Hier, c'est le grand moment pour les ruches de la ville puisque deux apiculteurs d'Écorpain viennent récolter le miel des 3 ruches qui ont été placées sur le toit de la mairie au mois d'octobre dernier.
Ignare dans le domaine de l'apiculture, je m'étais promis d'assister à cette récolte. Et c'est avec beaucoup d'attention et un peu de méfiance que j'ai assisté à l'opération. Nos amies les abeilles n'aiment pas trop que l'on leur pique leur miel et elles restent « menaçantes » malgré l'enfumage des apiculteurs.
Ça commence mal : la première ruche est vide : les cadres censés récolter le miel sont envahis par les larves des fausses teignes.
Ça commence mal : la première ruche est vide : les cadres censés récolter le miel sont envahis par les larves des fausses teignes.
Pas terrible non plus pour la deuxième : la reine a disparu et la ruche a été envahie par les faux bourdons. 4 à 5 kilos de miel, pas plus ! Décevant.
Reste la troisième : à voir les abeilles qui s'agitent autour, on se doute que l'honneur est sauf !
Effectivement, les cadres regorgent de miel et les apiculteurs sont fiers de nous annoncer que la récolte dépassera les 50 kilos.
Cinquante kilos pour une première expérience, ce n'est pas si mal ! De quoi produire 200 pots de miel « Plantagenêt » qui contribueront à la renommée de notre ville.
L'apiculture urbaine a été souvent considérée comme un gadget. Pas tant que ça...
Dans les campagnes, l'abus des pesticides et des engrais, la disparition de la biodiversité menacent l'existence des abeilles et, par conséquent, la pollinisation de certaines espèces végétales.
L'abeille s'adapte donc très bien à la ville et devient donc un formidable baromètre de la qualité de notre environnement. Le services de la ville ont renoncé à l'emploi de pesticides et de désherbants dans le traitement des espaces verts de la ville. De plus, les températures plus douces en ville ainsi qu'une période de floraison plus longue grâce à la multiplicité des espèces de fleurs ornementales mises en place par les services des espaces verts de notre collectivité, font que la ville est devenue un terrain de « butinage » presque parfait !
L'abeille s'adapte donc très bien à la ville et devient donc un formidable baromètre de la qualité de notre environnement. Le services de la ville ont renoncé à l'emploi de pesticides et de désherbants dans le traitement des espaces verts de la ville. De plus, les températures plus douces en ville ainsi qu'une période de floraison plus longue grâce à la multiplicité des espèces de fleurs ornementales mises en place par les services des espaces verts de notre collectivité, font que la ville est devenue un terrain de « butinage » presque parfait !
Donc, une première expérience concluante... à amplifier ?
Pour parler de l'apiculture urbaine et tout savoir sur le monde des abeilles, il y a un rendez-vous à ne pas manquer : celui de l'Arche de la Nature le 21 août où sera célébrée la fête du miel.
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