dimanche 22 novembre 2009

L'eau et le feu...

De la représentation au militantisme, la vie prend parfois de drôle de raccourcis !
Je représente la Mairie à l'assemblée générale des Crématistes. L'association est très active comme le montre le nombre de participants : une centaine réunie à la salle Barbara. Le président déclenche l'hilarité de la salle en accueillant la représentante de Basse-Normandie : "Asseyez-vous madame, on vous a gardé une place au chaud !".
Dans son rapport moral, il rappelle que la loi de décembre 2008 (statut juridique des cendres) porte atteinte aux valeurs républicaine et laïque et que son association se battra pour la libre disposition des cendres. Je salue le dynamisme de l'association et souligne que notre équipe municipale va entamer une réflexion sur un jardin du souvenir plus conforme au nombre croissant de crémations. Réflexions auxquelles elle sera associée.

Je traverse la ville pour me retrouver à la manifestation symbolique organisée par la biocoop Le Fenouil pour célébrer la dernière bouteille d'eau minérale vendue. Après une rencontre avec les journalistes, nous allons déposer des bouteilles plastiques vides à la déchèterie toute proche.

Adhérent depuis quelques années à cette biocoop, il me semble important de réaffirmer la qualité de l'eau de la ville et de rappeler les arguments qui ont amené "Le Fenouil" a abandonné ce type de distribution :
• 300 000 tonnes de plastique sont utilisés pour la fabrication des bouteilles et seulement 50% sont recyclés.
• Il faut l'équivalent de 3 litres d'eau et un quart de litre de pétrole pour produire, transporter, réfrigérer et se débarasser d'un litre d'eau en bouteille.
• Le prix d'une bouteille d'eau est constitué de 5% pour son contenant (l'eau), 45% pour son emballage et 50% pour son transport et le marketing.
• L'eau embouteillée coûte jusqu'à 300 fois plus cher à l'achat qu'un litre d'eau du robinet.

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