vendredi 3 janvier 2014

Retour de Bretagne...


Une semaine de break pour me ressourcer à Plougasnou dans « ma » Bretagne natale et pour chouchouter Marie et Mathieu, mes petits enfants. C'est leur cadeau de Noël ou, plutôt, celui de leurs parents.
Bretagne pas très accueillante cette année avec ses tempêtes et ses pluies incessantes. La tempête y a fait des dégâts et en conduisant à l'aller, je loupe la photo du « siècle » : appelés en renfort par leurs collègues bretons, les camions sarthois d'ERDF passent sous les portiques de la « feue-écotaxe » gardés par des gendarmes. Comme quoi, de temps en temps, le jacobinisme a du bon...
Le vent ne s'arrête pas et  s'amuse avec les fils électriques : nous n'y coupons pas : plus d'électricité et je me retrouve dans la situation de l'écolo qui s'éclaire à la bougie. Mais le dépannage interviendra vite : 3 heures entre le coup de fil et le rétablissement du courant. Chapeau.
Morlaix n'est pas très loin et la ville a eu à subir une fois de plus des inondations importantes. Morlaix est située dans une cuvette où débouche la « rivière de Morlaix ». En fait de rivière, cela ressemble plus à une ria ou un aber remonté par la mer. Deux rivières le Jarlot et le Queffleuth viennent se jeter dans cette rivière. Sauf que sur les hauteurs de Morlaix, les haies ont été arrachées, rien ne retient plus les eaux, lesquelles rejoignent les deux rivières et les mettent en crue rapidement lors de fortes précipitations.
De plus, une partie des deux rivières a été canalisée en souterrain pour permettre la construction de parkings. La crue reflue alors par tout ce qui est bouche d'égoûts... Et si la marée est montante et à fort coefficient, les eaux se déversent directement dans la ville : en 1974, on avait atteint deux mètres dans certains endroits !
Démonstration dramatique des conséquences de l'artificialisation des sols et de la disparition des prairies humides.
La situation du Mans n'est certes pas celle de Morlaix, mais il est certain que tout le bitumage réalisé sur la zone artisanale nord ne fera qu'accentuer une crue de la Sarthe si elle devait se produire. Conséquence : notre collectivité a dû s'engager dans des travaux coûteux (Île aux Planches, palplanches du chemin de halage,...) pour protéger les riverains de la Sarthe. N'aurait-il pas mieux valu s'interroger au départ sur les conséquences de la transformation de prairies humides en zones commerciales bitumées ?

2 commentaires:

  1. Prévoir? Ce n'est pas le fort du maire qui préfère laisser faire les petits copains et les gros capitalistes. A gauche?

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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