Ouest-France, ce matin, nous offre un supplément de publicité faite par Renault pour la voiture électrique : "Tout le monde est capable de fabriquer un véhicule électrique mais qui sera capable de fabriquer un véhicule électrique pour tout le monde ?"
Le même journal, en une, affiche en gros titre : "Ces déchets nucléaires français oubliés", titre qui annonce le documentaire qui sera diffusé sur Arte ce soir.
Comment ne pas faire le rapprochement ?
L'énergie de ces véhicules sera donc l'électricité, électricité produite, on le sait, à 78 % par l'énergie nucléaire, énergie soit-disant "propre" ! Or on apprend que 85 % de l'uranium de retraitement (soit 95% des déchets nucléaires) est entreposée à Pierrelatte et les 15% restants sont expédiés en Sibérie avec les dangers inhérents au transport de matières radio-actives sur 8000 km (*) sans parler bien sûr du bilan carbone d'un tel transport...
Donc promouvoir le véhicule électrique aujourd'hui, c'est encourager l'énergie nucléaire et sa productions de déchets dont on ne sait que faire aujourd'hui et ceci pendant des millions d'années.
C'est pourquoi, si on veut se lancer dans la production massive de véhicules électriques, il faut systématiquement compenser l'énergie nécessaire à ceux-ci par un développement équivalent d'énergies renouvelables (solaire, éolien, marée-moteur, etc.).
Pourquoi ne pas suivre l'exemple des "Poulets de Loué" qui ont décidé de produire autant d'éléctricité qu'ils en consomment ? En 2010, les poulaillers seront équipés de 40 000 m² de panneaux photo-voltaïques et en 2010 cet équipement sera complété par 4 éoliennes.
Un poulet de Loué coûte aux alentours de 10 € et pour cette somme, nous savons qu' 1 € est réinvesti par "Les poulets de Loué" dans les énergies renouvelables.
Imaginons que Renault fasse le même effort : la future Kangoo Z.E électrique est annoncée aux alentours de 15 000 €. L'investissement serait alors de 1 500 € ...
Quel formidable tremplin pour les énergies renouvelables !
(*) Le Mont-Louis transportant des déchets radioactifs a coulé au large des côtes belges en 1984 (c'est ICI)
Le même journal, en une, affiche en gros titre : "Ces déchets nucléaires français oubliés", titre qui annonce le documentaire qui sera diffusé sur Arte ce soir.
Comment ne pas faire le rapprochement ?
L'énergie de ces véhicules sera donc l'électricité, électricité produite, on le sait, à 78 % par l'énergie nucléaire, énergie soit-disant "propre" ! Or on apprend que 85 % de l'uranium de retraitement (soit 95% des déchets nucléaires) est entreposée à Pierrelatte et les 15% restants sont expédiés en Sibérie avec les dangers inhérents au transport de matières radio-actives sur 8000 km (*) sans parler bien sûr du bilan carbone d'un tel transport...
Donc promouvoir le véhicule électrique aujourd'hui, c'est encourager l'énergie nucléaire et sa productions de déchets dont on ne sait que faire aujourd'hui et ceci pendant des millions d'années.
C'est pourquoi, si on veut se lancer dans la production massive de véhicules électriques, il faut systématiquement compenser l'énergie nécessaire à ceux-ci par un développement équivalent d'énergies renouvelables (solaire, éolien, marée-moteur, etc.).
Pourquoi ne pas suivre l'exemple des "Poulets de Loué" qui ont décidé de produire autant d'éléctricité qu'ils en consomment ? En 2010, les poulaillers seront équipés de 40 000 m² de panneaux photo-voltaïques et en 2010 cet équipement sera complété par 4 éoliennes.
Un poulet de Loué coûte aux alentours de 10 € et pour cette somme, nous savons qu' 1 € est réinvesti par "Les poulets de Loué" dans les énergies renouvelables.
Imaginons que Renault fasse le même effort : la future Kangoo Z.E électrique est annoncée aux alentours de 15 000 €. L'investissement serait alors de 1 500 € ...
Quel formidable tremplin pour les énergies renouvelables !
(*) Le Mont-Louis transportant des déchets radioactifs a coulé au large des côtes belges en 1984 (c'est ICI)
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