vendredi 1 août 2014

Les chantiers d'insertion de Culture et Liberté ne doivent pas mourir...


Culture et Liberté est une association Loi 1901 et fait partie des mouvements d'éducation populaire sur le département de la Sarthe. À ce titre, elle intervient beaucoup dans la lutte contre l'illettrisme et dans l'intégration et l'autonomie des personnes d'origine étrangère à travers des ateliers d'apprentissage de la langue française et de la connaissance de notre pays.
Un autre secteur de l'association est celui des chantiers d'insertion. Ces chantiers sont destinés à intégrer en priorités des personnes au R.S.A, mais aussi de jeunes habitants en milieu rural qui ne sont pas admissibles au R.S.A. La capacité d’accueil est de 59 personnes et  l’encadrement est assuré par 14 personnes en contrat à durée indéterminée, complété par 3 autres personnes au siège de l'association.
L'organisation de ces chantiers est remise en cause par la baisse des financements publics et la part du financement par l'association des contrats aidés. Bref, l'association cherche une compensation financière de 70 000 € annuels qu'elle ne trouve pas à l'heure acuelle.
Parmi les chantiers d'insertion que Culture et Liberté pilote, j'en connais deux :
• les jardins du Soleil dont j'ai souvent parlé (c'est ICI). Ce jardin est ouvert au public, produit des légumes pour les adhérents et anime des ateliers jardinages pour les écoles du quartier.

• les jardins Tavano, mêmes objectifs avec, en plus, un travail commun avec le Centre Social du Patis-Saint-Lazare.
J'ai pu apprécier, en tant qu'élu, le superbe boulot effectué par ces deux chantiers avec des personnes précaires, leur permettant de sortir de l’isolement, de se reconstruire socialement, d’acquérir de nouveaux savoirs et, surtout, de travailler sur un futur projet professionnel.
Il n'est pas possible de rayer de la carte toute cette action alors que le chômage et la précarité ne cessent d'augmenter. Culture et Liberté s'est donc adressée aux collectivités locales (Conseil Général et Le Mans Métropole) et n'a toujours pas trouvé la somme qui lui permettait de survivre. Le Conseil Général ne veut plus s'impliquer dans ce genre d'insertion et la décision de Le Mans Métropole  se fait attendre.
12 000 personnes au RSA en Sarthe, dont 7 000 sur l'agglomération du Mans ne méritent-elles pas un peu plus de considération ?
En attendant, vous pouvez signez la pétition mise en ligne ICI.

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