Les résultats du recensement correspondant au 1er janvier 2008 viennent d'être publiés en ce début d'année. Deux données à retenir : la population de notre département a augmenté de 30 000 habitants depuis 1999. Elle est très semblable à la progression des départements limitrophes. La population de la ville du Mans, elle, se chiffre à 143 547 habitants, soit une perte de 2558 habitants. depuis 1998. La métropole, avec ses 9 communes compte aujourd'hui 184 054 avec une baisse de 4 611 habitants.
J'entends déjà le leitmotiv des responsables de l'UMP sur le manque de dynamisme du Mans, etc. La réalité me semble tout autre. Lorsqu'on analyse la carte des évolutions de population de l'INSEE, on s'aperçoit que les communes situées entre les deuxième (15 km) et troisième couronne (30 km) que j'ai coloriées en jaune ont vu leur population sérieusement augmenter.
Les raisons me semblent sont simples : prix du foncier et montant des impôts locaux. Raisonnement à court terme des habitants ayant fait ce choix puisque très rarement, le coût des transports n'a été évalué dans les coûts, surtout avec la fluctuation actuelle des prix des carburants.
Je pense aussi que les géographes de l'université du Maine sauront faire une bien meilleure analyse de ces données numériques que moi.
Les raisons me semblent sont simples : prix du foncier et montant des impôts locaux. Raisonnement à court terme des habitants ayant fait ce choix puisque très rarement, le coût des transports n'a été évalué dans les coûts, surtout avec la fluctuation actuelle des prix des carburants.
Je pense aussi que les géographes de l'université du Maine sauront faire une bien meilleure analyse de ces données numériques que moi.
Les Mancelles et les Manceaux ont donc à supporter la « centralité » de leur ville trop rarement compensée par les instances départementales (tram, culture, etc.).
Notre ville a dans son urbanisme son histoire : celles de la tradition ouvrière des constructions automobiles et ferroviaires. Les « Renault » et les cheminots faisaient construire sur des surfaces relativement importantes pour pouvoir profiter d'un potager, poulailler, etc. afin de « mettre du beurre dans les épinards » : la ville s'est donc étalée. Aujourd'hui, comme je le disais récemment, notre ville doit se densifier et cette densification doit tenir compte de tous les paramètres : transports, commerce, mixité sociales et infra-structures.
point de vue :
RépondreSupprimertrop de bitume et d'habitation, et pas assez de nature, espaces verts, pelouses ...
Place de la république en pelouse, avec des vélos qui zigzaguent autour, avec des fleurs pour que ça sente bon !!!!Ouaaahhh que ça serait relaxant !!! j'imagine au Printemps ou à l'été, les gens s'allongeant, se faisant bronzer, écoutant de la musique !!!!
philippe du Mans