dimanche 23 mars 2014

En guise de bilan... (4)


En début de mandat, les différents groupes de la majorité municipale sont amenés à désigner leurs représentants dans un certain nombre d’institutions. Pour ma part, j’ai représenté la ville dans :
• les visites de sécurité
Réparties entre les différents adjoints au maire, elles nous mobilisent au moins 4 semaines par an. Pendant ces semaines, en qualité de représentant du maire, j’ai effectué la visite des établissements recevant du public. Je regrette qu’aucune formation n’ait été apportée à ce genre de mission. Il a fallu apprendre sur le tas une réglementation particulièrement complexe. J'ai été amené à porter le débat en conseil municipal pour que soit évoqué la question des écoles publiques de la ville, toutes en avis défavorable par manque de formation des enseignants dans le domaine de la sécurité.
• les conseils d’école
J’ai représenté la ville dans les conseils de l’école de la maternelle des Maillets, de l’école primaire Gazonfier et au conseil d'administration du lycée Bellevue. La « quiétude » de cette représentation a été néanmoins troublée par deux événements : la lutte contre la suppression d’une classe à l’école Gazonfier en 2008 où mon engagement auprès des parents d’élèves et des enseignants n’a guère été apprécié par l’Inspection académique. Le deuxième, plus récent, est celui du déménagement de la maternelle des Maillets où il a fallu développer beaucoup de « diplomatie » pour faire admettre une décision pas toujours comprise des usagers.
Ma présence aux conseils d’administration du lycée Bellevue a été plus sporadique. Il est vrai que la présence du représentant de la ville est beaucoup plus anecdotique dans cette structure qui dépend du Conseil Régional. 
• les différents organismes gérant le personnel de la ville
J’ai représenté la ville au titre des employeurs aux Comités Hygiène et Sécurité (CHS), Commissions Paritaires d’avancement (CAPA) et Comité Technique Paritaire (CTP). 
Il ne m’a pas été toujours très facile de porter la casquette de l’employeur, surtout quand mes convictions syndicales me poussaient plus souvent de l’autre côté de la barrière.
Je regrette les concertations trop rares des élus avant la réunion de ces organismes paritaires car se retrouver devant le fait accompli est particulièrement désagréable. J’ai donc utilisé plusieurs fois ma liberté de parole, ce qui n’a pas été particulièrement du goût de mes collègues socialistes.
• le foyer Nelson Mandela
Trésorier de l’association de gestion, j’ai essayé d’être le plus présent possible aux différentes réunions (AG, CA et bureau) de celle-ci. L’approche du logement social faite par l’association correspond tout à fait aux engagements des Verts qui en avait fait une de leurs priorités. La résidence Nelson Mandela est devenue un modèle : elle ne se contente pas de proposer des logements à prix très modérés, elle présente également des accompagnements médicaux et sociaux ainsi que des animations.
Face à la mutualisation de l’urgence sociale qui privilégie une certaine rentabilité, l’association de gestion regroupant élus, syndicats, résidants et administration met en avant la gestion au plus près  de l’aspect humain .  J’ai été assez fier d’en être membre et d'y avoir apporté ma contribution.
• Le conseil de surveillance du MSB
Pas grand-chose à dire car le club se porte bien. La garantie financière apportée par Claude Hervé, patron du Leclerc des Fontenelles, est assez rassurante et les salaires des joueurs de basket n’ont rien à voir avec ceux du foot. Le club, qui fait partie de l’élite du basket français, possède un public fidèle de 5000 spectateurs en moyenne ce qui garantit un bon  niveau de recettes.
• Les intérims du maire
Cela ne rentre pas dans le cadre des « représentations », mais j’ai assumé quatre fois l’intérim du maire avec une période significative de 3 semaines lors de l’été 2012. Cet intérim, en général, se résume surtout à des signatures et à la gestion du courrier.
Toutefois, à l’été 2012, j’ai été confronté à 3 événements d'importance : échange de coups de feu aux Sablons, arrêt des fours d’incinération et donc problématique de la gestion de 600 tonnes d’ordure ainsi que l’abattage  programmé des arbres du square de la place du Jet d’Eau. Si j’ai pu affronter les deux premiers sans trop de heurts en m’appuyant sur les services de la ville, le troisième m’a posé beaucoup plus de problèmes : n’ayant aucune latitude de négociation, je me suis retrouvé sur la ligne dure du respect de la décision votée en Conseil Communautaire. Le maire, à son retour, lâchera du lest. Il en résultera une longue négociation à laquelle j’ai participé et qui débouchera sur un accord signé avec les opposants.
Et pour répondre à certaines critiques de mes ex-amis Verts émises publiquement sur un autre blog, je ne me suis jamais « délecté » de cette situation. Le fait d'être second adjoint entraîne quelques obligations républicaines, dont celle de remplacer le maire pendant les vacances auxquelles il a droit comme tout un chacun.

À suivre...

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