Depuis le 1er janvier, comme le rappelait récemment le quotidien Le Maine Libre (c'est ICI), la réalisation de la photo nécessaire au nouveau passeport biométrique n'est plus réalisable par les services de la mairie. Le ministère a donc cédé au lobby des photographes puisqu'il est précisé maintenant : « Les photographies doivent être réalisées par un professionnel ou dans une cabine photo, utilisant un système agréé par le ministère de l'intérieur. ».
• Première conséquence pour l'usager : dans l'ancien système, votre passeport vous coûtait 86 € si vous apportiez votre photo et 89 € si vous vous laissiez tirer le portrait par les services de la mairie. L'option à 89 € n'existe plus. Il vous en coûtera maintenant 91 € (86 € + 5 € de photomaton) ou 95 € (86 € + 9 € chez un photographe professionnel).
• Deuxième conséquence pour l'usager : le type de photo est très réglementé. Jugez-en et je n'invente rien :
« La prise de vue doit être inférieure à 6 mois et ressemblante au jour du dépôt de la demande de passeport. La photo doit mesurer 35 mm de large sur 45 mm de haut. La taille du visage doit être de 32 à 36 mm, du bas du menton au sommet du crâne (hors chevelure). La photo doit être nette, sans pliure, ni traces. La photo ne doit présenter ni surexposition ni sous-exposition. Elle doit être correctement contrastée, sans ombre portée sur le visage ou en arrière-plan. Une photo en couleurs est fortement recommandée. Le fond doit être uni, de couleur claire (bleu clair, gris clair). Le blanc est interdit. La tête doit être nue, les couvre-chefs sont interdits. Le sujet doit présenter son visage face à l’objectif. La tête doit être droite. Le sujet doit fixer l’objectif. Il doit adopter une expression neutre et avoir la bouche fermée. Le visage doit être dégagé. Les yeux doivent être parfaitement visibles et ouverts. Il ne doit pas y avoir de reflets sur les lunettes. Les montures épaisses sont interdites. La monture ne doit pas masquer les yeux. Les verres teintés (ou colorés) sont interdits. »
Conséquence directe : beaucoup de photos réalisées par les photomatons et professionnels ne convenaient pas et les agents du service population s'en rendaient compte immédiatement. Ils proposaient donc de refaire gentiment et gratuitement les photos avec l'appareil dont ils étaient dotés. Aujourd'hui, cette possibilité bien pratique est terminée et il faudra dorénavant se refaire tirer le portrait et revenir une deuxième fois dans le service.
• Autre conséquence : les appareils photographiques ont été retirés afin d'éviter des questions intempestives, mais les rampes lumineuses nécessaires à l'éclairage des impétrants sont toujours là, ainsi que l'écran grisé qui permettait d'avoir un fond neutre !
• Autre conséquence : les appareils photographiques ont été retirés afin d'éviter des questions intempestives, mais les rampes lumineuses nécessaires à l'éclairage des impétrants sont toujours là, ainsi que l'écran grisé qui permettait d'avoir un fond neutre !
Et de plus, lorsque le logiciel de création de passeport est actif, les rampes s'allument !
Il faut bien comprendre que les services de la mairie ne sont en aucun cas responsables de cette situation ubuesque. L'État, sous la pression des lobbies, vient de supprimer un service aux usagers, service bien pratique et qui permettait de réduire le coût du passeport.
Et tant qu'à supprimer ce service, qu'il nous dise aussi quand et comment débrancher ces rampes qui consomment de l'électricité et que l'impôt des contribuables financent ! Quand on pense que 2000 communes ont été dotées de un et plus de ce genre de matériel, imaginez le coût de cette immense gabegie !
En parcourant internet à la recherche des textes ministériels, j'ai trouvé ce site (c'est ICI). Intéressant, n'est-ce-pas ?
Il faut bien comprendre que les services de la mairie ne sont en aucun cas responsables de cette situation ubuesque. L'État, sous la pression des lobbies, vient de supprimer un service aux usagers, service bien pratique et qui permettait de réduire le coût du passeport.
Et tant qu'à supprimer ce service, qu'il nous dise aussi quand et comment débrancher ces rampes qui consomment de l'électricité et que l'impôt des contribuables financent ! Quand on pense que 2000 communes ont été dotées de un et plus de ce genre de matériel, imaginez le coût de cette immense gabegie !
En parcourant internet à la recherche des textes ministériels, j'ai trouvé ce site (c'est ICI). Intéressant, n'est-ce-pas ?
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