Il y a un an, place de la République, je célébrais avec les militants écologistes et socialistes la victoire de François Hollande. Notre espoir était immense.
Aujourd'hui, si l'on fait un bilan de cette première année, il n'est, en aucun cas, conforme à nos attentes.
• Acceptation du plan d'austérité européen, crédit d'impôt de 20 milliards octroyé aux entreprises sans aucune contrepartie, capitulation devant le MEDEF lors de la signature de l'accord national interprofessionnel et renoncement à la séparation des activités de spéculation et de dépôt dans le monde bancaire, fermeture du site-symbole de Florange, voilà pour le volet socio-économique.
• Maintien des grands travaux inutiles : Notre Dame des Landes, lignes Lyon-Turin, travaux engagés à la centrale nucléaire de Fessenheim « promise » à la fermeture, soutien à l'agriculture productiviste en cédant une fois de plus au lobby porcin, voilà pour le volet environnemental.
• Renoncement au vote des étrangers, recul devant une loi anti-cumul, réforme territoriale renonçant à la proportionnelle, voilà pour le volet « 6ème république ».
Pour beaucoup d'électeurs de François Hollande dont je fais partie, les arbitrages du gouvernement de Jean-Marc Ayrault ont été avant tout des renoncements. Et l'affaire Cahuzac, celle d'un ministre socialiste, ne l'oublions pas, n'a rien arrangé.
Le dernier sondage en date (N. Sarkozy : 34%; M. Le Pen : 23% et François Hollande : 19%) est effrayant et traduit bien la défiance de l'électorat de gauche.
Je pense qu'il est donc temps que le gouvernement réponde aux aspirations de ses électeurs et s'engage dans un changement de cap rapide. Il doit, en particulier, dès aujourd'hui s'engager dans une politique volontariste de création d'emplois dans le cadre d'une transition énergétique.
Ce changement de cap doit également s'accompagner d'une rénovation profonde de nos institutions : cumul des mandats, institution d'une véritable proportionnelle permettant à l'écologie politique d'avoir toute sa place, vote des étrangers et moralisation de la politique.
Nous ne pouvons plus attendre !
Ce changement de cap doit également s'accompagner d'une rénovation profonde de nos institutions : cumul des mandats, institution d'une véritable proportionnelle permettant à l'écologie politique d'avoir toute sa place, vote des étrangers et moralisation de la politique.
Nous ne pouvons plus attendre !
D'accord avec tout ce qui est dit !
RépondreSupprimerFrançois Hollande cède aux lobbies, favorise les grands patrons mais laisse tomber les PME, les TPE, qui sont seules créatrices d'emploi, souvent sous traitant des grosses, à la merci des décisions des GE dont le seul but est la rentabiloté , la productivité.
Je n'ai pas voté François Hollande pour qu'il continue à gouverner au seul profit des multinationales.
Un changement de cap est urgent, qu'il rencontre et écoute les vrais gens et pas les libéraux ultraprésents au niveau de l'état.
La boîte à outils est insuffisante, c'est un changement de raisonnement et de vision de la vie que nous voulons, pas du rafistolage. Quand la maison fuit de partout, il ne reste plus qu'à la démolir pour la reconstruire.
A bas la 5ème république, vive une 6ème république!
Je me suis classé anonyme mais je ne le suis pas ...salut Yves c'est ton camarade JF Soulard. je peux être d'accord avec toi sur le constat d'un an de présidence Hollande... mais moi , communiste je ne suis pas dans la majorité présidentielle.alors , à un moment il faudra choisir son camp...Kenavo
RépondreSupprimerCher Jean-François,
RépondreSupprimerChez Europe-Écologie Les verts, tu as le droit à l'objection de conscience. Quand tu n'es pas d'accord avec une position du parti, tu as le droit de ne pas l'appliquer mais tu te dois de ne pas critiquer la position publiquement.
Je n'étais pas pour notre participation au gouvernement. Comme ça maintenant, tu le sais. Le Parti Socialiste avait besoin de nous pour éviter un gouvernement monocolore.
Europe-Écologie Les Verts a signé cet accord qui lui a permis d'avoir des groupes parlementaires tant au niveau de l'Assemblée que du Sénat et reconnais le avec moi, ils font du bon boulot.
Ne crois pas non plus que les Verts sont unanimes... et je pense que, lors des prochaines journées d'été à Marseille, nous nous exprimerons fort !
Mais, au fait, Jean-François, au Mans, ne fais-tu pas partie de la majorité "présidentielle" ? Ne fais-tu pas partie aussi du Front de Gauche dont on ne sait pas trop s'il partira en liste unie avec le Parti Socialiste ou en liste autonome ?
Mais une chose est sûre, Jean-François, c'est que nous partageons une grande partie de mêmes valeurs ! Et c'est quand même l'essentiel !
À bientôt pour partager un verre... et comme tu ne jures que par les vins d'Anjou, j'ai un excellent Savennières à la maison !