L'actualité d'Europe-Écologie les Verts était du côté de La Flèche hier jeudi. Cela a commencé par la venue d'Éva Joly à Bazouges-sur-le-Loir venue soutenir les 37 salariés de Bopack en lutte contre la fermeture de leur usine. Cette entreprise, spécialisée dans l'impression d'étiquettes pour l'agro-alimentaire, souhaite fermer le site de Bazouges pour transférer son activité sur son site de Lorient également menacé.
Thierry Pradier, candidat PS et Europe Écologie sur la 3e circonscription a été à leur côté dès le début de leur lutte pour dénoncer l'absurdité de cette mesure. Pour mieux la dénoncer, les salariés auraient souhaité pouvoir disposer des comptes de l'entreprise, ce que la direction leur a refusé dans la mesure où il n'y a pas de comité d'entreprise. Éva Joly n'a pu que déplorer cette situation et leur a conseillé d'exiger une table ronde avec la direction afin de les examiner. Difficile combat certes, mais les salariés étaient satisfaits de la présence d'Éva Joly et donc de celle des médias et du retentissement donné à leur lutte.
Beaucoup d'hommes présents devant l'usine, mais la parole était portée par une femme. Une passion et des mots bouleversants pour exprimer son refus de la résignation et sa colère. Je n'oublierai pas.
Le soir, le meeting à la salle Printania de La Flèche a rassemblé 120 personnes environ en présence de Jean Désessard, sénateur Europe-Écologie, Florence Pain, coordinatrice départementale d'Europe-Écologie les Verts, Christophe Counil, représentant le Parti Socialiste et Muriel Cabaret, suppléante socialiste de Thierry Pradier.
Les salariés de Bopack sont venus remercier Thierry de son aide et relater leur lutte devant le public présent.
Christophe Counil, secrétaire fédéral du Parti Socialiste, était présent pour marquer également que Thierry Pradier est bien le candidat de l'union PS-EÉLV sur la circonscription.
À ce propos, qu'il me soit permis de revenir sur un début de polémique avec le quotidien Ouest-France :
• la part importante donnée jeudi à un communiqué de pseudo « écologistes réalistes » appelant à voter pour le candidat dissident. Ces personnes, connues pour graviter autour du Modem, ne sont liés que par leur haine des Verts à l'image de leur porte-parole qui n'a d'autre célébrité que de porter le même nom que son frère. Aucun, bien sûr, n'est originaire de la Sarthe. Et si les « socialistes réalistes de la vallée du Loir » s'étaient manifestés, quelle aurait été l'attitude du quotidien ?
• la mise en doute ce matin de la sincérité du combat de Thierry Pradier contre la député sortante Béatrice Pavy. S'il en est un qui, durant toute sa campagne, a dénoncé la politique menée par la député UMP ainsi que sa façon de cumuler les mandats, c'est bien Thierry. De plus, je ne vois pas où est le mal de vouloir dire la vérité à propos de la situation du maire de La Flèche par rapport au Parti Socialiste. Il faut arrêter de dire qu'il s'en est mis en congé alors qu'il en a été exclu. (C'est ICI).
« De plus, je ne vois pas où est le mal de vouloir dire la vérité à propos de la situation du maire de La Flèche par rapport au Parti Socialiste. Il faut arrêter de dire qu'il s'en est mis en congé alors qu'il en a été exclu. »
RépondreSupprimerSauf que ce cas n’est pas isolé, il y en a plusieurs sur l’Hexagone. Et je suis prêt à parier que si Chauveau l’emporte, tout comme d’autres dissidents « exclus » ou « en congé », il sera bien accueilli au PS, son retour bienvenu, pas de doute là-dessus. Pour ma part, marre d’être trompé par ces faux frères, ils n’ont plus droit à mon bulletin de vote.
J C
Je vous remercie pour l'intéret que vous avez porté à mon discours.
RépondreSupprimerJe constate qu'il vous a interpellé et je souhaite de tout coeur qu'il portera ses fruits.
Encore merci.
Sandrine (Bopack groupe Autajon)
J'ai trouvé votre intervention formidable pour deux choses qui comptent pour moi :
RépondreSupprimer• la première c'est que c'était vous, la seule femme présente, je crois, qui ait pris la parole devant cette assemblée masculine.
• la seconde, c'est que vous avez laissé parler votre cœur : les mots venaient tout seuls et ils étaient convaincants tellement ils étaient forts.
C'est d'abord à votre syndicat de mener la lutte. Tout ce que je peux vous amener c'est ma solidarité et la popularisation de votre lutte. N'hésitez pas à m'interpeller par l'intermédiaire de ce blog.
Yves Ollivier