Dans la presse et sur son blog, une conseillère municipale mancelle UMP s'interroge sur la réforme des rythmes scolaires et, en particulier, sur le rétablissement de la demi-journée supplémentaire le mercredi-matin ou le samedi-matin. Elle soupçonne même notre équipe de vouloir passer en force, « en sacrifiant tout débat »
Elle a vraiment la mémoire courte, « notre » conseillère UMP !
Je ne l'ai pas tellement entendue en 2008, sous le gouvernement Fillon-Sarkozy quand le ministre de l'Éducation Xavier Darcos a institué la semaine de 4 jours. Je n'ai pas trouvé dans la presse d'alors le moindre communiqué dénonçant un manque de concertation !
Et pourtant, François Fillon et son ministre Xavier Darcos réduisaient le temps scolaire de 26 à 24 heures, instituant contre l'avis des enseignants et des parents, deux heures de soutien, ce qui leur avait permis de sacrifier les RASED , récupérant ainsi 8000 postes.
Que j'eusse alors aimé entendre « notre » élue UMP !
Aujourd'hui, le gouvernement met l'école au centre de ses préoccupations. Très bien. Vincent Peillon souhaite rétablir un temps scolaire hebdomadaire réparti sur 4 jours et demi. Cette réforme sera accompagnée d'une réduction de 45 minutes journalières, laissant aux mairies le soin d'animer ses 45 minutes.
Que j'eusse alors aimé entendre « notre » élue UMP !
Aujourd'hui, le gouvernement met l'école au centre de ses préoccupations. Très bien. Vincent Peillon souhaite rétablir un temps scolaire hebdomadaire réparti sur 4 jours et demi. Cette réforme sera accompagnée d'une réduction de 45 minutes journalières, laissant aux mairies le soin d'animer ses 45 minutes.
Cette mesure coûtera cher aux collectivités et, personnellement, je ne vois pas pourquoi ce serait à ces mêmes collectivités d'assumer financièrement cette réforme imposée par l'État. Et ce n'est pas la compensation « incitative » de 50 € par élève qui pourra couvrir l'intégralité des frais. Surtout que cette compensation n'existerait que sur un temps limité.
Toutes ces considérations nous rendent donc prudents et plutôt que de nous lancer aveuglement dans une solution ou une autre, nous avons choisi le temps de la réflexion. Nous voulons mesurer toutes les conséquences tant au niveau financier qu'au niveau de usagers de l'école : enfants, enseignants et parents.
L'école mérite certainement mieux que cette gesticulation électorale !
Toutes ces considérations nous rendent donc prudents et plutôt que de nous lancer aveuglement dans une solution ou une autre, nous avons choisi le temps de la réflexion. Nous voulons mesurer toutes les conséquences tant au niveau financier qu'au niveau de usagers de l'école : enfants, enseignants et parents.
L'école mérite certainement mieux que cette gesticulation électorale !
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