La société Voltatis (son site c'est ICI) est une société qui a mis au point un boitier qui se fixe entre le compteur EDF et le tableau électrique de toute installation. Ce boitier, pilotable par internet, permet de réguler tous les appareils électriques : radiateurs, ballons d'eau chaude, etc. et permet ainsi de réduire la consommation électrique d'au moins de 10% et donc une réduction estimée à 30% des gaz à effet de serre.
Ce petit boitier doit être bien efficace car il a été choisi par de grosses entreprises telles la MACIF. Tellement efficace qu'il ne plait pas à EDF.
EDF, en effet, a décidé de poursuivre Voltatis devant la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) pour obtenir "une rémunération de l'énergie effacée", c'est à dire d'être payée comme si cette énergie avait été consommée !
Et on tombe sur la tête quand on apprend que cette Commission a donné raison à EDF !
On sait que la première énergie renouvelable est celle que l'on ne consomme pas. et que le combat pour les économies d'énergie est un combat de tous les instants.
Je crois qu'il est temps de taper fort sur la table "pour faire rétablir", comme dit le patron de Voltatis, "la prééminence des consommateurs sur l’intérêt des fournisseurs, et au-delà de l’intérêt général comme de la protection de notre planète, tous menacés par cette décision."
Après son emprunt de deux milliards d'euros (pour financer quoi ? les futures centrales nucléaires EPR ? L'achat de l'activité nucléaire de l'américain Constellation Energy ?), après sa tentative d'augmenter les tarifs de 20% (pour couvrir l'endettement du groupe estimée à plus de 20 milliards d'euros), voilà encore un bel exemple de dérapage dans la gestion du groupe EDF.
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