Mes interventions récentes à travers mon bilan d’activité et mon interview sur Le Maine-Libre, ont été, je le sais, diversement appréciés et quelquefois récupérés.
Je pense que tous ceux qui me connaissent savent que je n’utilise pas la langue de bois et, qu’en tant qu’élu en fin de mandat je me devais de faire un bilan de ces six années par respect des électeurs. Bilan que j’ai dressé sans concessions. Et il est sans doute beaucoup plus facile de retenir les points qui ont achoppé que les points incontestablement positifs.
Et pendant ce mandat, pour ne citer que la question des équipements, il y en a eu : centre culturel des Quinconces, deuxième ligne de tram, gymnase Robert Jarry, Dojo Alice Milliat, maison de quartier Robert Manceau ou encore Jardin du parc à Fourrages et j’en oublie sûrement... Mais souligner et se réjouir de ces réalisations, n’est pas non plus oublier les frustrations d’un élu écolo qui n’a pas vu l’écologie avancer suffisamment dans sa ville.
Dimanche prochain, le fort recul enregistré par la liste de Jean-Claude Boulard au premier tour, la fusion des deux listes de droite imposée par les états-majors parisiens et, enfin, le non-accord entre la liste PS-EÉLV et celle du Front de Gauche mettent la gauche en danger dans notre ville.
Je déplore que les listes PS-EÉLV et Front de Gauche ne soient pas arrivées à un accord, chacune portant sa part de responsabilité. Ainsi, 9% de la population mancelle n’aura pas voix au chapitre durant 6 ans alors que, dans le même temps, pour 3% de plus, la pire extrême droite représentée par le Front National va utiliser la salle du conseil municipal comme tribune.
En tant qu’écologiste, je ne me trompe pas de combat. J’ai toujours combattu la droite et encore plus, l’extrême droite. Et je n’oublie pas le rabibochage de circonstance de la droite qui voici peu, supportait Nicolas Sarkozy et son mentor d’extrême-droite Patrick Buisson. Il n’est pas question de l’oublier.
Alors, oui, et pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté, parce que je suis écologiste et profondément de gauche, dimanche je voterai pour la liste « Le Mans pour Tous » conduite par Jean-Claude Boulard.
J'étais déjà: 1) sans illusion concernant le maire sortant et toute sa clique, 2) atterré par la campagne sans vrai programme de la part de LMPT.
RépondreSupprimerL'intransigeance du FDG72, pour qui j'ai voté au 1er tour (que de remords de ne pas avoir voté Pézeril...), me révulse. Ariane Henry et ses amis sectaires avaient la possibilité de représenter leurs 9% d'électeurs, d'infléchir la politique de Boulard (avec l'aide peut-être des communistes/ex-progressiste/EELV vendus avant le 1er tour), d'avoir une vraie place dans la cité. Leur choix absurde les rend dors et déjà inaudibles pour 6 ans.
Alors, moi aussi, la mort dans l'âme, et parce que je suis "vraiment" de gauche et qu'il n'y a pas aujourd'hui d'autre choix, je vais voter Boulard au 2nd tour. Je ne ne peux pas me permettre le luxe d'un vote blanc.
Entièrement d'accord. L'expression "la mort dans l'âme" est vraiment bien choisie. Je viens d'écouter le débat entre les têtes de liste sur France Bleu Maine: comment Boulard se fait bouffer par les deux autres! Elle a la niaque la petite Morançais! Appel à tous les électeurs de gauche: votez Boulard dimanche prochain. C'est pas la panacée, c'est même pourri, mais comme on dit c'est la solution la "moins pire"... Amen!
RépondreSupprimerDepuis dimanche soir, les colistiers et autres "followers" de Jean-Claude Boulard sont presque silencieux sur les réseaux. La raclée démocratique les a rendus aphones. Il y en a quelques-uns qui doivent avoir des grosses suées... Si la gauche perd dimanche prochain, on pourra remercier Pézeril (il avait l'air bien lui) et le FDG, c'est possible - mais aussi le PS (l'autocratique Boulard, les pathétiques Counil, Pedoya, Dubois...) et ses alliés d'EELV et autres retourneurs de veste communistes et ex-progressiste. Bravo pour cette campagne aussi indigente que le programme: vous avez cru que c'était gagné d'avance, qu'il suffisait de faire une trentaine de réunions comme le maire fait ses visites de quartier, de twitter plus vite que les adversaires. Mais non, il fallait un vrai candidat, bâtir un vrai PROJET de mandat dans lequel on ne se contenterait pas de parler des menus travaux d'entretien dans telle ou telle maison de quartier (quelle misère!)
RépondreSupprimer