Jamais très agréable de passer sa matinée au commissariat de police, mais c'est pourtant ce qu'il m'est arrivé hier matin.
Je faisais partie du groupe d'élus qui accompagnait les représentants de la Ligue des Droits de l'Homme et du Réseau Éducation sans Frontières venus demander des explications au Commissaire de Police du Mans. En effet, deux personnes de nationalité arménienne sans-papiers avaient reçu à leur adresse une convocation au Commissariat afin d'être.... expulsés. Ni plus ni moins.
Je faisais partie du groupe d'élus qui accompagnait les représentants de la Ligue des Droits de l'Homme et du Réseau Éducation sans Frontières venus demander des explications au Commissaire de Police du Mans. En effet, deux personnes de nationalité arménienne sans-papiers avaient reçu à leur adresse une convocation au Commissariat afin d'être.... expulsés. Ni plus ni moins.
La rencontre a été courtoise et le Commisaire s'est rangé derrière des réponses juridiques : il a reçu une procédure de la part du Procureur (et donc surement du Préfet) et il ne fait que l'appliquer. Il a écouté nos arguments : famille intégrée, élèves brillants, risque de séparation des parents et des enfants, désir d'intégration... et nous a précisé qu'il les transmettrait au Procureur.
Hier soir, un coup de fil nous affirmait qu'il ne mettrait pas la procédure d'interpellation au domicile en œuvre. C'est un premier pas...
Le deuxième serait que le Préfet mette au plus vite en route une procédure de régularisation. Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons demandé à le rencontrer.
Hier soir, un coup de fil nous affirmait qu'il ne mettrait pas la procédure d'interpellation au domicile en œuvre. C'est un premier pas...
Le deuxième serait que le Préfet mette au plus vite en route une procédure de régularisation. Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons demandé à le rencontrer.