dimanche 11 septembre 2011

Visite du quartier Robin des Bois



Samedi matin, visite du quartier de Robin des Bois. La visite s'annonce paisible dans un quartier nouveau et paisible qui mêle habitat social et pavillons individuels. Le quartier est très vert et a su garder quelques vieux chemins sympas qui permettent des balades très prisées des habitants.
Dans les pavillons individuels, il a été fait appel très souvent à des techniques de construction « développement durable » : panneaux solaires, panneaux photovoltaïques, ossatures bois, etc., ce qui permet au quartier de présenter un caractère de modernité au milieu d'un environnement très nature.
Nous ne pensions pas nous faire interpeller, parfois de façon vive, à propos de problèmes de stationnement et de circulation automobile. C'est vrai que l'automobile est partout : les trottoirs sont envahis et les rues deviennent assez vite inaccessibles du fait des stationnements non autorisés. Et c'est bien sûr toujours l'autre : le voisin, l'habitant des logements sociaux, etc. et c'est donc à la ville de construire des parkings : chacun y va de sa solution... il faut verbaliser, il faut créer une police municipale, il y aura des accidents, on portera plainte contre la ville, etc., etc. Que répondre à ces défenseurs de la voiture-reine alors que le tramway est à 100 mètres et que des pistes cyclables sillonnent tout ce quartier ?
Les garages des maisons individuelles sont devenus des buanderies, les garages des collectifs sont vides :
alors qu'à l'extérieur les voitures occupent les trottoirs sans vergogne :
Que faire contre de telles incivilités ? La solution ne serait-elle pas de développer des quartiers à la façon des villes 30 : on repère les rues structurantes qui permettent l'accès au quartier qui restent limitées à 50 km/h et toutes les autres rues passent en zone de rencontre : plus de trottoirs, plus de rues au sens où nous l'entendons mais un espace à partager où le piéton prime le cycliste qui prime l'automobile et tout ça, limité à 20 km/h.
C'est ce que j'essaye d'expliquer avec les quelques habitants qui acceptent le dialogue.
Je préfère retenir de ma visite la rencontre de cette dame qui entretient un petit bout de chemin communal entre la rue Arletty et le chemin de la Foresterie, le fleurissant avec soin et me demandant que les services de la ville préservent ce qu'elle a commencé. Autre façon de voir que celle qui estime que tout est dû par la collectivité.

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