jeudi 22 juillet 2010

Financement des campagnes électorales


La vie municipale s'est ralentie... Cette période estivale est propice au rangement... et quand on vit le reste de l'année à 100 à l'heure, on s'aperçoit que son bureau a vite pris le visage d'un capharnaüm. Et ce n'est pas en se répétant la citation de Nicolas Boileau qu'« un beau désordre est un effet de l'art » que l'on fait avancer les choses.
Voilà donc quelques jours que je m'y suis mis... Et en rangeant les papiers dans le dossier « élections », j'ai retrouvé mes comptes de campagne des cantonales 2008.
Je m'étais présenté sur le canton du Mans-Nord-Ville. Et je ne vous dis pas tous les papiers qu'il avait fallu fournir à la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques pour me faire rembourser les malheureux 437 € que j'avais avancés pour financer ma campagne (hors documents imprimés directement payés par l'État à l'imprimeur). J'étais encore bien loin des 7 079 € euros, plafond remboursable par l'État.
Aussi, quand je vois, aujourd'hui, le détournement de cette loi par l'UMP, parti au pouvoir, par l'intermédiaire des ces « micro-partis ,» qui n'existent que pour être des pompes à fric des campagnes de Nicolas Sarkozy et de ses amis, j'en suis scandalisé.
Oui, écœuré quand le journal internet Médiapart d'aujourd'hui relate les  700 000 € récoltés par le mini-parti de Mme de Panafieu lors des municipales parisiennes de 2008. Mini-parti qui s'auto-dissoudra  en 2009 et qui n'aura été créé que comme « pompe à fric » de la candidate de l'UMP.
Cet autre fait se rajoute aux affaires des enveloppes de milliers d'euros qui circulaient entre cette aristocratie financière et les politiques de l'UMP.
Cette collusion entre l'argent et la politique avec, en plus, ce manque de transparence et, surtout, le détournement des lois par le parti au pouvoir est vraiment un danger pour la démocratie.


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