Pas question de rater l'évènement incontournable hier soir : le dernier match de l'équipe de foot du Mans au stade Léon Bollée. Plus de monde que d'habitude (8000 personnes ?) et une défaite... contre les bretons de Vannes. Je ne sais pas si le feu d'artifice tiré pour ce dernier match aura mis du baume au cœur des supporters. Mais une chose est sûre : je n'osais pas trop affirmer ma « bretonitude » hier soir. Le chemin vers le retour à la Ligue 1 sera long.
Cette dernière soirée était forcément propice aux souvenirs : j'évoquais ceux des années 1960 où nous, élèves du Lycée Montesquieu, venions pratiquer nos deux heures de « plein air » au stade Léon Bollée. C'était alors des matchs de foot très disputés sur les terrains annexes (côté Chancel).
Nous traversions en short ou survêtement le « Vieux Mans » pour rejoindre l'escalier du tunnel, puis la rue Voltaire, la Boussinière et le stade. Nos deux heures étaient déjà amputés d'une heure de temps de parcours aller-retour. Et je me rappelle que certains remontées des marches du Tunnel étaient particulièrement difficiles à nos jambes fatiguées. Mais nous étions tellement heureux de quitter l'environnement un peu carcéral du Lycée Montesquieu. Bollée c''était un peu la liberté !
Il évoque bien sûr son grand oncle Léon Bollée. Celui-ci, dont le nom évoque avant tout l'automobile, était, en fait, un passionné de la petite reine, d'où l'origine du stade qui a longtemps abrité un vélodrome. D'où l'idée de baptiser notre vélodrome actuel « Vélodrome Bollée ».
Il est aussi fier de nous montrer une photo de son ancêtre : Léon Bollée tirant la langue... à qui ?
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