Difficile d'échapper à l'apéro du Mans hier soir. Après le tragique accident de Nantes, toutes les télés nationales étaient dans notre ville pour faire un sujet sur ce phénomène lancé sur Facebook.
C'est devenu un sujet « national » et aussi les « politiques » s'en sont emparés : Nathalie Kosciusko-Morizet , Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry, Bertrand Delanoë y sont allés de leur petit couplet. Et donc celui de notre ville était très attendu hier soir.
L'apéro géant n'était pas interdit, mais la Préfecture et notre équipe municipale avaient décidé de fortement l'encadrer. Les forces de police importantes (250 personnes) contrôlaient les accès à la place et faisaient vider les bouteilles d'alcool. (J'ai même eu droit à une inspection attentive des sacoches de mon vélo).
Effet dissuasif ? On peut le penser car au plus fort du rassemblement, il n'y avait que 500 personnes au lieu des 5000 annoncées.
Une fumigène allumée vite éteinte après intervention des policiers, quelques monômes bon enfant et vers 22h30, il ne restait plus grand monde (voir photo).
Les discussions hier soir tournaient autour de ce phénomène « foule numérique » : apéros géants bien sûr, mais aussi bagarre organisée entre deux collèges ou «séchage des cours », etc. et des dérapages qu'il pourrait engendrer.
Aujourd'hui, les réactions sur le bide sont assez négatives sur Facebook et traduisent peut-être que ce phénomène semble échapper aux personnes de notre génération.
Mais après les comas éthyliques de Brest et le mort de Nantes, je pense que les mesures qui ont été prises étaient les bonnes.
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