Un élu municipal se doit de faire partie des commissions de sécurité qui visitent les établissements recevant du public. Les 52 semaines sont partagées entre les adjoints au maire et cette semaine, c'est mon tour.
Elle commence hier par la visite de l'école Germain Pilon dans le quartier de la Croix-de-Pierre. L'école est agréable et bien entretenue.
Les services de la ville sont très attentifs à la sécurité des enfants et aucun manquement n'est constaté. Pourtant la commission rendra, malgré mon avis contraire, un avis défavorable. Tout cela à cause du fait que l'Inspection Académique refuse de former les enseignants à la sécurité (utilisation des extincteurs par exemple...).
Partageant le repas de Noël un peu plus tard dans la journée avec l'Inspecteur d'Académie, j'ai pu l'interpeller sur le sujet. Il me rappelle que la seule consigne des enseignants est d'évacuer les enfants et les rassembler à l'extérieur. Les enseignants ne sont pas responsables des locaux dont la sécurité doit être gérée par l'exploitant. Et donc, à chaque visite de sécurité dans les écoles, on en arrive à cet avis défavorable.
Notre collectivité a pris ses responsabilités en formant ses agents (ATSEM) à la sécurité et a même développé un projet d'y adjoindre un groupe d'enseignants chargés de former eux-même leurs collègues. Et une fois de plus, c'est sur notre collectivité que l'État se décharge de ses devoirs ! Et que dans le cas de l'école Germain Pilon, les enseignants ne sont toujours pas formés !
Deuxième visite dans l'après-midi plus calme dans les locaux du nouveau foyer de l'Enfance.
J'avais fait également la visite de sécurité dans les anciens locaux des Sables d'or qui correspondaient difficilement aux missions dont ce service dépendant du Conseil Général avait la charge. La différence entre les deux structures est impressionnante et l'architecte a tenu compte des desiderata des utilisateurs : 4 unités de vie indépendantes qui se rejoignent sur un atrium central, espace de rencontre. Beaucoup de lumière, des couleurs agréables dans cet espace financé par le Conseil Général de la Sarthe (10 millions d'euros).
Des solutions écologiques intéressantes également : toitures végétales, isolation laine de bois sous bardage et une chaudière bois déchiqueté à laquelle mon œil d'écolo ne reste pas insensible car ce n'est pas très courant dans une structure aussi importante.
Énorme silo également situé en sous-sol dans lequel la vis sans fin va alimenter la chaudière : 60 m3 de bois déchiqueté, quantité nécessaire pour 15 jours de chauffage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire