vendredi 11 octobre 2013

Démythifions encore...


Marine Le Pen, présidente du Front National, fait la une des médias depuis quelques jours en menaçant de procès toute personne qui accuserait le Front National de parti d'extrême droite. La une du Canard Enchaîné l'illustre avec ce dessin de Cabu :
Pourtant, Marine Le Pen aura du mal à nous faire croire le contraire avec la candidature de Marie d'Herbais, candidate Front national à Savigné-l'Évêque, candidature que j'évoquais dans ma précédente chronique.
Un petit tour sur sa page facebook suggérée par une fidèle lectrice : on y trouve cette déclaration d'amour qui fait un peu froid dans le dos :

Mais qui est donc ce Léon Degrelle ? Je ne vais pas évoquer l'intégralité de sa  biographie que vous trouverez ICI, mais quelques traits du personnages soulignés par l'Express : 
« cet orateur au verbe haut, sorte de Le Pen d'avant guerre, a fait trembler la Belgique, en 1936, en envoyant deux dizaines de députés de son mouvement conservateur catholique, Rex, au Parlement. Pactisant avec les nazis pendant la guerre, il termine à la tête de la légion antibolchevique Wallonie, qui mène d'effroyables combats sur le front de l'Est, au côté des Waffen-SS. Blessé quatre fois, Degrelle en réchappe, est félicité en personne par le Führer et, dans la nuit du 7 au 8 mai 1945, survolant l'Europe en liesse, parvient miraculeusement à sauver sa peau à bord d'un petit avion qui vient mourir sur une plage espagnole. Il refait sa vie sous Franco, relaie très tôt les thèses négationnistes et accueille des skinheads de l'Europe entière, trop heureux de se laisser photographier à côté du Volksführer en grand uniforme ».
Drôle de papa, en effet !
Continuons : parmi les textes forts mis en avant par Mme d'Herbais sur sa page facebook, celui de la rencontre de Robert Brasillach avec ce même Léon Degrelle  intitulé « Lettre à une provinciale »


Extrait : « Et puis, la Révolution de Léon Degrelle est une Révolution morale. I1 n'y en a point d'un autre ordre. Léon Degrelle veut ranimer les hauts sentiments, l'amour du roi, l'amour de la nation, aider la famille, accorder le bonheur terrestre, autant qu'il se peut, à celui qui travaille. C'est ce qu'ont fait Mussolini ou Salazar.  »
Si Léon Degrelle est un peu mons connu, nul besoin de présenter Rober Brasillach, rédacteur en chef du journal collaborationniste et antisémite « Je suis partout », condamné et fusillé à la libération. Encore une drôle de référence...
Si Marine Le Pen veut redonner une virginité politique au Front National, qu'elle recommande d'abord à son amie d'enfance, Marie d'Herbais, de revoir ses références historiques. Degrelle, Brasillach, à qui le tour ?

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