lundi 1 mars 2010

Ces tempêtes indicatrices...


Difficile de rester insensible à ce qu'il vient d'arriver à nos amis vendéens et charentais. Cette tempête, d'une violence inouïe a submergé les digues et inondé un vaste territoire.
Si nos premières pensées doivent être pour les victimes de cet effroyable cataclysme, nous nous devons également nous interroger sur le pourquoi. Il me semble, en effet, impossible de se cantonner dans un discours trop fréquemment entendu dans les médias :   « C'est de la faute à pas de chance ! ». Vous pensez :  une forte marée, des pluies abondantes et des vents violents...
Mais rien ne m'empêchera de penser que ces tempêtes ont une forte tendance à se reproduire et, pour moi, elles sont sûrement la conséquence du dérèglement climatique. Robert Sadourny, qui dirige le laboratoire de météorologie dynamique (Normale Sup et École Polytechnique) le dit : « Il est tout à fait clair que les événements d’amplitude exceptionnelle comme les grandes tempêtes ou les inondations deviennent plus violents et plus fréquents quand le climat s’échauffe. C’est cette succession de phénomènes extrêmes qui peut nous porter à croire qu’en effet, d’une certaine manière, le climat est devenu, devient “fou”. » 
De plus, sans préjuger des résultats d'une enquête, on s'apercevra (faites un tour avec Google maps) de l'urbanisation forte sur cette bande de terre de la Faute-sur-Mer devant l'Aiguillon-sur-Mer. Et quand on sait que d'ici la fin du siècle, les scientifiques du GIEC ont prévu une montée des océans d'un mètre, d'autres catastrophes de ce type arriveront.
Alors bien sûr, on peut toujours se ranger derrière l'avis de Claude Allègre, nouveau « révisionniste climatique » qui confond climatologie et météorologie... C'est quand même lui qui dit :
"Imposture que d'affirmer qu'on peut prévoir, qu'on sait prévoir le climat qu'il fera dans un siècle. (…)On sait, au contraire, que la météo est imprévisible à plus de quatre jours, et parfois moins."
Inouï ! 


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