Hier, c'était notre huitième visite de quartier : le quartier Jaurès-Crétois. Nous aurions dû l'effectuer l'année dernière, mais la pluie l'avait annulée. À croire que la météo nous attend au tournant chaque fois que l'on s'approche de ce quartier. Hier, le thermomètre marquait 34° pendant notre visite.
Le quartier est un quartier où il fait bon vivre une fois que l'on a compris le plan de circulation dans ce dédale de petites rues à sens unique pour la plupart : le maire avoue même qu'un jour de bric-à-brac, il a eu bien du mal à en trouver la sortie !
Le quartier abrite encore des vergers abandonnés et notre maire n'est pas le dernier à nous faire une distribution de prunes. « C'est bien la première fois que l'on voit un maire distribuer des prunes gratuites », ajoute avec humour l'un de nos accompagnateurs !
Vélos, stationnement, bac à déchets verts sont les thèmes abordés durant la balade. Si nous préparons ces balades avec les services de la ville, les habitants, eux aussi les préparent avec quelquefois des revendications originales :
La balade se termine par une réunion bilan à l'école Philippeaux où je retiendrai deux enseignements :
• la difficulté du vivre ensemble :
La résidence Athanor, foyer d'hébergement pour SDF, attire dans le quartier une population de personnes en situation difficile et malheureusement souvent enivrée. Certains riverains se plaignent donc. Le maire, fort justement, recadre les choses en avouant notre difficulté de résoudre ces problèmes liés à la misère et qui, malheureusement, se multiplient. L'accueil de ces personnes dépend de l'État. Mais, ce même État annonce aujourd'hui des baisses de subventions au SAMU social, laissant aux collectivités locales le soin d'assumer ses carences, une fois de plus !
• La volonté de certains habitants de « pacifier » le quartier dans le domaine de la circulation automobile. Effectivement, dans ce quartier aux rue étroites, il n'est pas possible de réserver aux piétons, vélos et automobilistes, leur propre voie de circulation. Aussi proposent-ils de transformer toutes ses rues en zones de rencontre avec une vitesse limitée à 20 km/h et un partage apaisé de la rue. Comment, quand on connaît ce quartier, s'opposer à une telle revendication pleine de bon sens ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire