Alimenter en chroniques un blog a quelque chose de terrible. La moindre absence est immédiatement sanctionnée :
1- par la baisse normale des lecteurs,
2- par l'interrogation des quelques fidèles qui vous demandent par courrier électronique ce que vous devenez ou si vous n'êtes pas à l'article de la mort !
Je les rassure tout de suite : "I am alive !". Je suis allé prendre un petit bol d'air breton dans mon village natal. Cinq jours de repos ensoleillés et chauds.... Le réchauffement climatique ne serait-il pas en train de perturber notre climat breton ? Où sont passés nos adorables crachins printaniers ?
On pense y oublier tous nos problèmes manceaux : le parcours de la deuxième ligne de tramway, la couleur des grilles du parc de l'église Saint-Pavin, les chewing-gums de la place de la République, etc., mais quand vous êtes enfant du pays et qu'en plus, on sait que vous êtes édile écolo d'une grande ville, on ne manque pas de vous interpeller....
À chaque commune ses problèmes et celui de ma commune natale est l'implantation d'un port de plaisance en eaux profondes. Sauf que le charme de Plougasnou c'est d'avoir su résister à toutes les tentatives d'urbanisation touristique et d'avoir gardé son côté authentique d'aspirations paysanne et marine.
Plougasnou est un centre de tourisme populaire (une dizaine de colonies de vacances, hôtels et restos pas chers, campings nombreux, etc.). Le voir un jour se transformer en centre touristique un peu plus «friqué» comme ses voisines Trébeurden ou Carantec me désespère.
J'ai essayé au fil de mes rencontres de faire partager mon point de vue... mais je me suis rendu compte assez vite que l'importance donnée à vos propos était proportionnelle au caractère autochtone de votre résidence !
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