reste d'un niveau insupportable et rien n'est fait pour le faire évoluer.
C'est une des raisons pour lesquelles, j'étais à manifester ce matin avec les cheminots CGT pour la défense du fret ferroviaire afin d'éviter que des centaines de poids lourds prennent la route pour livrer les granulats des carrières de Voutré. J'y ai pris la parole pour expliquer ce problème de pollution, que les particules fines étaient dues principalement aux moteurs diesel et que d'augmenter ainsi le transport routier sur le département de la Sarthe de 15% ne ferait qu'augmenter encore le taux de pollution.
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