Sur le marché des Jacobins, les discussions allaient bon train et ce dimanche matin, j'ai mis quelque temps à faire mon marché car beaucoup de personnes, et même des personnes favorables aux caméras, m'ont interpellé sur l'incroyable dérapage de la vidéo-surveillance (voir articles précédents). J'ai expliqué que je n'avais pas l'intention de me taire et j'ai rajouté une information à celles que j'avais déjà :
Le mardi 25 juin, après les deux événements de la Fête de la Musique et de la Parade des Pilotes, Christophe Counil, adjoint au maire à la tranquillité publique, était l'invité de l'émission « L'actu vu par... » sur Le Mans TV.
À une question sur le déroulement de ces deux fêtes, il a répondu : « Moi, à mon niveau, on n'a eu aucun problème. C'est vrai que les équipes, à la fois, de la tranquillité publique, de la police nationale renforcées par les CRS, étaient très présentes. Les événements avec énormément de monde en ville se sont très bien déroulés. Et pas d'incident notable, en tout cas. La vidéo n'a pas servi ces soirs-là. Il n'y en a pas eu besoin. »
À rapprocher, bien sûr, des déclarations du commissaire Carabin à France-Bleu Maine le mercredi 26 juin qui, lui, déclarait : « Les premiers essais qui ont été menés à l'occasion de la Fête de la Musique et de la Parade des Pilotes ont permis de démontrer que ça aidait les effectifs sur le terrain à aiguiller leurs actions et à travailler notamment à titre préventif de façon efficace. »
J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre... ou l'adjoint à la tranquillité cherche à cacher une utilisation illicite des caméras ou la police utilise les caméras de surveillance, propriétés de la collectivité, sans que l'adjoint à la tranquillité soit au courant ? Que croire ?
Tout à l'air de confirmer que les caméras ont bien été utilisées pour une visualisation en direct. Cela veut dire qu'une délibération votée en Conseil Municipal n'a pas été respectée. Le Maire du Mans ne peut donc pas botter en touche en renvoyant la responsabilité sur la police et la préfecture.
C'est bien notre collectivité qui a financé, à mon grand regret d'ailleurs, une grosse partie de cette installation. Nous avons suffisament dit que le problème de la sécurité est du domaine régalien de l'État : ce n'est pas aux Mancelles et aux Manceaux de financer les caméras de la police nationale !
Dans la mesure où la police a dépassé le cadre de l'utilisation de ces caméras, le déport vers le commissariat doit être remis en cause. C'est la seule façon de faire respecter le vote du Conseil Municipal.
Le mardi 25 juin, après les deux événements de la Fête de la Musique et de la Parade des Pilotes, Christophe Counil, adjoint au maire à la tranquillité publique, était l'invité de l'émission « L'actu vu par... » sur Le Mans TV.
À une question sur le déroulement de ces deux fêtes, il a répondu : « Moi, à mon niveau, on n'a eu aucun problème. C'est vrai que les équipes, à la fois, de la tranquillité publique, de la police nationale renforcées par les CRS, étaient très présentes. Les événements avec énormément de monde en ville se sont très bien déroulés. Et pas d'incident notable, en tout cas. La vidéo n'a pas servi ces soirs-là. Il n'y en a pas eu besoin. »
À rapprocher, bien sûr, des déclarations du commissaire Carabin à France-Bleu Maine le mercredi 26 juin qui, lui, déclarait : « Les premiers essais qui ont été menés à l'occasion de la Fête de la Musique et de la Parade des Pilotes ont permis de démontrer que ça aidait les effectifs sur le terrain à aiguiller leurs actions et à travailler notamment à titre préventif de façon efficace. »
J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre... ou l'adjoint à la tranquillité cherche à cacher une utilisation illicite des caméras ou la police utilise les caméras de surveillance, propriétés de la collectivité, sans que l'adjoint à la tranquillité soit au courant ? Que croire ?
Tout à l'air de confirmer que les caméras ont bien été utilisées pour une visualisation en direct. Cela veut dire qu'une délibération votée en Conseil Municipal n'a pas été respectée. Le Maire du Mans ne peut donc pas botter en touche en renvoyant la responsabilité sur la police et la préfecture.
C'est bien notre collectivité qui a financé, à mon grand regret d'ailleurs, une grosse partie de cette installation. Nous avons suffisament dit que le problème de la sécurité est du domaine régalien de l'État : ce n'est pas aux Mancelles et aux Manceaux de financer les caméras de la police nationale !
Dans la mesure où la police a dépassé le cadre de l'utilisation de ces caméras, le déport vers le commissariat doit être remis en cause. C'est la seule façon de faire respecter le vote du Conseil Municipal.