dimanche 30 juin 2013

Vidéo-surveillance : nous voulons la vérité !


Sur le marché des Jacobins, les discussions allaient bon train et ce dimanche matin, j'ai mis quelque temps à faire mon marché car beaucoup de personnes, et même des personnes favorables aux caméras, m'ont interpellé sur l'incroyable dérapage de la vidéo-surveillance (voir articles précédents). J'ai expliqué que je n'avais pas l'intention de me taire et j'ai rajouté une information à celles que j'avais déjà :
Le mardi 25 juin, après les deux événements de la Fête de la Musique et de la Parade des Pilotes, Christophe Counil, adjoint au maire à la tranquillité publique, était l'invité de l'émission « L'actu vu par... » sur Le Mans TV.
À une question sur le déroulement de ces deux fêtes, il a répondu : « Moi, à mon niveau, on n'a eu aucun problème. C'est vrai que les équipes, à la fois, de la tranquillité publique, de la police nationale renforcées par les CRS, étaient très présentes. Les événements avec énormément de monde en ville se sont très bien déroulés. Et pas d'incident notable, en tout cas. La vidéo n'a pas servi ces soirs-là. Il n'y en a pas eu besoin. »
À rapprocher, bien sûr, des déclarations du commissaire Carabin à France-Bleu Maine le mercredi 26 juin qui, lui, déclarait : « Les premiers essais qui ont été menés à l'occasion de la Fête de la Musique et de la Parade des Pilotes ont permis de démontrer que ça aidait les effectifs sur le terrain à aiguiller leurs actions et à travailler notamment à titre préventif de façon efficace. »
J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre... ou l'adjoint à la tranquillité cherche à cacher une utilisation illicite des caméras ou la police utilise les caméras de surveillance, propriétés de la collectivité, sans que l'adjoint à la tranquillité soit au courant ? Que croire ?
Tout à l'air de confirmer que les caméras ont bien été utilisées pour une visualisation en direct. Cela veut dire qu'une délibération votée en Conseil Municipal n'a pas été respectée. Le Maire du Mans ne peut donc pas botter en touche en renvoyant la responsabilité sur la police et la préfecture.
C'est bien notre collectivité qui a financé, à mon grand regret d'ailleurs, une grosse partie de cette installation. Nous avons suffisament dit que le problème de la sécurité est du domaine régalien de l'État : ce n'est pas aux Mancelles et aux Manceaux de financer les caméras de la police nationale !
Dans la mesure où la police a dépassé le cadre de l'utilisation de ces caméras, le déport vers le commissariat doit être remis en cause. C'est la seule façon de faire respecter le vote du Conseil Municipal.

vendredi 28 juin 2013

Vidéo-surveillance : de qui se moque-t-on ?


Nos deux quotidiens ont donc mis  à leur une l'incroyable dérapage de la vidéo-surveillance sur notre ville. À juste titre,  car l'affaire commence à prendre de l'ampleur.
Le téléphone a dû fonctionner hier entre la mairie et la préfecture, ce qui nous a valu un communiqué de la préfecture pour le moins alambiqué, voire peu crédible. Jugez-en :
« En phase d’exploitation, au commissariat, seuls des policiers dûment habilités pourront accéder aux images :
Soit en sollicitant les enregistrements auprès de la mairie pour les faits s’étant déroulés la nuit ;
Soit en activant les caméras si des troubles à l’ordre public le justifient. Cette procédure sera encadrée par une convention entre la Mairie et le commissariat, aujourd’hui en cours de mise au point.
Le dispositif est en phase d’expérimentation jusqu’au 3 juillet (premier mois d’exploitation). Durant cette période, il est activé dans la journée pour vérifier les angles de vue et les caches protégeant l’espace privé. »
Oser dire que le système est en phase d'expérimentation alors que le commissaire directeur adjoint du Service Départemental de la Sécurité Publique affirmait dans son interview (vidéo de ma chronique d'hier à 2') :
« Les premiers essais sont concluants [...] Ils ont permis de démontrer que cela aidait les effectifs sur le terrain à aiguiller leurs actions et à travailler, notamment à titre préventif, de manière efficace. » Ils ont une drôle de façon de vérifier les angles de vue dans la police...
J'ai vraiment l'impression que l'on nous enfume et que l'on prend les élus pour des imbéciles.
Lors des débats qui ont eu lieu sur l'installation de la vidéo-surveillance, je me suis inquiété de ce déport des images vers le commissariat, car, ce déport était bien inscrit dans le cahier des charges initial. Je ne voyais pas en quoi il s'imposait puisqu'il s'agissait seulement d'enregistrer les images de 21 heures à 7 heures et de les stocker dans un local municipal.
Aujourd'hui, le système va encore plus loin : le communiqué de la Préfecture parle de convention entre la ville et le commissariat permettant à la police d'utiliser ces  caméras lors de troubles à l'ordre public. Qu'est-ce qu'un trouble à l'ordre public ? Une manifestation syndicale par exemple ? J'aimerais savoir.

Je pourrais m'en laver les mains puique je n'ai pas voté cette délibération.
Mais vous, élus socialistes qui l'avez votée... Vous pouvez sans doute apporter des réponses...
L'aveu du commissaire de police apporte un éclairage surprenant. Est la mise en place de ce système que vous avez votée ? La vidéo-surveillance en direct par le commissariat ? Avez-vous entendu parler de la convention autorisant la police à utiliser les caméras ? Vous a-t-on averti, comme cela a été annoncé lors du conseil municipal, que ce dispositif était une des conditions pour obtenir un financement de l'État ?
Ne vous a-t-il pas été affirmé que vous votiez pour un système de vidéo-surveillance qui n'effectuerait que des enregistrements nocturnes ?
C'est bizarre, je n'entends pas vos réponses !
Personnellement, j'ai toujours dénoncé le fait qu'une fois le système de vidéo-surveillance mis en place, il serait facile de le faire évoluer. Le matériel est là pour un enregistrement nocturne, donc tout est prêt pour un enregistrement journalier de 24h, puis pour la visualisation en direct, puis pour le déport d'images au commissariat.
Au Mans, cité de la vitesse, on pulvérise les records : ces étapes ont été franchies en 3 semaines !

jeudi 27 juin 2013

Vidéosurveillance : dérapage grave


J'avais été sollicité, hier, par Radio France Bleu Maine pour réagir aux propos tenus par le commissaire de police, adjoint au Directeur Départemental de la Sécurité Publique, sur leur antenne à propos de vidéo-surveillance. (vidéo ci-dessous : à 2'30'' en espérant qu'elle ne soit pas effacée...)



Je m'étais abstenu de répondre, ne connaissant ni les propos, ni les tenants de cette affaire.  mais je m'étais promis d'interroger ce matin l'adjoint à la tranquillité sur le sujet. Je n'en ai pas eu le temps puisque, ce matin, lors du conseil municipal, l'UMP a posé la question publiquement.
Je rappelle donc les propos du commissaire : « [les caméras de vidéo-surveillance] tournent le jour et la nuit. Il y a un visionnage en direct. Il y a également la possibilité de récupérer les images lorsqu'un fait nous intéresse particulièrement de façon à exploiter les vidéos et de les verser au dossier judiciaire. »
Je rappelle que l'installation de la vidéo-surveillance a été votée par les élus PS et UMP et refusée par les élus Verts, du Parti de Gauche et du PC. J'avais donc accepté, à contre-cœur, ces caméras puisqu'elles étaient le résultat d'un vote majoritaire et donc démocratique.
Donc, de voir Alain Pigeau, le même qui avait voté cette vidéo-surveillance, dénoncer la visualisation des images en direct par la police est pour le moins surprenant, même si la manœuvre est un peu grosse : mettre la pagaille dans les rangs de la majorité municipale.
Je tiens à rappeler aussi que j'avais dénoncé déjà, lors du débat sur ces caméras, cette installation d'écrans de visualisation au commissariat de police puisque, je le rappelle, on essayait de nous vendre une vidéo-surveillance light qui n'enregistre que les images entre 21 heures et 7 heures dans des locaux municipaux !


Et voilà, le commissaire pris les mains dans le pot de confiture : les personnes qui participaient à la parade et à la fête de la musique ont été surveillées en direct et de jour par le commissariat de la ville !
Samedi, j'étais à la manifestation à la mémoire de Clément Méric place de la République avec 200 Mancelles et Manceaux. J'ai de bonnes raisons de croire que nous avons été surveillés en direct et filmés. Je veux le savoir et je compte bien entamer dès à présent une procédure pour voir les images, comme toute Mancelle et tout Manceau en a le droit.
J'avais également souligné que, une fois l'installation de ces caméras faite, il était possible de les faire évoluer comme on le souhaitait : passage de la vidéo-surveillance de nuit à la journée entière, visualisation des images en direct ou pas, etc. On connait bien la technique du saucisson : en rondelles, c'est plus facile à avaler !
Je me souviens encore de ce que j'avais pu entendre à l'époque. Et pourtant, le dérapage (et quel dérapage !) n'a pas traîné : 3 semaines exactement !
Il y a donc tromperie et non respect d'un vote d'une délibération du Conseil Municipal. Cette affaire ne peut donc en rester là. Le Préfet et le Directeur Départemental de la Sécurité Publique doivent s'expliquer et s'il y a eu des défaillances au niveau de notre collectivité, l'élu que je suis se doit de les connaître. Pour moi, l'affaire est trop grave... il en va de la liberté des Mancelles et des Manceaux : de la possibilité, par exemple, de traverser la place de la République sans être « vidéo-zyeuté ».

mardi 25 juin 2013

Énorme...


L'opposition municipale (ou du moins ce qu'il en reste...) dévoile un document soit-disant secret dévoilant le plan de redressement du président Legarda pour le club de foot Le Mans FC. Document que j'avais entre les mains depuis lundi. Document soit-disant confidentiel que l'on nous demandait de garder secret en attendant l'entrevue avec la DNCG. Ce que j'ai respecté.
Aussi, la question légitime que l'on peut se poser : d'où venait le document que M. Pigeau détenait ? Il ne faut pas chercher très loin. M. Pigeau, avocat lui-même, a rencontré Mme Léger, l'avocate de M. Legarda qui lui a remis le document. Dans quelle intention ? Si M. Pigeau est son confrère, elle ne pouvait sûrement pas ignorer que M. Pigeau est aussi le candidat de l'UMP aux prochaines élections municipales.
Je vous recommande donc les propos de Mme Léger répondant à M. Pigeau  au sujet de la confidentialité du document. Un grand moment !
 « Ce n'est pas confidentiel, c'est un document qui n'est pas destiné à être gardé par devers vous. Vous pouvez le présenter, j'ai pas ajouté "sauf à la presse". C'est tout. M. Pigeau, de bonne foi (sic), vous l'a remis [ndlr : a remis le document aux journalistes] parce qu'il a respecté, après me l'avoir demandé, l'autorisation qui avait été donnée par M. Legarda. »
Comme par hasard, dans son plan de sauvegarde, M. Legarda  fait apparaître un financement de 3,9 M€ qui viendraient des collectivités dont 3 M€ pour la seule ville du Mans. Comme, par hasard, suite aux déclarations de M. Pigeau, M. Legarda, qui ne s'était pas exprimé depuis 4 mois, reprend la parole et en appelle une fois encore aux collectivités... Comme par hasard...
Le 27 décembre dernier, je faisais partie des élus, avec le même M. Pigeau, qui avaient rencontré M. Legarda au siège du club à la Pincenardière (c'est ICI). On nous annonçait alors un déficit d'environ 7,5 M€ en présence du commissaire aux comptes du club (si, si.. celui qui, parait-il, assure la véracité des comptes). Le passif est aujourd'hui de 14,44 M€.
Déjà, à cette époque, M. Legarda lançait un appel solennel à notre collectivité, affirmant que nous étions la seule ville à ne pas subventionner son club de football. Aujourd'hui, il recommence en ajoutant ces 3 millions aux 2 millions de la vente éventuelle de la Pincenardière. En gros, il souhaiterait que notre  collectivité assume 30 % du passif !
Et pour mieux appuyer sa demande, il se sert de la droite mancelle pour dévoiler son plan. Sans trop présager de la réponse de notre collectivité, ce sera non.
Et ainsi M. Legarda pourra accuser notre collectivité d'avoir « tué »  le club en oubliant que c'est lui qui l'a mené à la ruine !
Que M. Pigeau et Mme Beauchef se laissent embobiner de cette façon, me laisse pour le moins rêveur ! Surtout quand on prétend présider aux destinées de notre ville.

dimanche 23 juin 2013

Ne pas oublier...


Nous étions plus de 200 place de la République rassemblés samedi après-midi pour dénoncer la violence des groupes d'extrême droite et se souvenir de Clément Méric mort sous leurs coups.


Important de se sentir mobilisés quand on a vu comment le climat politique durant les manifestations contre le mariage pour tous a pu favoriser cette montée de l'extrême droite.
Le vendredi 7 juin, nous étions devant la préfecture pour une réaction à chaud à la mort de Clément. Samedi, nous affirmions une volonté de rester mobilisés contre l'extrême-droite. Ne parle-t-on pas d'une liste Front national pour les prochaines municipales du Mans, liste qui comprendrait des éléments du bloc identitaire ?
Il était donc important pour l'élu écologiste que je suis d'être présent ce samedi. Pas question d'oublier la mort d'un militant anti-fasciste.

vendredi 21 juin 2013

Rencontre avec Pascal Durand


Pascal Durand, secrétaire national d'Europe-Écologie les Verts, a passé sa journée hier au Mans. Après avoir rencontré des syndicalistes de l'automobile, il était à la salle Barbara pour un débat qui tournait autour de « l'écologie politique à l'épreuve du pouvoir ».
Entre les essais des 24 heures et la fête de la musique, la concurrence était rude, mais 40 personnes avaient répondu présent. Les débats ont été passionnants et merci à Sophie et Hervé pour l'organisation de cette journée.
Les responsables du Parti Socialiste ont accusé le candidat d'Europe-Écologie Les Verts de leur avoir fait perdre les élections de Villeneuve-sur-Lot. Et donc, nos rapports avec notre partenaire socialiste ont été au centre des débats et, en particulier, la question de savoir si nous faisions progresser l'écologie politique en participant au gouvernement.  Tous les participants se sont accordés à dire que Cécile Duflot et Pascal Canfin faisaient du bon boulot, mais que ce gouvernement devait vraiment changer de cap.  La politique menée, non conforme aux promesses du candidat Hollande ni à l'accord signé entre notre organisation et le Parti Socialiste, creusait indirectement le lit du Front National.
La salle était, par contre, beaucoup plus divisée sur la stratégie à adopter. Entre celles et ceux, et j'en fais partie, qui pensent que rester au gouvernement, c'est cautionner la politique catastrophique menée et les autres qui pensent que nous serions inaudibles si nous n'y étions pas, le débat a été passionné et s'est prolongé tard dans la nuit.

jeudi 20 juin 2013

Retour sur une agression homophobe


La presse a relaté l'agression homophobe dont a été victime Gaël Lagneau, maire de Pirmil. Gaël avait été le candidat d'Europe-Écologie les Verts lors des dernières élections cantonales sur le canton de Malicorne et c'est à ce titre que j'ai fait sa connaissance.
Les nombreuses manifestations qui ont eu lieu contre la loi Taubira et les arguments qui ont pu alors y être développés ont encouragé la recrudescence des actes homophobes.
L'association des maires et adjoints du département, par la voix de Marc Joulaud, maire UMP de Sablé-sur-Sarthe, lui apporte « son soutien et son amitié ». Dont acte.
Toutefois, ce n'est pas en tant que maire que Gaël a été agressé, mais bien en tant qu'homosexuel. C'est pourquoi j'aurais bien aimé trouver dans le communiqué une référence à la nature de l'agression.
Que l'on soit maire ou pas, l'agression contre une ou un homo est une agression raciste et elle doit être condamnée à ce titre. Soutenir le maire agressé sans vouloir mettre en avant le motif intolérable de l'agression est-ce un réellement un soutien ?

lundi 17 juin 2013

Un courrier qui fait plaisir...


Ce lundi matin, un courrier abondant dans mon casier de l'Hôtel de Ville. Comme d'habitude, de futurs rendez-vous, de nouvelles inaugurations ou fêtes, des lettres de réclamations... puis au beau mileu, une lettre... super sympa qui m'a tout « tourneboulé »...
Elle émanait des deux hommes qui se sont mariés mercredi dernier. Ils ne m'en voudront pas de la publier.

Monsieur le Maire Adjoint,
Nous vous remercions pour le chaleureux accueil que vous nous avez réservé au seuil de notre mariage.
Nous avons compris avec émotion combien nous illustrions à vos yeux un combat et une conviction qui vous portent depuis longtemps et dont la Loi Taubira constitue aujourd'hui l'aboutissement et le couronnement.
Nous sommes heureux de trouver pleinement notre place dans une République laïque, tolérante et égalitaire qui a su tenir en respect les préjugés et les haines.
Grâce à vous, à Monsieur le Maire, aux employés de l'État Civil si soucieux de voir notre projet se réaliser dans les meilleures conditions, nous nous sentons aujourd'hui encore un peu plus fiers d'être enfants de cette République.
Que notre reconnaissance s'exprime enfin à votre intention particulière pour la qualité et la justesse de l'article (c'est ICI) que vous avez publié le jour même sur votre blog. Vous avez tout dit et vous l'avez fort délicatement exprimé.
Nous vous prions, Monsieur le Maire Adjoint, d'agréer l'expression de nos sentiments reconnaissants.

Merci à eux profondément !

dimanche 16 juin 2013

« Écouter la forêt qui pousse plutôt que l'arbre qui tombe »


Depuis hier, où a eu lieu son inauguration, la maison de la forêt est ouverte à tous. C'est donc, avec la ferme et la maison de l'eau, le troisième pôle de l'Arche de la Nature. C'est un vieux projet que, lors du mandat précédent, Jean-Louis Prigent avait imaginé après celui du boulevard Nature. Ce projet a été repris et mené à bien par Isabelle Sévère, conseillère déléguée à l'Arche, durant ce mandat. Beau travail de deux élus Verts.

Jean Louis Prigent, le papy et Isabelle Sévère, la maman de la maison de la forêt

D'un coût de 1,8 M€, elle a été financée par Le Mans Métropole (45%), l'État (20%), la Région (30%) et le Conseil général (5%). Conséquence : il y avait beaucoup de paires de ciseaux hier matin...

S.Bringuy (Région), J.P. Chauveau (Département), le Préfet (État), 
J.C. Boulard (Le Mans Métropole) et... Isabelle (la plus belle)

La maison de la forêt est donc constituée de deux bâtiments : la maison elle-même et le relais forestier qui aura deux fonctions : lieu de réception des scolaires et buvette les week-ends et vacances scolaires.

La salle d'exposition de 180 m²... très dense au niveau des animations
Le relais forestier qui accueillera les groupes scolaires

Isabelle, lors de son intervention, a rappelé combien elle et les élus Verts s'étaient battus pour transformer aussi cette maison de la forêt en bâtiment basse consommation : isolation, ventilation double-flux, menuiseries à rupture de pont thermique.

Devant  Sophie, buvant du petit lait, Isabelle, défend
avec conviction les options écolos de la maison de la forêt

La maison de la forêt est avant tout pédagogique avec une volonté de mettre les visiteurs au cœur de l'écosystème forestier à travers sa faune et sa flore, mais aussi dans son côté imaginaire. Elle sera ouverte aussi à la filière bois. Et il est certain que les scolaires vont s'y précipiter. Mélanie Papin, responsable de l'Arche, me disait que les demandes de visite affluent déjà.

Ouf ! Le loup est bien là ! L'oublier aurait été une faute politique grave !

Super travail du taxidermiste : on la croirait vivante !

Sur les arbres factices en résine :  j'étais un peu sceptique tant au niveau de l'esprit que du coût. Eh bien, je fais amende honorable : c'est une réussite et le résultat est véritablement bluffant.

On a bien du mal à croire que c'est de la résine !

Certains esprits chagrins accusent les écolos de laisser abattre les arbres de la ville : après ceux des Jacobins, nous avons droit à ceux de la Préfecture (série de mails, accusations, mot d'ordre scandaleux affiché pendant leur manif, etc.). Je les invite bien volontiers à l'Arche de la Nature et à la maison de la forêt, située au centre d'une zone boisée de 300 hectares.  Zone boisée à laquelle on peut se rendre en tramway (arrêt Espal). Tramway pour lequel on a effectivement abattu des tilleuls du côté de la Préfecture.... et nous méditerons ensemble sur cette bien belle citation de Friedrich Hegel : « Écouter la forêt qui pousse plutôt que l'arbre qui tombe. »

vendredi 14 juin 2013

Le temps des roses


La fête des roses.... il n'y pas que le jardin des Plantes. Envie de s'aérer, d'oublier un peu la politique : un petit tour de mon jardin avec  cette incroyable symphonie de couleurs (certaines mal rendues par l'appareil numérique) et d'odeurs (à vous d'imaginer...).



mercredi 12 juin 2013

C'est fait...


La journée du 12 juin restera marquée à la mairie du Mans puisque cet après-midi, a été célébré le premier mariage entre deux hommes.
Cérémonie simple et naturelle, mais chargée d'émotion, entre deux êtres qui partagent leur vie depuis 20 ans et qui ont souhaité se marier dans l' intimité.
Cérémonie toute naturelle puisque que rien n'avait dû être modifié dans les articles du Code Civil qui sont lus habituellement.
Notre époque change et il faut savoir s'y adapter. Adaptation non pas à l'homosexualité qui existe au même titre que l'hétérosexualité depuis que femmes et hommes existent, mais adaptation à l'égalité de toutes et de tous.
Liberté, Égalité et Fraternité sont des mots gravés sur le fronton de la mairie. Ils  sont le symbole de la tolérance et du droit. Aujourd'hui, un grand pas a été fait dans ce sens et je n'étais pas peu fier d'y participer.

vendredi 7 juin 2013

La bête immonde...


Nous étions 300 ce soir rassemblés à la Préfecture pour pleurer Clément Méric, assassiné par un groupe de skinheads d'extrême droite.
Clément est tombé sous les coups des poings américains de ces jeunes nazillons. Ce sont les mêmes qui faisaient le coup de poing contre les forces de l'ordre lors des manifestations contre le mariage pour tous ou encore au Trocadéro lors du titre de l'équipe de foot du Paris-Saint-Germain. Ceux-là même qui n'existent que pour casser du « bolcho » ou du « PD ».
Ces groupes se sont donné une légitimité car non condamnés fermement par la droite lors des incidents violents des fins de manifestations contre le mariage pour tous.
Mourir à 19 ans pour ses idées est inacceptable. Clément est mort parce qu'il avait des convictions. Et n'allons pas croire que le combat contre l'extrême-droite sera gagné parce qu'il sera annoncé que l'on a arrêté les auteurs ou encore que l'on aura dissous un ou deux groupuscules.
L'engagement est plus que jamais nécessaire et Clément l'avait compris.
« O pleure, pleure, ma mère la Terre,
Des larmes de siècles et de temps,
O pleure, pleure des gouttes d'océan,
Sur les bouquins dans les bûchers,
Les cris des ratonnades,
Sur les croix des croisades
Et les continents barbelés,
O pleure, ma mère la Terre,
Au fond de tes entrailles gronde
La bête immonde. »

mardi 4 juin 2013

Le changement, c'est maintenant ?


Nous étions 300 manifestants lundi soir devant la Préfecture. 300 manifestants pour réclamer un toit pour Agime et sa famille.
Le Préfet a décidé de la mettre à la porte de l'hôtel qui l'hébergeait, elle et sa famille tout en sachant pertinement que le SAMU social (115) n'est plus en mesure d'héberger qui que ce soit, faute de moyens. Donc il savait que ces personnes seraient le soir même à la rue et cela, c'est inacceptable !
Je n'ai pas voté François Hollande pour voir ce genre de situation se reproduire. Je me souviens encore de nos manifestations de l'ère Sarkozy qui commencèrent à l'école Pesche et qui se poursuivirent, je ne sais combien de fois, devant la Préfecture, fustigeant alors Brice Hortefeux ou Claude Guéant, ses ministres de l'intérieur.
Je suppose que le Préfet de la Sarthe ne prend pas se genre de mesure sans la caution du Ministre de l'Intérieur, Manuel Vals. Alors, députées socialistes, qu'attendez-vous pour l'interpeller ? À l'Assemblée, les questions aux ministres ne sont-elles pas là pour ce genre de situation d'urgence ?
Agime, 11 ans, et sa famille, après avoir couché dans le hall de la gare, ont pu regagner un hôtel grâce à la solidarité financière des enseignants de l'école Jean-Macé.
Il faut que cette situation cesse... et vite. Il en va de la crédilibité de la gauche.

lundi 3 juin 2013

Sawubona Mandela !


Samedi, ont été inaugurés les nouveaux locaux de la résidence sociale Nelson Mandela.
Voilà 26 ans que Robert Jarry, maire de l'époque, inaugurait ce qui n'était pas encore la résidence sociale, mais un foyer qui prenait la succession de celui de l'Angevinière. Depuis, hormis les travaux d'entretien courants, les bâtiments n'avaient pas trop évolué.
Mais avec l'arrivée de nouveaux travailleurs sociaux chargés de l'accompagnement des résidants, les bureaux étaient devenus trop exigus et la salle commune avait besoin d'une bonne rénovation. Aujourd'hui, c'est fait et il faut reconnaître que c'est une belle réussite.
Les travaux ont mis un peu de temps à démarrer, mais quand il s'agit d'un multi-financement (Région, Le Mans Habitat, Le Mans Métropole et CAF) ce n'est jamais très simple à mettre en œuvre, surtout quand on sait que ces travaux (avec l'isolation des chambres) ont coûté plus de 400 000 €. À noter aussi que les résidants ont mis la main à la pâte en réalisant une terrasse extérieure et allée de boules.
Rappelons que cette résidence sociale est gérée par une association qui regroupe élus dont je fais partie, représentants des organisations syndicales, personnel et résidants dont la présidence est assurée par François Édom et que la résidence est dirigée par Jean-Jacques Jeulin dont j'ai toujours plaisir à rappeler qu'il fût, il y a de lointaines années, mon élève.