Le Maine-Libre y va un peu fort : preuve est la une du quotidien de mardi ci-dessous. Avec photo à l'appui, ne chercherait-on à remettre en cause un dispositif parfaitement légal et unanimement apprécié par les cyclistes.
Depuis le premier double sens rue Van Vooren dans la quartier de la Madeleine où il a fallu affronter pas mal d'oppositions pour le mettre en place, plus d'une centaine de contre-sens a été mise en place avec beaucoup de bonheur. Je les utilise fréquemment et j'apprécie particulièrement celui du palais des Congrès (rue d'Arcole) qui me permet sérieusement de raccourcir mon trajet vers la gare Nord.
Ce qui « coince » avec celles et ceux qui, en général, ne font pas de vélo, c'est que l'on puisse matérialiser une bande cyclable (ou une partie comme sur la photo ci-dessus) là où il n'y pas de place pour le croisement entre une automobile et un cycliste. Pas de problème : quand vous êtes cycliste et que vous empruntez un contre-sens, vous voyez arriver l'automobile et quand le croisement est impossible (comme sur la photo ci-dessus), cela devient une question de courtoisie, même si l'automobiliste, seul dans sa voiture, a beaucoup de mal à admettre de reculer pour laisser la place à un cycliste alors que dans le cas d'une autre automobile, cela ne lui poserait pas de problème.
Dans l'article du Maine, sont évoquées également les critiques du maire d'Yvré-l'Évêque sur un contre-sens qu'il n'aurait pas approuvé. Ce qui est étonnant, c'est que ce contre-sens est situé dans une zone de rencontre comme le prouve la photo ci-dessous !
Et pour celles et ceux qui l'ignoraient, dans une zone de rencontre, les vélos peuvent circuler sans problème dans les deux sens ! Le contre-sens était donc inutile, non pas, à cause du soit-disant danger qu'il représentait, mais tout simplement parce qu'il était implicite dans cette rue !
Que toutes celles et ceux qui crient au loup sur les double-sens cyclistes montent sur un vélo et se rendent compte que ces dispositifs ne représentent aucun danger. Ne serait-ce pas seulement un mauvais procès d'intention tout simplement parce l'on touche aux prérogatives de l'automobile-reine ? Oui, partageons la rue !
Dans l'article du Maine, sont évoquées également les critiques du maire d'Yvré-l'Évêque sur un contre-sens qu'il n'aurait pas approuvé. Ce qui est étonnant, c'est que ce contre-sens est situé dans une zone de rencontre comme le prouve la photo ci-dessous !
Et pour celles et ceux qui l'ignoraient, dans une zone de rencontre, les vélos peuvent circuler sans problème dans les deux sens ! Le contre-sens était donc inutile, non pas, à cause du soit-disant danger qu'il représentait, mais tout simplement parce qu'il était implicite dans cette rue !
Que toutes celles et ceux qui crient au loup sur les double-sens cyclistes montent sur un vélo et se rendent compte que ces dispositifs ne représentent aucun danger. Ne serait-ce pas seulement un mauvais procès d'intention tout simplement parce l'on touche aux prérogatives de l'automobile-reine ? Oui, partageons la rue !
Bonsoir Yves,
RépondreSupprimerN'as-tu pas remarqué que sur les deux photos les 3 véhicules qui sont en stationnement et qui gênent la circulation sont en stationnement interdit ?
Pas mal non?
jfm
Juste un détail, la zone de rencontre a été mise en place par les services de LMM, sur demande du vice président vert Deligny, sans concertation avec les élus d'Yvré.
RépondreSupprimerQue les verts balaient devant leurs portes au Mans et qu'ils laissent les élus Yvréens décider de ce qui convient ou non sur leur territoire.
Supposons que ce soit vrai (...). L'inverse, qui consisterait à laisser les Yvréens décider eux-mêmes, n'aurait rien non plus de très... communautaire.
RépondreSupprimerCurieuse réaction. À l'heure où Aigné, Champagné, La Milesse, Ruaudin et Saint Saturnin frappent à la porte d'entrée de LMM, Yvré chercherait-elle la porte de sortie pour pouvoir rétablir le foutoir rue de Parence ? ...
N'y a-t-il pas confusion, dans le cas des contre-sens cyclistes, entre droit à emprunter un contre-sens cycliste, et priorité au cycliste en contre-sens ?
RépondreSupprimerDans le cadre de la courtoisie évoquée ici, il me semble + simple (et je suis pourtant surtout cycliste) que le cycliste se serre sur sa droite plutôt que d'obliger l'automobiliste à une marche arrière.
J'ajoute que j'ai failli me faire renverser (à vélo) par un cycliste en contre-sens dans une voie qui croisait la mienne, grillant allègrement un feu, il est vrai sans signal marqué dans le sens inverse de la circulation, mais tout de même bien visible.
Il me semble que généraliser la notion de priorité absolue au vélo met sur la route de nouveaux cyclistes irresponsables et ne va pas dans le sens de la sécurité, y compris des cyclistes...
Une cycliste utilitaire depuis plus de 55 ans dans différentes régions, qui va bientôt affronter -à vélo !- la circulation mancelle et ses contre-sens (vu la quantité de sens uniques en ville)